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Malgré le champ libre que leur ont laissé Sega et Eurocom en délaissant la PSP, Ghostlight et The Code Monkeys n’ont pas été en mesure de fournir un produit incontournable. Outre les considérations physiques parfois risibles de nos athlètes virtuels, on retiendra surtout l’incapacité de International Athletics à nous tenir en haleine plus de quelques minutes. Bien trop facile pour espérer faire des heureux en solo, le titre se loupe également sur la partie multijoueur, vierge de tout game sharing. Bref, mieux vaut chercher son bonheur sur un autre support.
- Prise en main impeccable
- Evite les doublons grossiers
- Pas bien joli
- Beaucoup trop facile pour offrir un réel intérêt
- Marge de progression inexistante
- Gestion physique des sportifs peu crédible
- Manque de technicité
- Peut faire mal à a console
Il fallait bien que ça arrive. Orpheline jusqu’à maintenant de tout représentant vidéoludique – officiel ou non – des Jeux Olympiques de Pékin, la PSP se dote donc d’un UMD que l’on qualifiera naturellement d’opportuniste. Honnêtement, on n’en voudrait pas à The Code Monkeys s’il s’était donné un peu plus de mal, mais force est de constater que leur International Athletics ne prend pas le risque de se déchirer un muscle pour écraser une concurrence inexistante. Pour commencer, il fait partie de ces titres qui ne pousseront pas la console dans ses derniers retranchements. Même si l’on ne criera pas à la catastrophe pour un jeu de ce type, il faut bien reconnaître qu’il souffre de quelques carences physiques assez choquantes en fonction des disciplines auxquelles on s’adonne. Dans le 1 500 mètres par exemple, c’est avec un certain étonnement que l’on observe les jambes de notre athlète changer radicalement de morphologie, sans aucune raison apparente. Dans le même ordre d’idée, les réceptions complètement raides lors des épreuves de saut ont de quoi décrocher un petit rictus un brin moqueur. Parce qu’il faut bien vous parler du gameplay, inutile de préciser qu'International Athletics ne réinvente pas le genre, même si l’on peut noter quelques efforts à ce niveau-là. A l’inverse d’un Summer Athletics, le titre évite la facilité grossière des épreuves jumelles – voire quadruplées pour le titre de 49Games – en offrant toujours des petites variantes qui font plaisir à voir. Malheureusement, ce petit plus ne suffit pas à en faire un titre efficace. Loin de là. International Athletics souffre d’un manque criant de difficulté, réduisant pour le coup tout intérêt sur la longueur. La prise en main se veut tellement simpliste qu’il ne suffit pas plus de quelques essais avant de collectionner les médailles et de pulvériser les records à la chaîne; même dans un mode de difficulté élevé. Les habitués du genre rétorqueront alors que le multijoueur est le principal attrait de ce type de jeu, ce à quoi nous leur répondront que le game sharing est au placard. Avec cette option incluse dans l’UMD, International Athletics aurait pu contenter les moins exigeants, mais en l’état, il fait surtout figure de piège qu’il serait judicieux d’éviter.