Test Professeur Layton vs Phoenix Wright Ace Attorney sur 3DS sur 3DS
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Retrouvez plus bas la suite de notre test de Professeur Layton vs Phoenix Wright Ace Attorney
- Le respect des gameplays des deux licences
- Du renouvellement d'un côté, de nouvelles énigmes de l'autre
- Une histoire très prenante et bien ficelée au final
- Une bonne façon de commencer avec les licences Layton et Ace Attorney
- Visuellement réussi...
- Pas de véritable mix niveau gameplay
- Une difficulté revue à la baisse
- Le déroulement des procès parfois répétitif
- ... même si maintenant on en attend encore plus !
Forcément, pour faire se croiser deux univers aussi différents que ceux du Professeur Layton et d'Ace Attorney, il faut prendre une base scénaristique plutôt neutre, un nouveau terrain de jeu. Dans Professeur Layton VS. Phoenix Wright : Ace Attorney, il s'agira de Labyrinthia, une mystérieuse cité médiévale qui semble n'exister que dans un livre au cœur duquel ont été aspirés d'un côté Layton et son apprenti Luke, et de l'autre Phoenix et Maya, son assistante lors de leurs passages respectifs à Londres. Cet ouvrage aux pouvoirs particuliers est entré dans leurs existences en même temps qu'Aria, une jeune fille originaire de Labyrinthia accusée de sorcellerie par les siens. Nos quatre larrons vont donc allier leurs forces et leurs compétences pour rétablir la vérité face à l'Inquisition, épargner le bûcher à Aria et également éclaircir ces histoires de sorcières, de livres magiques, de gens qui disparaissent et tout le tintouin.
Ensemble dans le récit...
Vous aurez noté que le résumé du scénario du jeu a été considérablement élagué, pour la bonne et simple raison qu'il constitue une de ses grandes qualités (encore une fois), et que ce serait carrément du gâchis de vous en raconter ne serait-ce qu'un peu plus. Si le début peut paraître un petit peu chancelant et décousu en raison des contraintes qu'un cross-over impose, l'aventure trouve vite son rythme et déploie son intrigue et ses mystères avec efficacité, en donnant à chaque chapitre de nouvelles réponses et de nouvelles questions. Les dialogues ont beau être parfois un peu longuets ou répétitifs, ils sont tout de même amplement supportables, et cela en partie car on brûle d'impatience de connaître la suite. Dommage qu'ils n'aient pas été entièrement doublés ; seuls certains passages le sont en plus des traditionnelles cinématiques, jolies et agréables soit dit en passant. La qualité de la réalisation est d'ailleurs globalement à la hauteur, même si les énigmes de Layton ne réclament pas d'immenses ressources visuelles et qu'on aimerait avoir des procès plus vivants et des protagonistes aux animations plus variées désormais...
...Chacun chez soi dans le gameplay
Chaque chapitre alterne donc entre enquêtes/exploration, énigmes et procès. C'est la principale déception de cet opus en tant que cross-over, il ne "croise" pas grand-chose en termes de gameplay. Malgré l'efficacité de chacune des phases de jeu, elles demeurent hermétiques l'une à l'autre durant l'essentiel de la partie (à quelques exceptions près, comme vous allez le découvrir). Level 5 n'a fait que mettre dans un seul et même scénario des énigmes façon Layton et des procès façon Ace Attorney, sans mélanger les deux ingrédients. Dommage, car à côté de cela, les deux jouabilités conservent leurs qualités, en offrant même quelques nouveautés. De ce côté-là, c'est Phoenix Wright qui bénéficie de la plupart des changements. On évoquera tout d'abord la possibilité d'interroger jusqu'à cinq témoins de front, les dépositions des uns pouvant déclencher des réactions (très scriptées) chez les autres. D'autre part, Labyrinthia est une cité médiévale dans laquelle photos, empreintes et autres résidus de technologie n'existent pas, et il faudra faire avec ; tout comme il faudra faire avec la mauvaise foi de témoins plus difficiles à contrer. Un certain renouvellement qui offrira un nouveau point de vue aux habitués, mais qui n'empêche pas une certaine redondance dans le déroulement du procès.
Les pièces SOS sont d'ailleurs beaucoup trop nombreuseset faciles à trouver, réduisant d'autant le niveau de difficulté du soft, qui a déjà été volontairement adouci
Le Professeur Hershel Layton, quant à lui, continue sur les bases qui étaient celles des précédents opus de sa saga, toujours accompagné de son fidèle apprenti Luke Triton. Les parties exploration/enquêtes vous amèneront donc à vous déplacer sur la mini-carte de Labyrinthia, et à explorer ses quartiers à l'aide de l'écran tactile. Vous pourrez ainsi interroger les habitants, obtenir des informations précises ou inutiles et également glaner des pièces SOS qui seront autant d'indices pour vous débloquer face à des énigmes ou des procès particulièrement velus. Celles-ci sont d'ailleurs beaucoup trop nombreuses (trois par tableau, et leur nombre est indiqué à chaque fois, tout comme celui des énigmes cachées) et faciles à trouver, réduisant d'autant le niveau de difficulté du soft, qui a déjà été volontairement adouci. Les 80 casse-têtes du jeu, en lien direct avec l'histoire comme d'habitude, ne sont d'autre part plus accessibles à n'importe quel moment. Le contenu est cependant bel et bien là, avec 20 bonnes heures de jeu, et du contenu supplémentaire à prévoir.