Test également disponible sur : PC

Test Crashday

Test Crashday
La Note
note Crashday 15 20

A l’inverse de Toca Race Driver 3 qui exige de nous la conduite parfaite, Crashday nécessite une conduite de bourrin. Au bout de quelques heures, ça devient frustrant. Mais ne nous plaignons pas trop : pour une fois qu’un jeu d’arcade n’est pas parsemé de simulation et vice-versa, profitons-en.


Les plus
  • Des développeurs qui sont allés au bout de leur concept
  • Possibilité d’améliorer les voitures
  • Le côté spectaculaire
Les moins
  • Impossible de booster la luminosité
  • Des épreuves trop différentes les unes des autres dans le même championnat
  • Certains véhicules puissants restent lents


Le Test

De la même façon qu’il existe deux types de personne (ceux qui ont le flingue et ceux qui creusent…), il existe deux genres de jeux de voitures : les simulations et les autres, orientés arcade. Rarement un jeu de caisses n’aura été aussi marqué dans la seconde catégorie.


Crashday, c’est le mélange subtil de Driver et de Destruction Derby, une sorte de "Fast and Furious" way of life. Parfois, dans nos textes, nous essayons de mettre en exergue un clin d’œil des développeurs, sans doute marqués par la philosophie de Spinoza, le pessimisme d’Orwell, la grandeur d’âme de Diderot… Si, si, cela arrive. Bon, là, objectivement, trouver une once de spiritualité dans Crashday, vraiment, c’est pas l’endroit. Au niveau du scénario non plus. Pour tout vous dire, Need For Speed : Most Wanted devient un chef d’œuvre de narration. Il n’y a en effet pas d’histoire mais une succession d’épreuves, toutes plus brutales les unes que les autres mais la philosophie de la tôle froissée fonctionne très bien.

 

Détruire, broyer, démolir

 

De très nombreuses épreuves sont à votre disposition. Passons sur les courses traditionnelles, façon rally ou à plusieurs. On trouve également un mode capture the flag (il faut prendre le drapeau et l’emmener à plusieurs endroits sans se faire toucher) et son inverse (les ennemis tentent de vous refiler une bombe). Finalement, avec ces épreuves, on reste dans le standard. Là où les choses deviennent plus originales, c’est lorsque qu’il s’agit de détruire. Au menu : le premier qui détruit dix voitures, un deux contre un particulièrement intéressant, bref, toute la panoplie des Destruction Derby d’antan dont nous avions presque oublié les sensations jouissives. Certaines épreuves sont plus simples que d’autres mais après les avoir toutes essayées, aucune d’entre elles ne s’avère moins intéressante.

 

Un moteur qui tourne rond

 

La forme vaut bien le fond car le niveau technique est placé plutôt haut. Le jeu a été testé sur deux machines. Une très grosse, sur laquelle tout allait bien et une autre moyenne où la fluidité était au rendez-vous. Une prouesse quand on songe à l’ensemble des effets de particules qui jaillissent constamment. De plus les ralentis et les arrêts sur image permettent d’observer les voitures sous toutes les coutures dans les plus belles positions (à 20 mètres du sol, après une explosion). En effet, les voitures de Crashday bénéficient d’une gravité particulière ! Tout est conçu pour qu’un moindre saut devienne spectaculaire. Le jeu n’est cependant pas exempt de défaut. Tout d’abord, il est impossible de changer la luminosité du jeu. Dans certains niveaux, on avance en aveugle. C’est probablement volontaire, néanmoins, on ne profite des graphismes somptueux des décors. Vient ensuite le concept même du jeu, vraiment bourrin. D’un certain point de vue, les modèles comportementaux des voitures demeurent assez réalistes même si l’on peut regretter le côté veau de l’ensemble des véhicules : impossible de suivre des trajectoires en épingle à cheveux. En effet, chaque bagnole semble peser deux tonnes. Mais quand je dis réaliste, il faut bien entendu mettre un bémol, et limiter ce terme aux moments où les quatre roues des voitures collent au sol ! De toute façon, à partir du moment où l’une d’entre elles n’est plus sur la piste, les autres suivent et le joueur se retrouve en pleine science-fiction, un peu comme dans la scène des Blues Brothers, lorsque les nazis s’élancent sur le route non construite.

 

Comme une voiture avec des ailes…

 

Bien que les voitures réagissent tout le temps de la même façon, les épreuves, donc les circuits, ont tout de même une grande influence sur ce qui se passe à l’écran. Si les courses traditionnelles ne permettent pas de grandes fantaisies, dès qu’il s’agit de cascades, ça devient du grand n’importe quoi, pour notre plus grand plaisir. Le joueur devra faire preuve d’une grande polyvalence et c’est un peu ce que l’on peut reprocher au jeu. Contrairement à Toca, le joueur n’a pas le choix des épreuves pour passer au chapitre suivant. Il doit absolument réussir 3 ou 4 compétitions beaucoup trop différentes. Peut-être aurait-il été plus judicieux de créer deux championnats, le premier concernant les courses et le deuxième le reste. Quel mutant peut être aussi à l’aise dans une course façon Burnout que dans des épreuves plus proches du jeu de plate-forme ou d’action ? Si l’aficionado de la deuxième catégorie en demande encore, il se réjouira au fur et à mesure de ses réussites d’ouvrir des minis jeux. Bon, rien de bien novateur là-dedans. C’est d’ailleurs à ce moment-là, avec ces niveaux supplémentaires, que l’on percute : on se retrouve devant un clone total de FlatOut : sauts en longueur, passage de la voiture dans des cadres… Mais va-t-on vraiment se plaindre ? Ce titre est également très bien réalisé et permet de nous faire patienter jusqu’à la sortie de FlatOut 2




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Léo de Urlevan

le mardi 7 mars 2006, 12:16




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