16 20
Que vous soyez un adepte ou non des shoot’em up, il vous faut absolument télécharger Resogun, un titre offert à tous les membres PlayStation Plus (mais aussi à tous ceux qui ont souscrit à l’offre d’essai de 14 jours fourni avec la PS4), et qui n’est autre que la vraie bonne surprise de la nouvelle console de Sony. Séduisant graphiquement avec ses effets spéciaux next gen’, Resogun se distingue aussi – et surtout – par son gameplay affiné aux petits oignons. Mélange parfait entre Geometry Wars et Choplifter, le jeu développé par le studio Housemarque devient dès les premières minutes de jeu très addictif, au point de vouloir le finir d’une traite. Cela dit, encore faut-il avoir le skill nécessaire, car le challenge est de taille et la difficulté corsée. Pas un jeu pour mauviettes.
Retrouvez plus bas la suite de notre test de Resogun
- Visuellement très joli
- De chouettes effets next gen’
- Action toujours lisible malgré l’abondance d’éléments à l’écran
- Frame-rate qui ne bronche pas d’un cil
- Corsé comme il faut
- Plaisir de jeu instantané
- Gratuit pour les membres PS Plus
- Petit prix sinon (14,99€)
- 5 niveaux seulement
- 3 vaisseaux seulement
- Pas de coop’ offline sur le même écran
Enfin, acheter est un bien grand mot puisque Resogun est proposé en téléchargement gratuit pour tous ceux qui possèdent un abonnement au PlayStation Plus, aux côtés de Contrast dont vous pouvez retrouver notre test complet juste ici. Et puisque Sony Computer Entertainment a eu la bonté d’offrir 14 jours d’essai gratos à son service en ligne premium, autant vous dire que le nombre de joueurs ayant récupéré le jeu risque d’être important. Et ils auraient d’ailleurs tort de se priver puisque Resogun est sans nul doute la très bonne surprise du line-up de la PS4. Alors certes, mieux vaut ne pas être allergique aux shoot’em up, un genre parti en décrépitude ces dernières années, car le titre de Housemarque n’est pas du genre à faire dans le mainstream. En effet, avec son principe repiqué de Geometry Wars et un zeste de Choplifter, autant vous dire qu’il va falloir être à l’aise avec le genre. Concrètement, cela se traduit à l’écran par un espace de jeu original où notre vaisseau (3 au choix en début de partie) peut se balader librement dans une arène fermée, une sorte de cylindre qui forme une boucle infinie. Contrairement aux shoot’em up classiques où les ennemis arrivent – généralement – en bande par la droite, ici, ils popent de façon aléatoire, au gré des déplacements du vaisseau et de la situation à l’instant T.
Guns fight
Il va donc falloir rester alerte et se montrer précis pour se faufiler entre eux, mais aussi éviter les tirs qui parsèment l’écran. Mais nettoyer la zone n’est pas le but ultime de Resogun ; non, chaque niveau comporte des otages enfermés dans des cages qu’il faut dans un premier temps détruire, pour ensuite les récupérer et enfin les libérer en les lâchant dans une zone précise. Ceux qui ont grandi avec Choplifter reconnaîtront sans peine le clin d’œil, mais contrairement à ce dernier, il n’est pas possible de sauver plusieurs otages à la fois. Une frustration voulue de la part des développeurs qui ont d’ailleurs bien corsé la difficulté du jeu, puisque des événements ont été prévus pour nous compliquer la tâche. Tout d’abord, pour détruire la cage dans laquelle sont retenus prisonniers nos otages, il faut au préalable éliminer les vaisseaux entourés d’un halo de lumière vert. Ces derniers déboulent souvent en grappe et sont souvent accompagnés d’autres ennemis qui se déplacent très vite. Une fois l’otage libéré, il faut mettre la main dessus et ce n’est pas forcément une partie de plaisir. Non seulement, ils peuvent se trouver à l’opposé complet du cylindre, mais en sus entouré de tourelles et autres vaisseaux qui gravitent autour. Mais puisque vous avez le sens du timing et savez slalomer parmi les particules tel un skieur professionnel, il ne vous reste plus qu’à atteindre le point d’extraction, en sachant que si vous mourez en chemin, votre otage perd lui aussi la vie. Quand on vous disait que ce n’était pas si simple… C’est d’autant plus stressant qu’une fois libéré de sa cage, l’otage n’est pas "secure" comme on dit et si l’on tarde trop à le récupérer, il peut se faire enlever par une soucoupe volante qui en fera son affaire. Bref, du stress en continu, mais du plaisir de jeu instantané.
L’écran est en permanence submergé d’ennemis, d’informations, d’effets de distorsion et autres explosions et jamais, le frame-rate n’est pris à défaut. C’est d’autant plus jouissif que malgré l’abondance d’éléments visuels, l’action reste lisible."
C’est d’ailleurs là l’une des forces de Resogun qui nous procure de – bonnes – vieilles sensations qu’on avait quasiment occultées avec les dernières nouvelles consoles HD. Libérer les otages est donc la priorité dans le jeu, mais ce dernier n’oublie pas de proposer les bases qui font la joie de se lancer dans un shoot’em up à l’ancienne. En effet, chaque fin de niveau comporte son big boss, imposant et qu’il va falloir éliminer à grands coups de Multiplier Up, Overdrive Charged, Smartbombs et autres Bullet Time de circonstance. Resogun propose en effet ce qu’il faut d’items pour se sortir de situations souvent compliquées, car une fois le game over survenu, à vous de vous retaper l’ensemble du niveau, même si vous avez passé certaines phases (il y a en 3 avant de passer au boss de fin de stage). Une challenge de taille pour une progression old school, voilà l’une des autres promesses de ce Resogun qui étonne aussi par ses graphismes. Certes, on est loin de la claque visuelle d’un Killzone : Shadow Fall ou NBA 2K14 pour ne citer que ces deux jeux, mais le titre de Housemarque propose ce qu’il faut d’effets spéciaux à tous genres pour nous rappeler qu’il n’aurait pas pu tourner sur PS3, avec une telle fluidité j’entends. A l’instar de Knack, la gestion des particules est plutôt impressionnante, aussi bien dans la physique que dans leur nombre. L’écran est en permanence submergé d’ennemis, d’informations, d’effets de distorsion et autres explosions et jamais, le frame-rate n’est pris à défaut. C’est d’autant plus jouissif que malgré l’abondance d’éléments visuels, l’action reste lisible. Du très bon travail de la part des développeurs. Seul bémol : Resogun ne propose que 5 niveaux au total et seulement 3 vaisseaux pour s’éclater. C’est chiche, c’est vrai, mais pour un jeu offert aux premiers joueurs PS4 qui ont pris le soin de faire l’essai des 14 jours gratuit du PS Plus, il n’y a plus aucune raison de s’en priver. Autrement, si vous manquez l’offre de bienvenue, sachez que le titre de Housemarque est proposé à 14,99€, ce qui reste un tarif tout à fait honorable.