Test également disponible sur : DS

Test Metal Slug 7

Test Metal Slug 7
La Note
note Metal Slug 7 13 20

Septième itération d’une série qui a du mal à se renouveler, Metal Slug 7 déçoit un peu, il faut bien le reconnaître. Reprenant malgré tout les ingrédients de l’opus précédent, le titre de SNK Playmore se contente d’appliquer une règle désormais connue de tous, et n’arrive donc jamais à nous surprendre. Certes, nous avons gagné deux niveaux supplémentaires, ce qui a le mérite de prolonger un peu plus le plaisir, mais la réalisation, identique depuis les débuts de la saga, le bestiaire inchangé et l’absence d’idées fraîches, font de ce titre l’épisode le moins intéressant de toute la franchise. Espérons toutefois qu’il s’agisse d’un épisode de transition et rêvons, pourquoi pas, à un futur plus enthousiasmant avec une réalisation en HD, réutilisant les graphismes splendides de The King of Fighters XII.


Les plus
  • Défouloir grisant
  • Possibilité de switcher d'armes
  • Les aptitudes propres à chaque soldat
  • 7 niveaux au lieu des 5 habituels
  • Metal Slug dans la poche
  • Réalisation toujours aussi charmante…
Les moins
  • …mais qui n'a jamais évolué
  • Le bestiaire, inchangé depuis le début
  • Des niveaux sans génie
  • Des boss peu inspirés
  • Quelques ralentissements tout de même
  • Fonctionnalités de la DS non-utilisées
  • Où est passé le coop' ?
  • Moins fun que d'habitude


Le Test

Deux longues années, c’est le temps qu’il s’est écoulé entre le précédent épisode de Metal Slug et celui-ci. Si la série avait pour habitude de squatter la Neo Geo puis la PlayStation 2, au moment de sa reconversion, elle a décidé désormais d’être exclusive à la DS, du moins pour ce septième volet. Pour leur grand retour sur le devant de la scène, Marco, Tarma, Fio, Eri et les deux militaires de l’équipe Ikari ont-ils enfilé leur plus beau treillis ? Rien n’est moins sûr…


On a beau lui trouver toutes les qualités du monde, il faut bien admettre que la saga Metal Slug n’a finalement que très peu évolué. Moteur graphique identique depuis sa création, bestiaire à peine renouvelé, quelques armes vraiment nouvelles, il n’y a guère que le gameplay qui a gagné en intérêt, surtout depuis Metal Slug 6 et l’arrivée de Ralph et de Clark dans le casting. Car pour ceux qui ont raté le coche, sachez que depuis cet opus, les protagonistes ne se contentent plus de tirer à tout bout de champ sans la moindre réflexion. Désormais, chacun des soldats jouables disposent de capacités propres, qu’on distingue soit par une efficacité plus accrue des armes à feu (Marco), soit en transportant deux fois plus de grenades que les autres (Eri), soit par une augmentation de la puissance de feu (Tarma), soit en ayant d’emblée une arme lourde (Fio), soit en rendant l’âme après avoir reçu deux tirs (Ralph) ou soit en ayant la possibilité de projeter les ennemis au loin (Clark). Bref, autant de spécificités qui obligent un tant soit peu le joueur à porter son choix en fonction de ces compétences et ses préférences. Parmi les nouveautés reprises de Metal Slug 6 et qui semblent désormais faire partie intégrante de la nouvelle approche du label, il est toujours possible de stocker deux armes et de les permuter en appuyant sur la touche de tranche R. De même, une petite jauge, située en bas à gauche de l’écran, permet de multiplier ses points, jusqu’à 16 fois la mise principale. Pour ce faire, il faut continuellement attaquer l’ennemi en un temps limité pour que la jauge atteigne son paroxysme, à savoir le stade Max.

 

Soldats, au rapport !

 

Rien de bien neuf en soi, si ce n’est que cette règle est appliquée pour la seconde fois consécutive, et ce que certains puristes du genre renient au plus haut point. Toutefois, SNK Playmore prend le soin de faire évoluer le concept, tout comme cette envie de prolonger le plaisir en ajoutant deux niveaux supplémentaires. Des cinq stages habituels (et propres à la franchise), nous sommes passés à sept. Certains oseraient presque sortir le cigare de son étui et sabrer le champagne pour cela, mais si nous avons gagné en durée de vie, on a perdu en fun et en génie. Il est loin le temps où chaque niveau, chaque parcelle de pixels étaient travaillés avec le plus grand soin. Les transformations en zombies ou en singe qu’on avait l’habitude de découvrir depuis Metal Slug 3 ne sont plus d’actualité et on avance en dézinguant l’ennemi sans grande passion. De même, l’arsenal et les véhicules pilotables dans le jeu sont repris des précédents opus, avec la disparition de certains d’entre eux. Attention toutefois, Metal Slug est loin d’être une anomalie à jeter par la fenêtre, loin de là ; mais on constate que le génie d’antan n’est plus qu’un vieux souvenir et que le label est en passe de s’essouffler grandement. D’ailleurs, en faisant le choix de passer sa licence sur console portable, DS de surcroît, prouve bien que SNK Playmore a d’autres ambitions pour Metal Slug. On pourrait appeler ça de la régression, c’est d’ailleurs le sentiment qui émane de notre rédaction, mais on est persuadé que la franchise mérite un avenir beaucoup plus radieux que ça. D’ici là, Metal Slug 7 reste cependant un défouloir grisant, surtout lorsqu’il devient nomade et à un prix raisonnable.





Réagir à cet article Réagir à cet article


Autres articles

Metal Slug 7 SNK Playmore donne signe de vie de Metal Slug 7 avec un nouveau trailer que voici. 18/10/2008, 03:49
Metal Slug 7 : un trailer pour la route Disponible depuis cet été au Japon, Metal Slug 7 prépare sa sortie aux Etats-Unis et en Europe et se dévoile à travers ce nouveau trailer. 7 | 17/10/2008, 19:32

Metal Slug 7 30/09/2008, 12:01