Test également disponible sur : PC

Test DarkStar One sur PC

Test DarkStar One
La Note
note DarkStar One 16 20

Petit dernier d’un genre pas franchement prolifique ces derniers temps, DarkStar One s’impose donc comme un très bon jeu, non exempt de défauts, mais qui possède suffisamment de qualités pour passe un très bon moment en compagnie des étoiles. Il y a en effet comme un air de space-opéra et les amateurs y trouveront leur compte.


Les plus
  • La durée de vie importante
  • Les graphismes très réussis
  • L’évolution du vaisseau
Les moins
  • Configuration requise
  • Les phases de jeu dans les astéroïdes
  • Quelques bugs et situations de blocage


Le Test

Peu représenté, le jeu d’aventure spatiale connaît néanmoins quelques grandes pointures telles que la série des Homeworld pour ne citer qu’elle. Arrivé un peu de nulle part, DarkStar One arrive à se mélanger aux étoiles d’une manière assez naturelle. On ne l’attendait pas vraiment mais le résultat est à la hauteur de nos espérances.


"Espaaaaaaaaaaaace, frontière de l’infini où…" OK, ça vient de Star Trek mais cette phrase d’introduction correspondrait bien à chaque titre de la catégorie qu’il est convenu d’appeler simulateur spatial. C’est tout pourri comme nom de genre d’ailleurs. Ca ne colle pas pour deux sous à ce que cela représente. Prenez une F1, un Cessna par exemple, placez-lui une turbine sur le pare-choc arrière et propulsez-le entre la Terre et Mars. Oui, vous aurez un simulateur spatial et sans doute un jeu assez navrant. Ce qui caractérise les Elite-like, puisque c’est de cela qu’il s’agit. C’est une liberté totale d’action, la possibilité d’agir comme bon vous semble au moment où vous le désirez tout en suivant une quête initiatique vous permettant de vivre une formidable aventure. Dans DarkStar One par exemple, le père de Kayron Jarvis vient de mourir dans d’étranges circonstances. En héritage, il laisse à son fils le DarkStar One, un vaisseau spatial aux technologies extra-terrestres. Effectivement, en disant cela, nous sommes en plein dans le Elite-like et en voici deux preuves : dans chaque jeu de cette catégorie, le héros se voit baptisé d’un nom hautement ridicule. Et pour une raison qui nous échappe encore à tous, le joueur se retrouve avec un personnage qui a un problème avec son père. Dans certains cas, c’est le plus pourri de l’univers, dans d’autres, c’est une victime qu’il faut venger. Dans les deux cas, en général, le joueur s’en contrefout, il veut pratiquer le dogfight dans le vide sidéral, aligner les ennemis dans le viseur et balancer de la torpille sur les croiseurs. Comme dans les autres Elite-like, le héros peut effectuer des missions de chasseur de prime, escorter des convois, voler des cargaisons, acheter des biens et les revendre ailleurs, rien de bien nouveau de ce côté-là. La quête s’avère bien plus politique que dans les autres jeux du genre. En fait, vous devrez essayer de comprendre pourquoi les Thuls attaquent les autres peuplent de la galaxie, progresser malgré les tensions palpables entre les six races du jeu.

 

Un maître mot : la progression

 

En ouvrant de nouveaux univers, vous ferez progresser l’histoire mais également la qualité de votre vaisseau. En effet, votre père a réparti de très nombreuses reliques à travers toute la galaxie. En découvrant un nouveau système, vous localisez leurs emplacements et vous pouvez les récupérer. L’obtention de plusieurs reliques permet une amélioration sur le vaisseau. C’est vous qui décidez quelle est la partie la plus importante de votre engin. Celui-ci se décompose en trois parties : la coque, les ailes et le moteur. En améliorant la première, vous bénéficierez de tourelles supplémentaires et une résistance accrue. Avec la deuxième, vous obtenez des canons additionnels et une meilleure maniabilité. Et quelle que soit la partie que vous améliorez, vous obtenez régulièrement une meilleure classe dans une catégorie : armes ou équipement, ce qui permet d’acheter du matériel de plus grande qualité. Franchir ces paliers renouvelle régulièrement le gameplay. De plus, le savoir-faire des ennemis évolue avec vous, quelle que soit l’endroit dans laquelle vous vous retrouvez.

 

Comme d’habitude, la zone du début vous permet de vous confronter à des adversaires de pacotille. L’élimination d’un pirate vous rapporte par exemple 200 crédits. Plus vous avancez dans l’aventure, plus cela rapporte d’argent. A la moitié de l’aventure par exemple, les primes avoisinent les 3000 crédits (ce n’est pas sans raison, le matériel coûte lui aussi extrêmement cher). Mais si vous revenez dans une constellation du début, les bénéfices tirés de chaque élimination pirate restent les mêmes. Bref, il n’existe aucune situation de blocage lié à l’argent, ce qui est réellement appréciable. D’autres apparaissent, malheureusement et elles sont liées à des bugs. A plusieurs reprises, nous avons pu relever des missions tellement scriptées que s’éloigner d’un centimètre de celle-ci provoquait dans le meilleur des cas un "Game Over", dans le pire, une situation de blocage. Dans ce cas, il ne reste plus qu’à reprendre la sauvegarde automatique en priant pour que celle-ci n’ait pas eu lieu après le blocage en question. D’une manière générale, il convient de sauvegarder très régulièrement.

 

Les astéroïdes ? Le cauchemar du pilote et du processeur

 

Malgré ces inconvénients réguliers, DarkStar One correspond à un des meilleurs jeux de sa catégorie, même s’il n’y en a pas eu des masses ces dernières années. Le rythme s’avère exceptionnel, les effets graphiques bénéficient d’un soin tout particulier, l’histoire bien que convenue reste prenante… Nous ne pouvons cependant qu’émettre des réserves sur la configuration requise. La configuration recommandée fait référence à du 2,6 Ghz. Or, avec un 3 Ghz, nous sommes obligés de sélectionner les options graphiques les plus basses. Dans 80% des cas, nous pourrions rehausser la qualité générale. Le problème, ce sont bien entendu les 20% restants. Ce type de jeu ne supporte pas le moindre ralentissement. Or, les passages dans les champs d’astéroïde deviennent une simulation de kamikaze. De plus, il existe au moins une dizaine de missions de la quête principales à effectuer à travers ces champs de cailloux (injouable avec un haut niveau de détail). Ces zones sont remarquablement bien faites, on se croirait réellement dans un film avec des milliers de pierres en suspension partout autour de vous. Mais votre processeur ne voit pas cela de la même manière et le fait savoir. Bien entendu, nous sommes également au-dessus des specs techniques avec la carte graphique. Nos screenshots auraient donc pu être un peu plus joli mais nous voulions aller plus loin dans cette aventure à la durée de vie plus que satisfaisante.

 

Contrairement au camarade Maxime qui termine des jeux auxquels il met 04/20, j’avais la même ambition mais c’était peine perdue. Après quelque 40 heures de jeu, je suis péniblement arrivé à débloquer la moitié des systèmes de cet univers (qui contient tout de même 400 planètes), à abattre un bon millier de pirates et reçu la moitié des reliques. Ne croyez pas que ce soit si simple. En arrivant dans un nouveau système, on les repère toutes. Certaines se trouvent dans des astéroïdes géants, de petits labyrinthes, ce qui donne lieu à des phases de jeu assez peu passionnantes (on se croirait dans Descent). A d’autres moments, il faut libérer un système des pirates. La destruction du dernier vous permet de récupérer une de ces reliques si convoitées. Et parfois, il faut effectuer des missions assez complexes pour avoir le droit d’accéder à un système caché qu’il faut parfois libérer ! Mais une chose est sure : pas à un seul moment on ne s’ennuie.




Réagir à cet article Réagir à cet article
Léo de Urlevan

le mercredi 26 juillet 2006, 12:15




Autres articles

DarkStar One : le plein d'images Passé complètement inaperçu, DarkStar One ose tout de même se montrer grâce à une bonne fournée d'images inédites que voici. 26/06/2006, 18:11