La Note
17 20
17 20
Les plus
- Graphismes
Bande Son
Durée de Vie
Les moins
- Jouabilité
Le Test
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Le grand retour de Square sur les terres de Nintendo est une réussite, et n’a surtout rien à voir avec la série du même nom sur PS2…
La pression sur les épaules
Depuis l’annonce d’un nouveau Final Fantasy sur GameCube, les plus fervents admirateurs de l’éditeur japonais n’en pouvaient plus. La série avait migré sur PlayStation juste après l’épisode le plus culte, à savoir FF6, qui restait ainsi la véritable « fantaisie finale » sur Super Nintendo. Depuis, bien des choses ont changé et les RPG de Square-Enix ressemblent en tout point à de grosses productions hollywoodiennes. Les possesseurs de GameCube désiraient-ils la même chose ? Et les développeurs de chez Square ? Certainement pas, puisqu’ils nous ont pondu un vrai jeu d’action axé multi-joueurs, dans la veine des Diablo et autres Baldur’s Gate Dark Alliance. Aussi, on peut imaginer sans crainte que les dirigeants de Nintendo y sont pour quelque chose, connaissant leur désir d’insister sur la connectivité GameCube / GameBoy Advance.
FFCC : Mode d’emploi
Pour que tout le monde sache de quoi on parle, nous allons reprendre depuis le début : Final Fantasy Crystal Chronicles est un jeu qui peut se jouer de 1 à 4 joueurs. Le concept consiste à se créer un personnage qui devra voyager par monts et par vaux afin de récolter de la myrrhe. Car dans votre village se trouve un gros cristal qui protège la population de toute agression extérieure. Mais ce cristal a besoin d’être alimenté en myrrhe, d’où l’intérêt de vos voyages. Lors de la création de votre personnage, vous devrez lui choisir une race (on retrouve les classiques du genre : les bons en magie mais faibles en combat, les moyens partout et les grosses brutasses). Mais comme on est chez Square-Enix, leur design reste extrêmement soft, et ce quelque soit votre race. Si vous cherchiez des barbares musclés, passez votre chemin.
« La famille, c’est important » (Patrick Sabatier)
Outre vos origines, vous devrez aussi choisir un métier, que vos parents exercent également. Oui, dans ces pays hostiles, on envoie les gosses faire le sale boulot, c’est horrible. Par exemple, si vos parents sont forgerons, vous pourrez leur envoyer des échantillons de métal afin de vous faire fabriquer des armes ou des armures. Mais bien sûr, cela ne se fera pas du jour au lendemain, car il faudra être très proche de votre famille. Un système de poste vous permettra de correspondre avec eux et de leur envoyer des petits cadeaux, puis eux feront de même si une vraie affinité se met en place ! Evidemment, ce côté gestion de caractère est minime vis à vis du jeu en lui même, et on peut largement envoyer promener tout ce petit monde (car non seulement ils sont pot de colle, mais en plus ils n’ont vraiment rien à dire). Attention tout de même, la famille peut être pratique pour obtenir des items difficilement trouvables ailleurs.
Sur la route
Le concept du jeu repose donc sur l’idée de voyage, avec tout ce que cela comporte comme imprévus et comme rencontres. Sur la carte du monde, votre caravane tombera sur des pillards inoffensifs, des Mogs (petites boules de poil intelligentes) et des soldats qui n’arrêteront pas de vous rabattre les oreilles avec un certain chevalier Noir. Votre personnage tient aussi un journal, dans lequel vous pourrez comprendre toutes les subtilités de ce charmant univers.
Sur la carte, donc, vous pourrez pénétrer dans les zones où se trouvent les arbres à myrrhe afin de faire le plein. Mais chaque arbre donne UNE goutte de myrrhe, et c’est avec trois gouttes seulement que vous pourrez revenir dans votre village, sachant que tout cela prend une année entière.
Et la myrrhe, bien sûr, s’obtient comme par magie après avoir battu un gros boss des familles.
Simple comme un Final Fantasy
Lorsque vous jouez seul, vous devez utiliser un joypad classique. Mais dès que vous êtes plusieurs, chacun doit se munir d’une Game Boy Advance en guise de manette. Pourquoi ? Ben pour vous faire acheter des GBA pardi ! Et aussi pour vous permettre de gérer vos petites affaires tranquillement dans votre coin, sans embêter les autres. Et aussi pour que chacun puisse visualiser une carte utile à la communauté : pour l’un ce sera une carte des trésors, pour l’autre ce sera l’emplacement exact des monstres, et un dernier aura accès au plan général du niveau. C’est futé mais il y a encore plus fort : sur votre écran de GBA, vous verrez aussi une mini quête personnelle du genre : « ramassez le plus d’objets possible » ou « n’utilisez pas de magie ». Chacun a la sienne, qu’il évitera de dévoiler aux autres, et celui qui aura le plus assuré aura le droit de choisir en premier parmi les artefacts ramassés tout au long du niveau.
Mais l’aspect multijoueur est surtout basé sur l’entraide, avec l’un des personnages qui se spécialisera dans la guérison des autres joueurs, tandis que ces derniers découpent du monstre à l’épée large. Et pour que tout le monde reste groupé, l’un des 4 devra tenir le réceptacle à myrrhe, qui fait office de cercle de protection (qui marche moyen, d’ailleurs, vu que les ennemis ne se privent pas pour y rentrer). Aussi, vous devrez souvent combiner vos sorts pour vaincre certaines races de monstres, et de nombreux passages demanderont une coordination entre les joueurs pour progresser (absents en mode solo)
Contrairement aux classiques Final Fantasy, l’ergonomie du jeu est ici simplifiée à l’extrême. Un bouton sert à ramasser des trucs, et l’autre à faire une action, que l’on sélectionnera à l’aide des gâchettes. Avec la même touche, vous pourrez donc taper plus ou moins fort, vous protéger, lancer des sorts ou avaler une pomme rayée (délicieux en cette saison). Les menus sont clairs et agréables, on ne se perd pas dans d’innombrables fenêtres indéchiffrables afin de savoir si telle épée convient à tel guerrier. Final Fantasy Crystal Chronicles se veut être un jeu rapide, convivial et fun, et on peut dire que c’est réussi. Les réfractaires du combat aléatoire seront aux anges : ici les combats se font à la Zelda, en temps réel. La progression n’est pas trop dure, les boss sont gigantesques mais pas insurmontables, et les ennemis variés.
On aime !
Alors que certains membres de la rédaction sont loin d’être de grands fans de Final Fantasy (au hasard Rodolphe et moi !) ; cette déclinaison multi-joueurs se révèle être diablement excitante ! Vrai jeu d’action mâtiné d’éléments RPG, on retrouve toujours cette envie d’aller plus loin, ce désir de découvrir de nouvelles terres, de nouveaux monstres et d’essayer cette toute nouvelle arme qui fait un mal de chien, paraît-il.
Une vraie drogue que l’on conseille de pratiquer en groupe, même si le mode solo vous retiendra sans problème face à votre télé. Sachez à ce propos que vos amis peuvent à tout moment vous rejoindre dans votre quête, il suffit de brancher une Game Boy sur le Cube. Enfin, on applaudit des deux mains et des trois tentacules la réalisation technique de FFCC. C’est un jeu splendide, avec de bien belles musiques et un design très personnel, bref, c’est du grand Square Enix.
Depuis l’annonce d’un nouveau Final Fantasy sur GameCube, les plus fervents admirateurs de l’éditeur japonais n’en pouvaient plus. La série avait migré sur PlayStation juste après l’épisode le plus culte, à savoir FF6, qui restait ainsi la véritable « fantaisie finale » sur Super Nintendo. Depuis, bien des choses ont changé et les RPG de Square-Enix ressemblent en tout point à de grosses productions hollywoodiennes. Les possesseurs de GameCube désiraient-ils la même chose ? Et les développeurs de chez Square ? Certainement pas, puisqu’ils nous ont pondu un vrai jeu d’action axé multi-joueurs, dans la veine des Diablo et autres Baldur’s Gate Dark Alliance. Aussi, on peut imaginer sans crainte que les dirigeants de Nintendo y sont pour quelque chose, connaissant leur désir d’insister sur la connectivité GameCube / GameBoy Advance.
FFCC : Mode d’emploi
Pour que tout le monde sache de quoi on parle, nous allons reprendre depuis le début : Final Fantasy Crystal Chronicles est un jeu qui peut se jouer de 1 à 4 joueurs. Le concept consiste à se créer un personnage qui devra voyager par monts et par vaux afin de récolter de la myrrhe. Car dans votre village se trouve un gros cristal qui protège la population de toute agression extérieure. Mais ce cristal a besoin d’être alimenté en myrrhe, d’où l’intérêt de vos voyages. Lors de la création de votre personnage, vous devrez lui choisir une race (on retrouve les classiques du genre : les bons en magie mais faibles en combat, les moyens partout et les grosses brutasses). Mais comme on est chez Square-Enix, leur design reste extrêmement soft, et ce quelque soit votre race. Si vous cherchiez des barbares musclés, passez votre chemin.
« La famille, c’est important » (Patrick Sabatier)
Outre vos origines, vous devrez aussi choisir un métier, que vos parents exercent également. Oui, dans ces pays hostiles, on envoie les gosses faire le sale boulot, c’est horrible. Par exemple, si vos parents sont forgerons, vous pourrez leur envoyer des échantillons de métal afin de vous faire fabriquer des armes ou des armures. Mais bien sûr, cela ne se fera pas du jour au lendemain, car il faudra être très proche de votre famille. Un système de poste vous permettra de correspondre avec eux et de leur envoyer des petits cadeaux, puis eux feront de même si une vraie affinité se met en place ! Evidemment, ce côté gestion de caractère est minime vis à vis du jeu en lui même, et on peut largement envoyer promener tout ce petit monde (car non seulement ils sont pot de colle, mais en plus ils n’ont vraiment rien à dire). Attention tout de même, la famille peut être pratique pour obtenir des items difficilement trouvables ailleurs.
Sur la route
Le concept du jeu repose donc sur l’idée de voyage, avec tout ce que cela comporte comme imprévus et comme rencontres. Sur la carte du monde, votre caravane tombera sur des pillards inoffensifs, des Mogs (petites boules de poil intelligentes) et des soldats qui n’arrêteront pas de vous rabattre les oreilles avec un certain chevalier Noir. Votre personnage tient aussi un journal, dans lequel vous pourrez comprendre toutes les subtilités de ce charmant univers.
Sur la carte, donc, vous pourrez pénétrer dans les zones où se trouvent les arbres à myrrhe afin de faire le plein. Mais chaque arbre donne UNE goutte de myrrhe, et c’est avec trois gouttes seulement que vous pourrez revenir dans votre village, sachant que tout cela prend une année entière.
Et la myrrhe, bien sûr, s’obtient comme par magie après avoir battu un gros boss des familles.
Simple comme un Final Fantasy
Lorsque vous jouez seul, vous devez utiliser un joypad classique. Mais dès que vous êtes plusieurs, chacun doit se munir d’une Game Boy Advance en guise de manette. Pourquoi ? Ben pour vous faire acheter des GBA pardi ! Et aussi pour vous permettre de gérer vos petites affaires tranquillement dans votre coin, sans embêter les autres. Et aussi pour que chacun puisse visualiser une carte utile à la communauté : pour l’un ce sera une carte des trésors, pour l’autre ce sera l’emplacement exact des monstres, et un dernier aura accès au plan général du niveau. C’est futé mais il y a encore plus fort : sur votre écran de GBA, vous verrez aussi une mini quête personnelle du genre : « ramassez le plus d’objets possible » ou « n’utilisez pas de magie ». Chacun a la sienne, qu’il évitera de dévoiler aux autres, et celui qui aura le plus assuré aura le droit de choisir en premier parmi les artefacts ramassés tout au long du niveau.
Mais l’aspect multijoueur est surtout basé sur l’entraide, avec l’un des personnages qui se spécialisera dans la guérison des autres joueurs, tandis que ces derniers découpent du monstre à l’épée large. Et pour que tout le monde reste groupé, l’un des 4 devra tenir le réceptacle à myrrhe, qui fait office de cercle de protection (qui marche moyen, d’ailleurs, vu que les ennemis ne se privent pas pour y rentrer). Aussi, vous devrez souvent combiner vos sorts pour vaincre certaines races de monstres, et de nombreux passages demanderont une coordination entre les joueurs pour progresser (absents en mode solo)
Contrairement aux classiques Final Fantasy, l’ergonomie du jeu est ici simplifiée à l’extrême. Un bouton sert à ramasser des trucs, et l’autre à faire une action, que l’on sélectionnera à l’aide des gâchettes. Avec la même touche, vous pourrez donc taper plus ou moins fort, vous protéger, lancer des sorts ou avaler une pomme rayée (délicieux en cette saison). Les menus sont clairs et agréables, on ne se perd pas dans d’innombrables fenêtres indéchiffrables afin de savoir si telle épée convient à tel guerrier. Final Fantasy Crystal Chronicles se veut être un jeu rapide, convivial et fun, et on peut dire que c’est réussi. Les réfractaires du combat aléatoire seront aux anges : ici les combats se font à la Zelda, en temps réel. La progression n’est pas trop dure, les boss sont gigantesques mais pas insurmontables, et les ennemis variés.
On aime !
Alors que certains membres de la rédaction sont loin d’être de grands fans de Final Fantasy (au hasard Rodolphe et moi !) ; cette déclinaison multi-joueurs se révèle être diablement excitante ! Vrai jeu d’action mâtiné d’éléments RPG, on retrouve toujours cette envie d’aller plus loin, ce désir de découvrir de nouvelles terres, de nouveaux monstres et d’essayer cette toute nouvelle arme qui fait un mal de chien, paraît-il.
Une vraie drogue que l’on conseille de pratiquer en groupe, même si le mode solo vous retiendra sans problème face à votre télé. Sachez à ce propos que vos amis peuvent à tout moment vous rejoindre dans votre quête, il suffit de brancher une Game Boy sur le Cube. Enfin, on applaudit des deux mains et des trois tentacules la réalisation technique de FFCC. C’est un jeu splendide, avec de bien belles musiques et un design très personnel, bref, c’est du grand Square Enix.
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