Test Mario Party Advance sur Game Boy

Mario fait du kart, Mario fait du tennis, Mario fait du basket, Mario fait du foot, Mario danse. Si le plombier moustachu mange à tous les râteliers, on peut au moins lui reconnaître son coté sportif. Jamais essoufflé, même après déjà six Mario Party sur GameCube, le voilà qui remet le couvert sur portable avec Mario Party Advance.

I’m a poor lonesome plumber

Si le plateau du jeu de l’oie qui a fait le succès de la série est toujours présent, vous serez désormais seul sur celui-ci. Après avoir choisi l’un des quatre personnages disponibles (Mario, Luigi, Princesse Peach et Yoshi of course), vous voilà largué dans un coin de Champiville, où Bowser aura au préalable éparpillé nombre de mini-jeux et de gadgets Katatrucs à récupérer. Pour vous déplacer sur le plateau et réaliser les différentes quêtes disponibles, vous aurez alors à votre disposition quelques champignons en guise de dés. Très limités dans le nombre, pour le peu qu’on ai peu de chance au tirage, cela va en condamner plus d’un à enchaîner parties sur parties pour avancer correctement. Heureusement certaines cases défis et des épreuves régulières viendront offrir l’occasion d’en gagner de nouveaux. Attention toutefois à ne pas les rater, car ces mini-jeux se révèlent être les plus importants et les tenants d’une partie sinon vite écourtée.

Get the party started

Alors que la majorité des gadgets seront gagnés en fin de mini-jeu, d’autres sont détenus par Bowser lui-même. Pour récupérer ces gadgets, vous devrez, en accomplissant un nombre minimum de quêtes dans Champiville, ouvrir les célèbres tuyaux permettant de rejoindre les différentes planques du célèbre méchant. On découvre alors tout un tas de mini-jeux lors de l’aventure imposée, et si ceux-ci sont variés et toujours simples à prendre en main, le manque de concurrent sur la plupart d’entre eux rompt avec l’esprit de la série. On se retrouve bien seul alors lors des courses d’obstacles, de chasse aux lapins, ou d’enquêtes et quizz en tout genre, avec pour unique but de débloquer les jeux et obtenir les fameux Katatrucs. Mais kézako exactement un Katatruc ? Sous ce nom enfantin se cachent en fait ce qu’on leur pourrait appeler de simples économiseurs d’écrans interactifs pour GBA. D’un intérêt avoisinant le zéro absolu, ceux-ci seront oubliés plus vite qu’ils n’auront été débloqués. Heureusement, Mario Party oblige, le mode multijoueur reste plus intéressant et l’on peut même jouer à quatre sur une seule console dans différentes épreuves, ou encore s’échanger les gadgets et jeux débloqués. Chaque joueur dispose alors d’une zone particulière de la console en guise de contrôleur (gâchette gauche, gâchette droite, croix et boutons AB). Le rapprochement aussi bien physique que virtuel autour de ces jeux à 4 nous rappelle enfin que nous sommes dans un Mario Party, et l’on s’amuse (même si ce n’est que quelques minutes) à se renvoyer la balle dans un flipper à 4 ou encore à gober les mouches dans une sortes d’Hyppogloutons sur console. Une bouée de sauvetage providentielle qui sauve le titre de la noyade.

Partant d’une bonne intention, Mario Party Advance n’a finalement de la série presque que le nom, et si l’on retrouve bien Mario, Luigi, Peach et Yoshi, ceux-ci ne sont que trop peu amenés à se rencontrer, réduisant le titre à une simple succession de mini jeux en solo, aussi sympathiques soient-ils. Cette adaptation pour la GBA montre alors trop rapidement ses limites et, à part l’aspect multijoueurs, si vous cherchez une compilation de mini-jeux, nous ne pouvons que vous recommander l’excellent WarioWare à l’ambiance beaucoup plus fun.