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- Ambiance explosive
- Pouvoir créer ses objets
- Niveaux imposants
- Temps de chargement réduits
- Trop facile
- Textures un peu simples
Prenez un peu de Soldier of Fortune pour le côté gore et la localisation des dégâts, un peu de James Bond pour l’ambiance et les gadgets, et enfin du Half-Life 2 pour le moteur physique, glissez le tout dans votre console et vous voilà prêt à affronter Cold Winter.
A l’origine prévu aussi sur Xbox, Cold Winter ne sera finalement qu’une exclusivité PS2, de quoi donner quelques regrets devant ce FPS aguicheur.
L’été sera chaud
Plus que jamais, la guerre de l’information fait rage. Membre d’une organisation de services secrets, vous voilà capturé lors d’une escapade en Chine et vos hôtes comptent bien vous faire cracher le morceau. Après une scène de torture expliquant la recommandation déconseillée aux moins de 18 ans, vous voilà confiné dans une cellule et devenu “personne”, vos employeurs ayant effacé toutes traces de votre existence. Autrement dit : vous êtes mal barré. Cela est sans compter le soutien de votre amie et collègue Kim, venue vous sortir de là. Vous commencez par reprendre vos esprits auprès de la belle asiatique, et le jeu commence alors à montrer ses qualités. Tout d’abord, vous n’aurez pas à aller dans les menus pour configurer votre visée puisque le jeu va détecter automatiquement, en vous faisant suivre une lumière, si vous jouez en axe inversé ou non. Une idée astucieuse qu’on aimerait voir plus souvent. Ensuite, c’est le moteur physique qui étonne. Comme dans Half-Life 2, chaque objet peut se déplacer, se jeter, mais surtout vous pourrez renverser un lit ou un meuble pour vous en servir comme couverture dans les fusillades. Enfin, vous disposez en permanence d’une trousse de soins vous permettant de vous soigner à tout moment. Si celle-ci est illimitée, son utilisation vous ralentira sérieusement, et il faudra alors l’utiliser à couvert. Une fois ces bases et votre première arme en main, vous voilà prêt à trucider du garde pour vous échapper de votre prison.
La guerre, c’est super ©
Gore dans l’intro, Cold Winter l’est tout autant dans le jeu. Les projections de sang viennent tacher les murs, les membres et les têtes s’arrachent, et avant de mourir vos ennemis n’hésiteront pas à vous insulter au passage. Une fois à terre, vous pourrez les fouiller et, selon les endroits que vous aurez visés, ils vous céderont un gilet pare-balle plus ou moins en état et, de temps à autre, quelques accessoires. On approche alors l’originalité du titre, puisque non seulement maître en armes à feu, notre agent est un MacGyver en puissance. En combinant les objets récoltés, vous pourrez en effet construire de nouveaux accessoires pour ouvrir des coffres verrouillés ou emprunter des passages difficiles. Crochets de serrure, outils de piratage, détecteur de mines, vous pourrez surtout fabriquer vos propres grenades : explosives, incendiaires, toxiques, tout les goûts sont dans la nature et voilà autant de nouvelles options pour annihiler vos ennemis. Avec ses événements scriptés pour impressionner et une ambiance réussie, Cold Winter se veut un bon FPS, et s’il faut compter à peine dix heures pour en venir à bout, celles-ci laissent de bons souvenirs qui excusent cette durée de vie un peu courte.