Test également disponible sur : PSP

Test Gods Eater Burst sur PSP

Test Gods Eater Burst
La Note
note Gods Eater Burst 14 20

Sans pour autant faire de l'ombre à la série des Monster Hunter, Gods Eater Burst est une bonne alternative pour découvrir le genre. Avec son bestiaire varié, une personnalisation des armes très complète, des combats dynamiques et un effort fait du point de vue du scénario, le titre de Bandai Namco Games détient d'ores et déjà de bonnes bases pour menacer l'hégémonie détenue par la saga de Capcom. Gods Eater Burst possède bien sûr quelques erreurs de jeunesse avec des niveaux peu nombreux, une visée à l'arme à feu loin d'être intuitive et des combats qui à la longue ne proposent pas de réelle difficulté, mais rien de vraiment rédhibitoire.


Les plus
  • Un scénario sympathique
  • Un bestiaire complet et original
  • Une personnalisation des armes complète
  • Une jouabilité à l'épée intuitive
  • Le God Arc affamé
Les moins
  • Des niveaux peu nombreux
  • Une visée à l'arme à feu à revoir
  • Redondance des missions sur la longueur


Le Test

La chasse aux monstres est officiellement ouverte. Après Square Enix qui a essayé en vain de monter sur le trône de Capcom avec Lord of Arcana, c'est au tour de Bandai Namco Games de tenter sa chance avec un nouveau Monster Hunter-like. Cet épisode, disponible depuis plus d'un an au Japon débarque donc sur le Vieux Continent, amélioré, plein de bonne volonté, et rebaptisé Gods Eater Burst. Mais au delà de la simple copie, le titre arrive à imposer son univers en dépit de plusieurs maladresses et oublis. Monster Hunter a-t-il pour autant du souci à se faire ? Réponse dans notre test de Gods Eater Burst.


Oublié l'univers fantasy de Monster Hunter, Bandai Namco Games a opté pour un style aux allures de dessins animés japonais. Première étape, le menu de création du personnage prouve le lien avec la série de Capcom, via une personnalisation de la tête au pied. Des possibilités qui restent pourtant assez limitées, une gestion du gabarit n'ayant, par exemple, pas été intégrée. Prenant place sur une Terre envahie par des monstres appelés Aragamis, l'action nous plonge dans la peau d'une nouvelle recrue au sein d'un groupe de Gods Eater. Ces derniers ont la faculté d'utiliser un God Arc, une arme symbiotique pouvant prendre la forme d'une épée, d'une arme à feu ou d'un bouclier. Là où Monster Hunter ne justifie pas vraiment sa grande chasse aux monstres, Gods Eater Burst va plus loin et propose un scénario aux rebondissements multiples au fur et à mesure de la progression. Un aspect très appréciable, ponctué par de nombreuses cinématiques mettant en scène des protagonistes aux personnalités variées par le biais d'animations réussies. Il est juste regrettable que les phases de dialogues restent un peu trop statiques et manquent cruellement de dynamisme. Surtout dans le cadre d'un scénario principal plutôt long,  qui se boucle en une trentaine d'heures.

Là où Monster Hunter ne justifie pas vraiment sa grande chasse aux monstres, Gods Eater Burst va plus loin et propose un scénario aux rebondissements multiples au fur et à mesure de la progression."

A l'instar de Monster Hunter, c'est un système épuré de missions classées par niveau de difficulté qui est mis en avant. Ces missions, qui au bout d'une dizaine d'heures restent malheureusement très répétitives, demandent donc d'exterminer un certain nombre de monstres en moins de trente minutes. Un bestiaire assez varié et original fait ainsi son entrée et n'est pas sans rappeler les Hollows de la série animée Bleach. Des Aragamis qui deviennent de plus en plus grands et plus intelligents, pouvant fuir le combat si la situation devient critique pour eux. Mortelles, ces créatures possèdent heureusement autant de points forts que de faiblesses, basés à la fois sur des caractéristiques élémentaires (feu, eau, électricité, etc..) et sur des zones de leur corps plus ou moins sensibles aux attaques. Les affrontements au God Arc, seul ou en équipe accompagné de 3 PNJ, sont d'ailleurs très intuitifs grâce notamment à une visée automatique efficace et un gameplay taillé pour la PSP. Seul bémol, le passage à l'arme à feu reste anecdotique avec une visée manuelle peu pratique. Ainsi, il est préférable de rester 90 % du temps en mode "Épée" pour venir à bout de toutes les formes d'Aragami que contient le titre. Un défaut un peu ennuyeux mais surtout étonnant face à une utilisation très précise et bien pensée des armes à feu, avec une personnalisation des balles poussée. L'univers reste quant à lui au final très sérieux, à l'image des environnements post-apocayptiques que constituent les différents terrains de jeu de Gods Eater Burst. Bien qu'assez petits, ces tableaux ont le mérite de laisser de côté les temps de chargement épuisants que contenait Lord of Arcana. L'éradication des différentes cibles ne se retrouve donc pas cette fois brusquement interrompue. Malgré tout, une vraie variété dans les zones proposées, comme dans Monster Hunter, aurait été la bienvenue. En effet que ce soit à la surface, dans les ruines d'une mégalopole, ou sous terre dans les couloirs d'un métro désaffecté, le nombre total de lieux à visiter se compte sur les doigts de la main. Mais les affrontements ne perdent jamais en intensité avec une bande son de Go Shiina maitrisée, mix de compositions orchestrées et de pistes j-pop entraînantes.

Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi !

Point central du jeu, votre God Arc est une arme vivante. Elle a donc besoin de se nourrir, et pour cela les Aragami font de parfaits hors-d'œuvres. En effet, en cours de combats, il est possible de déployer la mâchoire de son God Arc pour grignoter un ennemi d'une pression continue sur la touche Triangle. Cette capacité bien mise en avant permet de récupérer des matériaux sur des adversaires morts, mais ne s'en tient pas à cela. Lors d'un moment d'inattention, manger un morceau d'Aragami confère un bonus de vitesse et de dégâts sous la forme d'une furie appelée Burst. Par ailleurs, notre personnage peut utiliser des balles spéciales se présentant sous la forme d'un coup unique du même type que ceux utilisés par l'Aragami que vous combattez. Qu'il est ainsi jouissif de retourner une attaque contre un monstre qui fait de la résistance. De plus, ces balles peuvent être utilisées pour partager sa furie avec ses coéquipiers en les visant. Une capacité bien intégrée, spécialement lors des parties multijoueurs. Car c'est bien entendu du côté du multi jusqu'à quatre, que le titre gagne en intérêt. Stable, celui-ci réserve de bonnes parties de chasse entre amis mais est cependant limité à des connexions locales. Aucun mode en ligne n'étant malheureusement présent. Côté personnalisation de l'arsenal, les joueurs seront servis avec un God Arc sous forme de couteau-suisse. A la fois épée, arme à feu et bouclier, il est possible d'en remplacer à volonté chaque partie avant de partir chasser l'Aragami, afin de s'adapter à la mission. Outre se rendre chez le très classique marchand pour faire ses courses, c'est surtout le fait de fabriquer tout son armement à partir des matériaux récupérés sur les monstres ou dans les niveaux, qui se montre efficace. Une liste d'armes avec leurs propres caractéristiques et capacités qui devient de plus en plus exhaustive au fil de votre progression. L'un des points négatifs concerne en revanche les tenues portées par votre avatar qui se révèlent peu étoffés et inintéressantes, loin des possibilités de customisation de votre arme. Vous êtes prévenu, aucun bonus de vitesse ou d'attaque n'est attribué au personnage lorsqu'il porte leurs nouveaux vêtements à la mode. Dommage. Enfin, le jeu n'a pas été localisé et se trouve entièrement en anglais. Un choix qui rebutera une nouvelle fois plus d'un anglophobe.




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