Test également disponible sur : PlayStation 2

Test Project Zero 3 sur PlayStation 2

Test Project Zero 3
La Note
note Project Zero 3 : The Tormented 15 20

Il est vrai qu’après deux ans d’attente, on aurait aimé un peu plus de nouveautés de la part de Project Zero 3 : The Tormented. Marchant sur les traces de ses aînés, le titre arrive néanmoins à remplir son cahier des charges grâce à une mise en scène toujours aussi efficace et une ambiance glauque et flippante que peu de jeux arrivent à faire passer. La qualité apportée à la narration fait partie des atouts employés par Tecmo pour maintenir le joueur en haleine et l’obliger à aller jusqu’au bout, quitte à mouiller la culotte.


Les plus
  • Un scénario qui tient en haleine
  • L'angoisse permanente
  • Contrôler trois personnages différents
  • Les coups de flippe
Les moins
  • Peu d'évolutions
  • Les nombreux allers-retours
  • Un seul environnement : le manoir
  • Trop de redites
  • Une huitaine d'heures pour finir le jeu


Le Test

Disposant désormais d’une identité à part entière et enfin reconnue par bon nombre de joueurs, la série des Project Zero vient tout juste d’accueillir son troisième épisode sur PS2. Deux ans après un Project Zero II : Crimson Butterfly assez remarquable, Tecmo s’amuse une fois encore à jouer avec nos nerfs en nous plongeant à nouveau dans un univers abject, perturbant voire même malsain. Quand nos rêves se transforment en cauchemars, notre cœur s’emballe et bat la chamade. Cardiaques s’abstenir.


Des sursauts, vous risquez d’en avoir en jouant à Project Zero 3 : The Tormented. Car au-delà du simple fait d’être un jeu truffé d’apparitions sordides, le titre de Tecmo enferme le joueur dans une angoisse permanente au point de faire grimper le trouillomètre à son paroxysme. Pour ce troisième volet, l’équipe en charge du développement délaisse les sœurs jumelles Mayu et Mio et nous introduit un tout nouveau scénario relatant les investigations de Rei Kurosawa, photographe de profession. Meurtrie par le récent décès de son petit ami Yuu, suite à un malencontreux accident de la route, Rei décide de reprendre l’enquête sur laquelle son ex travaillait, tout en essayant de faire le deuil de son amant. En tentant de recoller les bouts de morceaux d’une expertise qui va rapidement mal tourner, notre jolie jeune femme va très vite se rendre compte que ses rêves ont un lien direct avec cette enquête mystérieuse. Sombrer dans les méandres d’un songe pour passer dans un autre monde rappelle forcément le Freddy Krueger de l’ami Wes Craven. Comme vous avez pu le remarquer, l’histoire et notamment la narration de Project Zero 3 : The Tormented possèdent une place d’une grande importance, à l’instar des deux premiers épisodes. Sans cesse, le déroulement du jeu sera en effet ponctué de notes et autres morceaux de journaux, permettant de reconstituer le puzzle de cette macabre histoire.

 

Welcome to the real world

 

Si la majeure partie du jeu se joue aux commandes de Rei Kurosawa, deux autres personnages participent également au bon déroulement du schmilblick. Miku Hinasaki, héroïne du premier Project Zero, partage le même appartement que Rei. Si dans un premier temps elle se contente uniquement d’épauler Rei en lui fournissant des indices et en enquêtant parallèlement sur la disparition de certaines personnes, elle devient dès le quatrième chapitre le second personnage jouable du jeu, juste avant de céder la main à Kei Amakura, le seul mâle du jeu. Histoire diversifier le gameplay mais surtout de varier les plaisirs, Tecmo a insufflé des capacités bien spécifiques à chacun de ces trois protagonistes. En tant que personnage central du jeu, Rei dispose d’un certain équilibre entre la vitesse et l’attaque. Miku en revanche possède une grande force mentale, ce qui lui permet d’infliger davantage de dégâts chez les fantômes. Sa petite taille lui permet également d’accéder à des lieux généralement inaccessibles. Quant à Kei, il se sert de sa force masculine pour déplacer des objets lourds et de ses connaissances pour déchiffrer des énigmes trop pointilleuses pour nos demoiselles. Chacun possède donc ses propres atouts et handicaps mais puisque le game design a été bien étudié, chaque personnage répond aux attentes de la situation en cours. Inutile donc de chercher un écran de sélection des personnages, les chapitres s’enchaînent et les protagonistes sont imposés. Le seul point commun entre ces individus résident dans leur faculté à passer du monde des rêves - ou devons-nous plutôt dire cauchemars - à la réalité en passant sous la couette. Les allers-retours entre les deux mondes permettent de récupérer de précieuses informations comme ces clichés pris dans la demeure hantée et qu’il convient de faire développer dans la chambre noire une fois de retour dans la demeure de Rei. Sorte de havre de paix, l’appartement des deux jeunes filles permet également au joueur de relâcher son attention et de faire baisser de quelques niveaux son trouillomètre. Pas trop tout de même car nous sommes jamais à l’abri de surprises inattendues.

 

Les griffes de la nuit

 

Ceux qui ont déjà pu jouer aux premiers épisodes retrouveront leurs marques très rapidement. Peut-être un peu trop d’ailleurs. Visuellement très proche de Project Zero II : Crimson Butterfly, Project Zero 3 : The Tormented utilise à peu de choses près les mêmes artifices que ceux de son aîné, à savoir un gameplay basé sur la recherche d’indices en parcourant des centaines de pièces dans un manoir jamais éclairé. Une lampe constamment dans la main, nos trois individus vont devoir évoluer seul avec pour seul attirail "Obscura", le fameux appareil photo dont les clichés sont capables de repousser les attaques des revenants les plus redoutables. De la même manière que par le passé, "Obscura" possède au départ une force de frappe relativement faible. Il ne tient qu’à nous ensuite d’augmenter  ses capacités pour faire face aux Boss de chacun des chapitres. Les points glanés au cours de la partie servent ainsi à faire monter en puissance chacune des parties de l’appareil. De même, les différents types de pellicules ont pour effet d’exorciser avec plus ou moins d’efficacité les spectres qui se présentent à nous. Il est ainsi conseillé de sauvegarder les pellicules les plus puissantes pour les grands combats et se servir uniquement d’une pellicule de type 14 par exemple pour les simples revenants. Inutile de tartiner davantage car vous l’avez d’ores et déjà compris, l’ossature et l’enveloppe charnelle de Project Zero 3 : The Tormented sont à quelques raffinements près identiques au second épisode. Il n’empêche que Tecmo maîtrise son sujet avec brio et même si le joueur expérimenté connaît désormais un peu mieux les trucs et astuces pour ne pas crier à la moindre apparition d’un fantôme, il n’en demeure pas moins une ambiance toujours angoissante et qui réussit une fois encore à faire son petit effet. Et ça, c’est déjà pas mal !




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