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L.A. Rush sur PSP étant la transposition parfaite de la version consoles de salon, le résultat est donc identique. Enfin presque. Il y a bien évidemment l'ajout inattendu du mode "Arènes Cascades" qui permet de s’amuser à réaliser des figures improbables avec sa voiture, mais cela reste bien anecdotique. Sans compter qu'on a perdu au passage la densité du trafic et quelques aspects du gameplay pourtant intéressants au départ. Malgré des intentions fort louables, L.A. Rush ne peut éviter l’accident, la faute à des lacunes de pilotage, des erreurs de game design et un manque de variété bien trop flagrant. Dommage car l’habillage est assez séduisant.
- Une bonne reproduction de Los Angeles
- De bonnes sensations de vitesse
- Ce côté bourrin
- Où sont passés les accidents spectaculaires ?
- Un trafic revu à la baisse
- Manque flagrant de variété
- Pilotage en demi-teinte
- I.A. incohérente
- Des palmiers invisibles
- Rapidement lassant
- Bolides peu séduisants
- Mode Arènes Cascades anecdotique
Un an après sa prestation sur consoles de salon, L.A. Rush déboule finalement sur PSP dans une version qu’on imaginait quasi identique. Seulement voilà, pour s’adapter au format miniature, les développeurs ont dû faire l’impasse sur certains aspects du jeu. Dommage qu’ils fassent partie des qualités du titre original…
Jusqu’à maintenant, tout semblait sourire à Trickz, ce jeune des cités devenu en l’espace de quelques années une figure emblématique du monde de la course automobile. Fort de ses talents de pilote, le jeune homme s’est taillé un empire digne de Jay Kay et de son garage truffé de Ferrari et autres Lamborghini. Malheureusement, son arrogance et son côté m’as-tu vu lui a joué des tours. Après s’être pris verbalement avec Lidell, un de ces gars aux multiples connexions, Trickz verra les huissiers lui confisquer tout son bien, maison y compris. Pas découragé pour autant, le lascar décide de reprendre le volant et de gravir à nouveau les échelons pour récupérer ce qui lui appartient. C’est donc à partir de cette trame que Midway nous propose de parcourir les grandes ruelles de la ville de Los Angeles, la ville cliché du rêve américain.
Sea, cars & sun
Hollywood, Santa Monica, Beverly Hills, Downtown, Longbeach, aucun doute possible, nous sommes bien au beau milieu de Los Angeles, l’une des villes les plus représentatives de la côte ouest américaines. Ses highways, son soleil ubiquiste, ses palmiers par milliers et ses nombreuses filles toujours plus sexy les unes que les autres lui confèrent un cachet unique. C’est dans ce cadre idyllique (pour certains) que Midway nous propose de conduire des bolides survitaminés sans jamais relever le pied de l’accélérateur. Une reproduction assez fidèle de la cité des anges même si en y regardant de plus près, le titre aurait gagné en finesse. D’autant que sur PSP, la réalisation a été revue à la baisse. Si le frame-rate est plutôt correct, où se demande bien où est passé le trafic pourtant dense de la version consoles de salon. Les développeurs ont dû revoir certains aspects à la baisse et ça se ressent irrémédiablement. Où sont passés également les accidents qui étaient pourtant l’une des grandes qualités de la version console de salon ? Des aspects du gameplay intéressants et qui ont été sucrés en passant au format PSP. En échange, on gagne un mode Arènes Cascades qui permet d'envoyer son bolide en l'air pour des figures acrobatiques de folie. Manque de peau, ce mode supplémentaire n'apporte rien de bien intéressant et on s'en lasse au bout de quelques minutes de jeu. Dur.
Juice up and flyin' high
Si certaines lignes droites (et il y en a pas mal dans les rues de Los Angeles) permettent d’apprécier les sensations de vitesse, le pilotage dans L.A. Rush est plutôt mi-figue mi-raisin. Evidemment orienté arcade, le pilotage n’en reste pas moins douteux quant à certaines fonctionnalités. Le freinage et les dérapages sont bien trop pointilleux pour apprécier pleinement qu’on imagine loin de la réalité. Les véhicules donnent l’impression de traîner leur pare-choc arrière tant et si bien qu’on a plus de chance de se retrouver le nez dans le volant que d’appréhender un virage comme il faut. Pour compenser ce problème, les concepteurs chez Midway ont décidé d’être clément concernant la physique de certains éléments du décor tels que les arbres par exemple. Inutile de braquer le volant sur la droite ou la gauche si un palmier venait à se trouver sur votre route, le bolide glissera sur les côtés comme une goutte d’eau caresse la texture d’une feuille durant sa chute. Nul besoin de chercher une quelconque logique dans ce choix, il n’y en a pas ! D’un autre côté, pas facile également de comprendre le raisonnement de l’intelligence artificielle du jeu. Si les patrouilles de flics s’avèrent coriaces au point de vous prendre en sandwich pour exploser votre moteur, les véhicules civils ne se donnent même pas la peine de freiner ou de nous contourner pour éviter l’accident. Il ne faudra malheureusement pas compter sur le nombre d’épreuves qui se contentent d’alterner entre courses imposées et vol de voitures. Ne soyez donc pas étonné d’être rapidement lassé par un concept pourtant attrayant aux premiers abords.