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- La qualité de la réalisation
- La présence de classes et de grades
- Jeu en ligne gratuit
- Grosse communauté de joueurs
- Gourmand en ressources
- Pas assez de cartes (seulement 12)
- Solo inintéressant
- Interface de connexion brouillonne
Cette fois, terminées les extensions en pagaille de Battlefield ou les pseudo spin-off, les développeurs danois de Dice remettent le couvert pour une véritable suite, logiquement intitulée Battlefield 2. Trois ans d’effort auront-ils été suffisant pour mettre en ligne la simulation de guerre la plus aboutie ?
Pour ceux qui découvrent la franchise Battlefield pour la première fois, sachez que cette simulation de guerre permet jusqu’à 64 joueurs simultanés de jouer en ligne. Certes, un mode solo est disponible mais quel est l’intérêt de jouer contre des bots quand ceux-ci sont navrants ? Ils vous tirent dessus ou vous écrasent sans vergogne. Bien me direz-vous ? Non, car en fait ce sont vos coéquipiers dont je parlais… Bref, jeter un œil au solo permet de voir comment marche le titre, mais les joueurs habitués à la série iront directement jouer en ligne et ils n’auront que trop raison ! Le mode "Conquête" fait en effet le charme et la force du titre, et on prend vite plaisir à capturer les points stratégiques des cartes proposées. Ceux-ci vous permettront d’accéder aux véhicules qui y sont liés et de réapparaître à cet endroit en cas de chute pendant le combat. Plus votre équipe obtient de points et plus vos adversaires perdent de tickets. Quand on sait que ces points permettent de revenir sur le champ de bataille, on s’empressera de mettre à néant les stocks ennemis pour afficher le fameux Game Over. Le timer aura aussi son rôle dans le comptabilisation des points, et ce n’est qu’après avoir pris en compte la durée des points tenus, de ceux capturés et de ceux perdus que le gagnant de la manche pourra être proclamé. Simple et efficace.
Avez-vous fait vos classes ?
Dans Battlefield 2, exit les Nazis et les Vietnamiens, place à la modernité face à une armée chinoise au top de sa forme, une armée islamiste particulièrement hargneuse ou encore nos fiers G.I. américains. Ne cherchez pas une armée plus forte qu’une autre, il n’y en a tout simplement pas. Les véhicules de chacun se valent et les classes sont identiques. Dorénavant disponibles au nombre de sept, ces classes vous permettront de choisir entre les forces spéciales, les sapeurs (spécialistes de la démolition et de la réparation), les antichars, les médecins, le soutien (mitrailleuse lourde et distributeur de munitions), les snipers et enfin les troupes d’assaut. Ces classes sont particulièrement balancées et équilibrent la balance parfaitement. Les meilleures parties sont alors celles où les classes sont les plus variées pour affronter vos ennemis en profitant du large panel de solutions possibles. Une fois votre classe choisie et votre escouade de 6 soldats montée, vous allez pouvoir admirer la chaîne logistique d’une information sur un champ de bataille. Le commandant accède en effet à une carte stratégique et peut directement influer sur le champ de bataille. Envoyer un drone de reconnaissance, commander un tir d’artillerie sur une position, larguer du matériel de soins et des munitions, tels seront les ordres donnés au commandant qui assurera lui-même le passage d’informations aux chefs d’escouade. Ceux-ci transmettront alors le tout aux plus classés qui à leur tour contacteront les soldats de base. Un processus efficace qui a le mérite de participer à l’ambiance et de rendre Battlefield 2 totalement immersif. En jouant sur les serveurs acceptant le classement des joueurs en compte, vous pourrez alors prendre du gallon via vos actions individuelles et collectives, et ainsi prétendre à un poste de chef d’escouade, voire de commandant du camp durant la partie. Attention toutefois, si vos actions en tant que haut gradé ne satisferont pas votre équipe, celle-ci pourra toujours vous rétrograder et promouvoir un autre soldat via un simple système de votes.
Piéton or not piéton ?
Comme dans tout Battlefield qui se respecte, le jeu ne serait rien sans les multiples véhicules présents. Bateaux, avions de chasses, hélicoptères de troupes ou de combat, blindés légers ou lourds, jeeps etc, les choix sont variés et tous les véhicules (ou presque) offrent la possibilité de grimper à plusieurs dedans. Quelle éclate alors de foncer sur ces proies pendant que les collègues défouraillent à tout va sur les cibles qui s’offrent à nous au fur et à mesure. Evidement, un blindé laisse peu de chances de survie à un piéton, mais de bonnes mines ou une roquette antichar reste toujours efficace face à ces véhicules. Si diriger les véhicules terrestres ou marins ne pose pas de soucis, il est toujours plus délicat de s’en prendre aux avions et surtout aux hélicoptères, demandant une certaine dextérité. Tandis que certains s’écraseront de manière répétitive, d’autres excelleront dans leurs manœuvres après avoir sûrement persévérer un long moment.
La guerre est totale
Tout ça est bien joli, mais que vaut la partie technique du monstre ? Si les autres Battlefield accusaient le coup g
Sans trop de nouveautés au final, Battlefield 2 arrive tout de même à rester plus accrocheur que jamais. La qualité de réalisation est au top et l’introduction du commandant et des chefs d’escouade apporte la touche de macro-gestion qu’il manquait jusque là pour convaincre complètement. Si vous aimez être sur un champ de bataille virtuel où les obus pleuvent, que vous aimez voir vos camarades courir dans les coins en mitraillant à tout va, que vous adorez les duels aériens au dessus de votre tête pendant que des blindés surgissent de derrière en crachant leurs obus, alors il n’y a pas photo, Battlefield 2 est fait pour vous.