Test également disponible sur : Xbox - PlayStation 2

Test L.A. Rush sur PlayStation 2

Test L.A. Rush
La Note
note L.A. Rush 11 20

Malgré des intentions fort louables et des qualités que certains grands noms de la course automobile ne possèdent même pas, L.A. Rush ne peut éviter l’accident, la faute à des lacunes de pilotage, des erreurs de game design et un manque de variété bien trop flagrant. Dommage car l’habillage est assez séduisant.


Les plus
  • Une bonne reproduction de Los Angeles
  • La densité du trafic
  • Des accidents spectaculaires
  • De bonnes sensations de vitesse
  • Ce côté bourrin
Les moins
  • Manque flagrant de variété
  • Pilotage en demi-teinte
  • I.A. incohérente
  • Des palmiers invisibles
  • Rapidement lassant
  • Bolides peu séduisants


Le Test

Surfant sur la vague des jeux de courses automobiles au succès assuré tels que Midnight Club et Need For Speed Underground, Midway se lance à son tour à la conquête du bitume à grands renforts de babes, de grosses cylindrées et d’accidents spectaculaires. Le résultat est-il de qualité ? Voici notre verdict.


Jusqu’à maintenant, tout semblait sourire à Trickz, ce jeune des cités devenu en l’espace de quelques années une figure emblématique du monde de la course automobile. Fort de ses talents de pilote, le jeune homme s’est taillé un empire digne de Jay Kay et de son garage truffé de Ferrari et autres Lamborghini. Malheureusement, son arrogance et son côté m’as-tu vu lui a joué des tours. Après s’être pris verbalement avec Lidell, un de ces gars aux multiples connexions, Trickz verra les huissiers lui confisquer tout son bien, maison y compris. Pas découragé pour autant, le lascar décide de reprendre le volant et de gravir à nouveau les échelons pour récupérer ce qui lui appartient. C’est donc à partir de cette trame que Midway nous propose de parcourir les grandes ruelles de la ville de Los Angeles, la ville cliché du rêve américain.

 

Sea, cars & sun

 

Hollywood, Santa Monica, Beverly Hills, Downtown, Longbeach, aucun doute possible, nous sommes bien au beau milieu de Los Angeles, l’une des villes les plus représentatives de la côte ouest américaines. Ses highways, son soleil ubiquiste, ses palmiers par milliers et ses nombreuses filles toujours plus sexy les unes que les autres lui confèrent un cachet unique. C’est dans ce cadre idyllique (pour certains) que Midway nous propose de conduire des bolides survitaminés sans jamais relever le pied de l’accélérateur. Une reproduction assez fidèle de la cité des anges même si en y regardant de plus près, le titre aurait gagné en finesse. Mais ne lui jetons pas la pierre immédiatement, L.A. Rush possède certaines qualités que d’autres bulldozers en la matière ne possèdent même pas. Le trafic par exemple est l’un des points forts du titre de Midway qui affiche une densité rarement vue dans un jeu de courses. Véhicules comme piétons, on n’est jamais à l’abri d’un accrochage ou pire encore d’un accident. Un élément à prendre en compte tenu du pourcentage relativement élevé à se manger un autobus sur le flanc ou de rentrer dans le pare-choc d’un autre véhicule. C’est d’ailleurs l’une des particularités que Midway a décidé de mettre en avant, histoire d’essayer de se mettre à la hauteur des autres mastodontes du genre. Et pour le coup, c’est plutôt réussi. Angles de vue dynamique, mode ralenti saupoudré d’une pincée d’effet de blur et carrosseries qui volent en éclat, pour peu on se croirait presque dans Burnout. Une comparaison donc flatteuse. Dommage que pour le reste, L.A. Rush peine à convaincre et à se démarquer surtout.

 

Juiced up and flyin' high

 

Si certaines lignes droites (et il y en a pas mal dans les rues de Los Angeles) permettent d’apprécier les sensations de vitesse, le pilotage dans L.A. Rush est plutôt mi-figue mi-raisin. Evidemment orienté arcade, le pilotage n’en reste pas moins douteux quant à certaines fonctionnalités. Le freinage et les dérapages sont bien trop pointilleux pour apprécier pleinement qu’on imagine loin de la réalité. Les véhicules donnent l’impression de traîner leur pare-choc arrière tant et si bien qu’on a plus de chance de se retrouver le nez dans le volant que d’appréhender un virage comme il faut. Pour compenser ce problème, les concepteurs chez Midway ont décidé d’être clément concernant la physique de certains éléments du décor tels que les arbres par exemple. Inutile de braquer le volant sur la droite ou la gauche si un palmier venait à se trouver sur votre route, le bolide glissera sur les côtés comme une goutte d’eau caresse la texture d’une feuille durant sa chute. Nul besoin de chercher une quelconque logique dans ce choix, il n’y en a pas ! D’un autre côté, pas facile également de comprendre le raisonnement de l’intelligence artificielle du jeu. Si les patrouilles de flics s’avèrent coriaces au point de vous prendre en sandwich pour exploser votre moteur, les véhicules civils ne se donnent même pas la peine de freiner ou de nous contourner pour éviter l’accident. Il ne faudra malheureusement pas compter sur le nombre d’épreuves qui se contentent d’alterner entre courses imposées et vol de voitures. Ne soyez donc pas étonné d’être rapidement lassé par un concept pourtant attrayant aux premiers abords.




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