Test Point Blank DS sur DS

Si la série Time Crisis avait su redorer le blason des jeux de tirs aussi bien en Arcade que sur consoles de salon, Namco avait trouvé à l’époque la parade parfaite pour palier au problème de la violence et rameuter à sa cause de plus en plus de joueurs. Ce remède miracle se nommait Point Blank. Le succès étant celui que nous avons connu, plusieurs opus ont fleuri au fil des années jusqu’à ce que la série perde de son charisme avec l’arrivée du monolithe noir et de ses concurrentes. Mais Namco est fin prêt à ressusciter son titre grâce à Nintendo et son incontournable console tactile. N’imaginez pas brancher par je ne sais quel miracle un gun à la machine. Avec cette conversion le G-Con s’est transformé en stylet d'un seul coup de baguette magique. Si l’accessoire change, le concept reste le même, à savoir viser les bonnes cibles, le plus rapidement possible et en évitant les malus qui traînent sur la route. Ce changement important pour la série lui permet également de basculer dans un tout autre genre à savoir la compilation de mini-jeux.

Point break

Il faut savoir qu’à ce niveau-là, la DS fourmille de titres plus ou moins réussis mais qui ne laissent personne indifférent, grâce à leur simplicité de prise en main. Et pour être simple, Point Blank DS l’est particulièrement car les différentes épreuves disponibles ne requièrent pas plus d’une ou deux secondes de jugeote. Les règles sont souvent les mêmes : viser tel objet ou telle icône, éviter de tirer sur certaines cibles ou de se faire toucher par un ennemi. Des tonneaux, des peluches, des canettes, des voyous en carton-pâte, des squelettes, si le choix des cibles est varié, la répétitivité des actions à exécuter tend à rendre le jeu de Namco Bandai Games un tantinet redondant. Et c’est principalement le défaut du mode "Arcade" où l’intérêt réside à améliorer sans cesse son high score malgré une difficulté qui monte crescendo au fil des étapes. S’il en était de même à l’époque de la PSone, le fait de pouvoir continuer après un "Game Over" nuit gravement à la durée de vie du soft. Et par conséquent, on fait très vite le tour des 4 tournois qui nous révèlent en fin de partie nos aptitudes à améliorer. Et oui comme Programme d'Entraînement Cérébral Du Dr. Kawashima : Quel Âge A Votre Cerveau ? ou Cérébrale Académie, Point Blank DS nous fait un récapitulatif de nos performances. Concentration, endurance, jugement, rythme, adresse et matière grise sont gradués dans le but de vous montrer ce que vous valez. Mais cette caractéristique du jeu est accentué en mode "Massage Cérébral" qui propose toute une série de tests sur ces différents points, avec à la clef une comparaison amusante mais qui tombe à plat après Big Brain Academy. Sept épreuves vous attendent et 3 autres sont déblocables et malgré le grand nombre de défis (plus de 40) la sauce ne prend pas. Le gameplay est tellement simple qu’il en devient vite rébarbatif car il s’agit simplement de pointer comme un malade l’écran tactile de la console. Mieux vaut être muni d’une bonne protection d’écran et ne pas être sujet aux crampes ! Certes, au fur et à mesure que la difficulté progresse, les challenges deviennent plus rapides, plus perfides et bourrés de malus à esquiver. Mais quand bien même on n’accroche pas plus que ça. Alors lorsqu’on a terminé la totalité du jeu en  moins d’une heure, on n’a pas forcément envie de repartir pour un tour hormis peut-être en multijoueur où le jeu propose un game sharing avec une seule cartouche. Et puis, défiez ses potes en comparant son meilleur score s’est toujours amusant.