Test également disponible sur : PlayStation 2

Test Onimusha 3 sur PlayStation 2

Test Onimusha 3
La Note
note Onimusha 3 : Demon Siege 14 20

 Finalement, ce Onimusha 3 : Demon Siege a tenu avant tout à satisfaire les inconditionnels de la saga. Ces derniers retrouveront leurs marques sans aucun problème. Pour ceux qui découvrent tout juste la série, aucun obstacle majeur ne viendra freiner leur enthousiasme, si ce n'est la caméra qui n'est pas ajustable; le confort visuel s'en trouve amoindri puisqu'il n'est pas possible d'avoir une vue d'ensemble. Il n'est pas rare que des ennemis que l'on ne voit pas à l'écran nous balancent des attaques de loin sans que l'on puisse vraiment les localiser, un peu rageant. Cela dit, la maniabilité efficace, les graphismes bien fournis et les cinématiques splendides devraient suffire pour séduire les newbies. Reste maintenant à savoir si la plupart des gamers supporteront les caprices du bébé Henri qui sont en décalage par rapport au reste du jeu. Lorsque l'on passe, en quelques secondes, d'une ambiance musicale frôlant le dramatique aux pleurs d'un gosse d'à peine dix ans, c'est une sacrée gifle ! Il s'agit surtout d'un beau gâchis de l'atmosphère sombre que tente parfois d'instaurer Onimusha 3 : Demon Siege qui perd, du coup, de son sérieux malgré la bande son qui est tout simplement magnifique. Dommage que les répliques françaises ne soient pas à la hauteur... Même Jean Reno ne s'en tire pas à merveille dans cet exercice oral. Un point à étudier sérieusement pour Onimusha 4, si Onimusha 4 il y a.


Les plus
  • Les cinématiques
  • Le passage de la 2D à la 3D
  • Les thèmes musicaux
  • La possibilité d'incarner plusieurs personnages
Les moins
  • Les gamineries de Henri Blanc
  • Un gameplay pas toujours précis


Le Test

Digne successeur d'une licence à succès, Onimusha 3 : Demon Siege semble être le fruit d'un savant mélange entre une pincée de Resident Evil et un zeste d'Eternal Darkness : Sanity's Requiem, les persécutions psychologiques en moins.

 


Lorsque Onimusha : Warlords débarqua sur la PlayStation 2 de Sony en 2001, son concept pouvait se résumer ainsi : "Prenez les zombies de Resident Evil, remplacez-les par des samouraïs, et vous obtiendrez une nouvelle franchise appelée Onimusha". Deux années plus tôt, la même remarque avait déjà été faite au sujet de Dino Crisis, un Resident Evil-like à la sauce dinosaure que Capcom avait réussi à imposer avec maestria sur Playstation, première du nom. Cette vision simpliste des choses valable pour le premier épisode de la saga, et un peu moins pour le second, ne l'est plus du tout pour ce qui s'annonce être le dernier chapitre du combat légendaire opposant Samanosuke Akechi à l'immortel Nobunaga Oda. L'une des licences les plus juteuses du développeur nippon a su s'améliorer au fil du temps afin de nous offrir un genre se démarquant totalement de celui du survival horror. Mieux encore, ce Onimusha 3 : Demon Siege semble être le fruit d'un savant mélange entre une pincée de Resident Evil et un zeste d'Eternal Darkness : Sanity's Requiem, les persécutions psychologiques en moins. Et avec cette somptueuse séquence d'introduction en CG (Computer Graphics pour les maniaques) en guise de préface, le hit de Capcom ne pouvait rêver meilleure majuscule ! Le point final sera-t-il aussi magnifique ?

 

Trilogique

 

Généralement, les trilogies sont censées offrir une trame scénaristique homogène et captivante. Fidéliser le public afin qu'il soit réceptif aux aventures du ou des protagonistes, c'est sans doute le but recherché par tout bon écrivain qui se respecte. Malheureusement, ceux de la série Onimusha n'ont pas été aussi performants que les créateurs des périples de Jill Valentine et Chris Redfield. Car, si Samanosuke Akechi était bel et bien présent dans le premier épisode, il a, par la suite, mystérieusement disparu de la circulation, laissant ainsi sa place à Jubei Yagyu dans le second opus. Et, même si l'on retrouve le personnage principal originel dans le label Demon Siege, cette rupture nette dans la continuité des événements donne l'impression de ne pas avoir affaire à une véritable trilogie. En effet, aucun lien ne semble exister entre les trois titres, ce qui est particulièrement dommage pour un conte qui s'étale sur plusieurs années. Entamer la série par Onimusha 2 : Samouraï's Destiny, et la terminer par Onimusha : Warlords après avoir achevé Onimusha 3 : Demon Siege n'altère en rien la compréhension de leurs scénarii respectifs.

 

La saga Onimusha commence en 1560, en plein coeur du Japon médiéval où la guerre fait rage. Deux seigneurs se disputent le règne de l'archipel asiatique et de ses îles environnantes : Yoshimoto Imagawa et l'infâme Nobunaga Oda. Ce dernier va porter une attaque surprise à son rival en l'envahissant directement dans ses cantonnements, au moment le plus propice. Cette ruse va permettre aux quelques 3000 hommes de Nobunaga Oda de venir à bout de la troupe ennemie qui, numériquement, compte pourtant huit fois plus de soldats ! La victoire en poche, Nobunaga Oda possède désormais un domaine et un pouvoir nettement plus grands. Mais, pendant qu'il savoure la mise à mort de Yoshimoto Imagawa, un soldat resté à terre use son dernier souffle pour lui transpercer la gorge d'une flèche bien affûtée. Le futur pire ennemi de Samanosuke Akechi meurt ainsi dans d'atroces souffrances... Un an plus tard, le château d'Inabayama est en proie à de mystérieuses disparitions. Les habitants s'évaporent sans laisser aucune trace. Effrayée par ces derniers événements, la princesse Yuki décide de faire appel à l'aide du courageux Samanosuke Akechi pour tenter de trouver l'origine de tous ces maux. Mais une fois sur place, notre héros japonais se rend compte qu'il est arrivé trop tard : la princesse a, elle aussi, été kidnappée. Dans le même temps, le château est attaqué par une horde de démons dont le chef de file n'est autre qu'un certain.....Nobunaga Oda. Ce dernier a vendu son âme aux Genma pour qu'ils lui offrent une seconde vie et une vengeance sanguinaire. Pour contrer les plans machiavéliques des enfants du diable, les Oni choisissent de remettre à Samanosuke Akechi un gantelet Oni qui lui permet de recueillir les âmes des monstres vaincus. Avec un tel pouvoir entre les mains, il parvient à porter le coup de grâce à Nobunaga Oda, et délivrer la princesse Yuki qui n'est autre que sa cousine. (NDRC : Et à la fin, on sait qui a tiré sur J.R. ?)

 

Retour vers le futur, encore une trilogie

 

Comme nous vous l'avons déjà précisé quelques lignes plus haut, Onimusha 2 : Samouraï's Destiny change complètement de casting puisque le personnage principal n'est plus le même. En 1573, c'est Jubei Yagyu qui se glisse dans la peau du gentil de service, avec cette jolie gueule fidèle aux traits de l'acteur nippon Masadu Matsura. Nobunaga Oda, fraîchement revenu du Royaume des Morts (cela vous étonne ?), poursuit son massacre des villages. Le dernier en date n'est ni plus ni moins la ville natale de notre héros aux yeux bridés. Pour mettre fin aux crimes du Grand Stratéguerre, Jubei Yagyu doit rassembler cinq pierres magiques dont le pouvoir est censé mettre le tyran out of order une fois pour toutes. Encore en coup de mytho de la part de Capcom, car même si l'on en vient à bout à la fin du jeu, il est encore de retour dans ce qui est censé être le troisième et dernier chapitre du roman. 1582, c'est l'année qu'a choisi Samanosuke Akechi pour faire son grand retour dans la série. Onimusha 3 : Demon Siege tente d'exporter la franchise au-delà des frontières japonaises. En effet, la rencontre entre les deux héros du jeu a lieu dans les rues parisiennes, les Champs Elysées version 2004 pour être plus précis. Avec un Samanosuke Akechi projeté dans le futur, et qui est loin de se la jouer Bob Sinclar sur la plus belle avenue du monde, Capcom se paie également le luxe de s'offrir les services de notre Jean Reno national. Incarnant Jacques Blanc dans le jeu, l'acteur français va connaître le chemin inverse de son homologue, puisqu'il sera amené à visiter les lieux d'un Japon du XVIème siècle. Un sacré bon en arrière dans le temps qui n'est pas vraiment du goût du flic français. Ne maniant pas le magnum aussi bien que Nicky Larson, Jacques Blanc se voit confier un gantelet Oni semblable à celui que porte Samanosuke Akechi. Deux héros différents, deux époques différentes, mais un seul et même but : éliminer Nobunaga Oda.

 

Le scénario de Onimusha 3 : Demon Siege ne se résume pas à la seule évolution parallèle des deux justiciers. Des personnages secondaires tels que Henri Blanc, Michelle Aubert, Ako, Guildenstern ou bien encore Ranmaru Mori viennent se greffer tout autour de la trame principale afin de nous faire suivre d'autres intrigues annexes non dénuées d'intérêt. Certains penseront que l'on frôle les histoires de gamin avec les chichis du petit Blanc, sans doute parce que l'on a marre de voir les mêmes clichés selon lesquels les enfants refusent d'oublier leur mère défunte; et de voir leur papounet refaire sa vie avec une autre...




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