Test Godzilla : Save The Earth

Un mythe s’écroule

Et oui, Godzilla, c’est un nom super mythique ! Rappelez-vous tous ces monstres super débiles qui sautaient sur le groin de notre super héros bridé préféré : X-or, Spectroman, Bioman… Que de nostalgie à l’évocation de nos héros jaunes favoris. Pour les plus jeunes au premier rang dont ces noms n’évoquent pas grand chose, je vous dirais, « Les Power Rangers vous voyez ? Oui, bah les autres ce sont les ancêtres mais version old school, sans concessions à notre époque pour nous les vieux ». Donc Godzilla, c’est le truc culte au Japon qui a donné naissance à tous ces super monstres débiles où un acteur s’agite dans son costume en caoutchouc au milieu de building en cartons. Bref, c’est du super jouissif sur le papier. En plus dans la série originale, il vient taper d’autres supers monstres sortis des abîmes de la terre ou alors venus de l’espace. Et les monstres, c’est du style Mothra, la mite géante (non, non ne rigolez pas s’il vous plait…), King Ghidorah (une grosse hydre) ou Rodan (un gros mais très gros ptéranodon).

Tout ça pour…

Pour une bouse ! N’ayons pas peur des mots ! Rien à sauver ou presque dans cette parodie à peine digne d’un sous-programme estampillé AB production. Evidement je passe sous silence le scénario du titre car on se doute que là, on peut passer son chemin. Des graphismes qui datent de la PSOne, une animation moins bonne que celle du cascadeur dans son costume, et une liste de coups minables à faire hurler de rire un fan de chez SNK ou chez Capcom. Le seul point positif de ce titre est le nombre de monstres présent (une vingtaine mais dont une bonne partie sont des déclinaisons des principaux monstres).

Bref, oubliez ce jeu comme vous avez oublié ce gros navet de film (NDMaxime : j'en connais qui ont aimé le film, sic) avec notre Jean Reno national (avec dedans un des plus gros cliché existant, le français qui râle tout le temps à la recherche perpétuelle d’un café décent aux USA…). Vous voulez du Godzilla, du gros, du lourd qui tache ? Allez donc au vidéoclub du coin de votre rue et louez-vous un des vieux films japonais d’époque ou regardez en boucle vos cassettes de série japonaise du Club Dorothée. Ici, y a plus rien à voir.