Test également disponible sur : DS

Test Dragon Booster sur DS

Test Dragon Booster
Les Notes
note Dragon Booster 2 20 note multi-utilisateurs Dragon Booster 1 5

Après cinq minutes de jeu on est en droit de se demander si Konami n’a pas volontairement saboté l’exploitation de cette nouvelle franchise. Même si la célébrité n’est pas au rendez-vous comme pour Yu-Gi-OH !, Pokémon et tant d’autres licences, ce n’est pas une raison pour nous refiler un jeu bâclé de toutes parts où la laideur du moteur graphique n’a d’égal que l’imprécision de son gameplay et où l’intérêt de jeu frise le zéro absolu. En deux mots comme en mille : à éviter !


Les plus
  • On cherche encore…
Les moins
  • Environ 99% du jeu


Le Test

Assez peu connue, pour ne pas dire inconnue du grand public, la licence Dragon Booster s’offre son premier passage vidéoludique sur la console tactile de Nintendo. Et c’est Konami, qui après Yu-Gi-Oh !, met en scène une autre série animée pour les jeunes joueurs et aux vues du résultat on aurait pu s’en passer.


Dragon City se meurt petit à petit dans une guerre interminable opposant les Dragons aux Hommes suite à l’exploitation du Draconium d’Or une énergie magique concentrée dans l’ossature des dragons. Mais dans ce conflit, un Dragon d’Etoile s’associe avec un humain pour rétablir la paix dans le monde. Pourquoi évoquer l’histoire de Dragon Booster alors qu’il s’agit que d’un simple jeu de course ? Tout simplement, parce que la réalisation dans son ensemble est indigne de la DS et qu’elle ne mérite pas qu’on s’y attarde plus que de raison. En effet, les courses à dos de dragon ne sont guère passionnantes, la faute à un gameplay imprécis et surtout très mal pensé. Via la croix multidirectionnelle, vous dirigez de gauche à droite votre monture tout en lui permettant d’accélérer ou de ralentir. Mais le problème, c’est que les principales actions se gèrent avec le stylet et que le jeu interprète mal les actions que vous demander en tapotant l’écran : sauter les obstacles, attaquer les concurrents, détruire les objets bloquant votre passage ou encore récupérer des items. Quant à l’utilisation des bonus que vous ramassez sur la route, ces derniers peuvent être utilisés soit via l’écran tactile, soit en appuyant sur les boutons de la console. Leur affichage microscopique sur l’écran inférieur de la console nous oblige à quitter la course des yeux et donc à ne pas être attentifs aux ravins ou aux adversaires que vous pouvez réduire au silence grâce au différents bonus et malus intégrés au circuit. Mais franchement, si l’idée était de rapprocher Dragon Booster d’un Mario Kart DS de par l’utilisation d’objets en course, le jeu n’en copie pas le charme ni le plaisir de jouer. De plus la lecture des trajectoires est assez peu recommandable à cause d’un moteur graphique à la peine. Ce souci se retrouve également en mode "Mini Challenge" qu’il s’agisse de défis en scrolling horizontal ou vertical. Autant le dire tout de suite, les trop nombreux défauts que l’on découvre dès les premières parties en solo ne nous donnent guère envie d’entamer des joutes multijoueur à deux malgré la possibilité d’utiliser qu’une seule cartouche DS pour y participer.




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