Test également disponible sur : DS

Test Death, Jr. DS sur DS

Test Death, Jr. DS
La Note
note Death, Jr. and The Science Fair of Doom 9 20

Bien qu’il soit vite lassant sur PSP, Death, Jr. était un titre propre sur lui, chose que ne possède pas cette mouture DS. Les développeurs de Backbone Entertainment ont semble-t-il bossé à la va-vite, sans prendre le temps de chouchouter la réalisation graphique du soft. Bien qu’elle soit fidèle à la série d’un point de vue design, la réalisation se montre bien trop grossière pour satisfaire nos attentes. A cela s’ajoute un gameplay mal adapté, qui navigue entre les boutons et l’écran tactile sans jamais trouver une juste mesure. Par conséquent, le rythme de jeu est saccadé, ce qui n’arrange pas son cas.


Les plus
  • L’univers de Death, Jr.
  • L’humour bien présent
  • Plus plate-forme que shoot
Les moins
  • Réalisation décevante
  • Gameplay maladroit
  • Disparition des cinématiques
  • Le mode multijoueur anecdotique


Le Test

En 2004, qui aurait pu croire - lors de l’annonce du jeu PSP - que la série Death, Jr. allait devenir une trilogie ? Malgré un héros sympathique, la saga de Konami ne volait franchement pas très haut, et ce n’est pas le deuxième volet qui a su redresser la barre. Changement de support donc pour ce troisième volet avec une DS qui a pour habitude de cracher ses tripes lorsque la 3D pointe le bout de ses pixels. Et c’est effectivement le cas avec ce Death, Jr. and The Science Fair of Doom, qui essaye de bien faire mais en vain.


Après deux épisodes sur PSP, les développeurs de Backbone Entertainment ont décidé de faire évoluer Death, Jr, le fils légitime de la Faucheuse, en commençant par la machine. Exit la PSP, c’est au tour de la DS d’accueillir à bras ouverts la joyeuse galerie de monstres d’une école américaine pas comme les autres. Comme le veut la tradition, chaque élève doit apporter son projet pour le cours de sciences. Hélas, on commence à en avoir l’habitude, les choses vont rapidement tourner au vinaigre lorsqu’un lapin monstrueux approche de trop près une centrale nucléaire de poche. Le résultat est sans attente, le léporidé se transforme en une créature gigantesque et l’école semble être plongée dans un univers parallèle où grouillent Moloch et ses sbires. Pour terrasser une fois de plus son ennemi juré, Death, Jr alias DJ pour les intimes devra parcourir l’immensité de l’établissement, sauver ses camarades de classe et surtout s’entraider avec Pandora ou du moins l’esprit de cette dernière. Côté scénario, on reste dans le traditionnel de la maison « Death, Jr. », avec une histoire tirée par les cheveux pour séduire un jeune public. Et c’est d’ailleurs dans cette optique que le titre change radicalement de ce que l’on connaissait sur PSP. Oubliez, le jeu d’action orienté shoot. Ici, on a affaire à un jeu de plate-forme on ne peut plus traditionnel tout en conservant un univers 3D, ou plutôt ce qu’il en reste du fait des prouesses techniques limitées de la DS en la matière. D’ailleurs, les cinématiques appréciables de la PSP passent aux oubliettes et cèdent leur place à des séquences image par image beaucoup moins immersives. Une fois en jeu, d’autres sacrifices ont été fait pour contourner les défauts récurrents de la machine. Cependant, les développeurs y sont allés un peu fort tout de même. Dans l’ensemble, Death, Jr. and The Science Fair of Doom conserve son identité graphique mais la modélisation des personnages, des monstres ou le level-design en prend un coup derrière la tête avec des textures grossières, un manque de finesse généralisé et des décors parfois en manque d’inspiration. Certes c’est coloré comme il faut et l’originalité est au rendez-vous mais c’est insuffisant au regard de ce qu’il se fait sur DS en matière de 3D. Côté gameplay, ce n’est pas mieux. Le fait d’incarner DJ ou Pandora donne lieu à quelques énigmes sympathiques pour pouvoir avancer dans les niveaux. La miss utilise les esprits des ennemis défunts pour activer certains mécanismes inaccessibles pour notre pauvre squelette. Et il faudra souvent plusieurs essais pour arriver à ses fins. La faut revient essentiellement à la maniabilité qui oscille entre le tactile et le traditionnel. Tous les déplacements s’effectuent via la croix multidirectionnelle. Pour les séquences de tabassage avec DJ, vous aurez tantôt le choix d’utiliser le stylet ou les boutons mais avec Pandora il faudra impérativement utiliser le stylet pour balancer les esprits sur certaines cibles. Changer régulièrement de gameplay est vraiment handicapant pour le rythme du jeu mais pire, la précision avec l’écran tactile manque de rigueur.




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