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Cooking Mama est l'archétype du jeu portable, celui qui se joue entre deux stations de métro, le temps de réussir son petit Okonomiyaki et de brandir fièrement sa médaille d’or juste avant d’arriver au bureau. Se classant directement dans les petits jeux de la Touch ! Generation de la DS, Cooking Mama fait donc partie de ces titres au concept simple, parfois décalé mais qui savent attirer un public nouveau, celui qui est en train de changer notre façon de jouer. Seulement voilà, passé la découverte, le concept se répète inlassablement et perd en intérêt, surtout auprès de la communauté des gamers un brin exigeants. Sympathique donc mais pas indispensable.
- L'originalité du concept
- Utilisation astucieuse du stylet
- Habillage graphique plaisant
- Manque de challenge évident
- Manipulations répétitives
- Trop court
La Touch ! Generation n’a pas fini de nous surprendre, et surtout de se populariser. Après des titres fédérateurs tels que Nintendogs, Brain Training ou bien encore 42 Jeux Indémodables, le catalogue de titres de la DS continue de s’étoffer de plus belle avec l’arrivée de Cooking Mama, une simulation de cuisine japonaise d’ores et déjà adoptée par des milliers de Japonais, le jeu étant disponible depuis mars 2005 au pays du Soleil Levant. En franchissant les frontières de l’Hexagone, la recette est-elle toujours aussi succulente ?
Une simulation de cuisine ? Le concept ou plutôt la recette ne date pas d’hier, du moins au Japon où le genre s’est taillé une belle réputation auprès de la nouvelle génération de joueurs mais surtout de joueuses, cible première de ces jeux au concept bien décalé. Dans Cooking Mama, le joueur endosse donc le tablier d’un jeune apprenti cuisinier qui va apprendre en quelques coups de cuillère à pot à préparer des recettes classiques de la gastronomie japonaise. Soupe Miso, gyozas grillés, curry de porc, Takoyaki, riz aux pousses de bambou, Tonjiru, des plats exotiques auxquels se mêlent des recettes venues de l’Occident tels que le poulet rôti, le steak frites, la pizza, la côtelette de porc ou bien encore les spaghettis à la Napolitaine. Ce n’est pas moins de 120 recettes qui nous attendent au total dans Cooking Mama, des préparations culinaires que l’on découvre au fur et à mesure que l’on réussit les diverses préparations dans le mode "Cuisine". Il va donc falloir se montrer à la hauteur pour pouvoir débloquer l’ensemble des 120 recettes et gagner ses galons de Maïté ou de Cyril Lignac en herbe, c’est vous qui choisissez.
Et bon appétit bien sûr !
Pour mettre en œuvre tous ces succulentes recettes, seule l’utilisation du stylet suffit amplement. Grâce à lui, on va pouvoir peler une pomme de terre, râper des carottes, émincer des oignons, mélanger un bouillon, faire sauter une poêle, retourner un steak, laver le riz et bien d’autres actions en sus. Les fonctionnalités sont exploitées au mieux et il est même possible de souffler dans le micro de la console pour refroidir une préparation. C’est plutôt bien fait d’autant que les bruitages qui accompagnent la préparation permettent de se prendre pour un cuistot en herbe. Si ce concept fort sympathique convient parfaitement aux joueurs et surtout joueuses occasionnelles, le gamer risque fort de se lasser de ces recettes finalement assez basiques et surtout assez répétitives. Autre point sur lequel le gamer risque de grincer des dents : le manque de challenge. Si les épreuves demandées sont simples et très compréhensives, le manque de temps (les recettes sont minutées) nous amène parfois à rater une ou deux préparations. Mais nul besoin de s’emmêler les pinceaux, Mama se charge de réparer toutes les erreurs commises pendant une préparation hasardeuse. Bien évidemment, l’objectif premier dans Cooking Mama est de réussir à la perfection ces petits plats et chaque succès est couronné par une médaille, qu’elle soit en bronze, en argent ou en or, donnée en fonction du score obtenu à la fin d’une préparation. Mais le manque évident de challenge risque également de faire détourner le regard des gamers qui trouveront en Cooking Mama un intérêt bien limité.