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L’Entraîneur 2007 se veut très accessible. Les modules d’entraînement peuvent se composer en deux coups de clics et on peut même remporter une rencontre sans trop de préparations stratégiques. Les néophytes ne se tireront donc pas les cheveux à tout paramétrer. Grâce à son système de navigation agréablement simplifiée, ce titre devient enfin une alternative potable de ce type de jeu sur console de salon. On regrette tout de même l’absence du Prozone et surtout de la mise à jour de la base de donnée pour une sortie aussi tardive.
- Un système de navigation enfin agréable sur consoles
- Où est passé le Prozone ?
- Pas de mises à jour de la base de donnée
- Marché des transferts irréaliste
- Toujours des incohérences au niveau des matchs.
- Sauvegarde gourmande en mémoire
L’Entraîneur est aujourd’hui une série dont le prestige s’est envolé en même temps que ses développeurs, c'est-à-dire en 2004. Avide de son glorieux passé, la série fait aujourd’hui un petit bond en avant pour sa troisième sortie sur consoles de salon et plus particulièrement sur PS2, mais aussi sur PSP. Peine perdue ou pari réussi ?
Repartir de zéro n’est pas une chose aisée et une licence de gestion footballistique solide ne peut se construire que sur la durée. Un défi que Eidos s’est juré de relever pour la troisième fois pour une série qui débarque dans toutes les bonnes crémeries et placée sous la tutelle de Beautiful Games Studio. Si la version PC avait réussi cette fois à s’aligner dans les starting-blocks dès le début de la saison, la version PS2 a traîné sérieusement des pieds pour ne pointer le bout de son nez qu'au moins de mars dernier. La formule a été remaniée pour l’occasion mais la base de données n’a absolument pas été mise à jour. Un comble tout de même ! Un défaut que les puristes pourront rattraper par un autre : les joueurs se laissent trop facilement happés par l’argent et peuvent même quitter une sélection prestigieuse pour aller exercer leur art dans un club de seconde catégorie.
Le ballon dort
Après avoir défini votre plaisir, vous avez la possibilité de prendre en main le club de votre choix parmi les 26 championnats représentés. C’est autant que l’année précédente mais c’est surtout moitié moins que ceux proposés dans Football Manager 2007. Ne lui jetons pas non plus la pierre car rares sont les joueurs à préférer lancer leur carrière dans un championnat exotique et ils sont encore moins nombreux à s’exercer à tous ceux proposés. Si la base de données se suffit à elle-même, elle tient également compte du mercato estival. Les principales ligues sont donc correctement mises à jour mais il subsiste quelques erreurs dans les divisions inférieures. Certaines statistiques semblent un peu incohérentes voire fantaisistes et l’historique de bon nombre de joueurs est incomplet. Par contre, il est désormais possible d’être nommé sélectionneur d’une équipe nationale et cerise sur le gâteau, de cumuler les casquettes entre cette fonction et celle d’entraîneur d’un club. La série était réputée injouable sur consoles de salon mais les développeurs nous prouvent que ce type de jeu peut tout de même avoir un avenir sur ce support. Pour cela, l’interface a été repensée avec plus de couleurs et une navigation plus claire et plus souple. Les tranches de la manette permettent de switcher aisément entre chaque menu et on ne perd pas ainsi plusieurs minutes à chercher l’option qui nous intéresse comme c’était le cas auparavant. Si depuis l’année dernière, les matchs étaient représentés tout en 3D – le rendu des joueurs ressemblant davantage à des pièces de Subbuteo qu’autre chose mais cela n’est pas un reproche – on se souvient surtout qu’ils étaient souvent très brouillons et que de nombreuses actions de jeu frisaient l’incohérence. L’entraîneur