La Note
15 20
15 20
Les plus
- Durée de Vie
- Le jeu en multi
Les moins
- Des ralentissements importants
Le Test
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Attention, carnage de monstres en perspective. Avec Champions of Norrath, le hack & slash continue à nous offrir de bons moments.
Dans la matrice, la sensation de déjà vu est la conséquence d’un bug. Dans notre vie quotidienne, elle peut avoir d’autres causes. Dans le monde des jeux vidéo, c’est souvent l’imitation d’un succès commercial qui engendre cette sensation. Pour Champions of Norrath, l’énorme ressemblance avec la série des Baldur’s Gate : Dark Alliance tient simplement du fait que c’est Snowblind Studios qui s’était occupé du développement du premier de la saga.
Si je voulais faire court et vous spolier quelque peu, je vous dirais bien que Champions of Norrath est, à peu de chose près, la copie conforme de Baldur’s Gate : Dark Alliance et que cela suffit pour vous faire une idée de la chose. Tout cela est bien évidemment réducteur et même si les points communs sont très nombreux, Champions of Norrath n’est pas qu’un simple décalque. Les principes de jeu restent conformes aux commandements du hack & slash : on avance, on extermine tout ce qui croise notre chemin en prenant soin de se soigner et de faire remonter sa jauge de mana pour pouvoir balancer des sorts. La structure même du jeu, découpée en acte, répond aux canons édictés depuis Diablo tout comme la possibilité de se déplacer rapidement d’un point vers un lieu central grâce à des portails. Bref, vous l’aurez compris, on est ici dans un terrain déjà bien balisé.
Acte IV, scène 3
De l’histoire, je ne vous dirai pas grand chose, non pas par volonté de ne rien vous dévoiler mais tout simplement parce que je n’en ai pas retenu grand chose. En effet, comme dans la plupart des hack & slash, le scénario n’est qu’un prétexte pour enchaîner des quêtes visant la plupart du temps à occire des monstres ou à trouver un objet. Certaines d’entre elles restent tout de même originales avec, par exemple, des chatons à récupérer ou encore des vasques enflammées à éteindre. Vous devrez même, à un moment donné, conduire un drôle d’engin dans de la lave en fusion. Dans l’ensemble, ces quêtes restent malgré tout assez classiques et vous mèneront alternativement dans des lieux clos et des espaces un peu plus ouverts. Une seule d’entre elles, située dans l’acte IV nous a semblé particulièrement horripilante, consistant à retrouver sept morceaux d’un item dans des grottes, l’obscurité de celles-ci demandant une attention plus que soutenue afin de ne pas louper un objet. Si par malheur vous deviez passer à côté de l’un d’entre eux, il vous faudrait alors vous retaper toutes les grottes afin de trouver la fichue pièce manquante. Et c’est très énervant, je parle en connaissance de cause… Enfin, là n’est pas l’essence même du hack & slash qui repose essentiellement sur la jouissance éprouvée à la montée en puissance de son personnage. Explications au paragraphe suivant.
Montée en puissance
Je vous avais promis des explications, les voilà. Ce qui motive un joueur dans un hack & slash, ce n’est pas le scénario mais tout ce que l’expérience accrue de son héros va permettre. Dans Champions of Norrath, vous pouvez vivre vos aventures avec cinq types de persos différents : le Barbarian Warrior, le Wood Elf Ranger, le High Elf Cleric, l’Erudite Wizard et le Dark Elf Shadowknight, tous issus du monde d’Everquest. Le grand pied, dans Champions of Norrath va consister à découvrir les nouveaux sorts de vos personnages, bien qu’on les aurait aimés plus nombreux mais surtout à essayer les quantités, d’armes, armures, colliers, boucles d’oreilles disponibles et à les améliorer grâce à des pierres ou des objets. Cette abondance de biens ne nuit pas, bien au contraire, ce qui fait que les objets rares ne sont, en définitive, pas si rares que ça ! De ce point de vue, Champions of Norrath contentera les plus exigeants. Pour le reste, même si quelques petits ajouts de gameplay ont été faits, tels que l’utilisation du bouclier, on reste une fois de plus très proche de Baldur’s Gate : Dark Alliance. On note simplement que les sorts de magie ont tendance à sortir moins rapidement que chez son concurrent, ce qui est parfois gênant.
4 dans un bateau, ça rame
D’un point de vue technique, Champions of Norrath alterne le très bon avec des monstres d’un beau gabarit et des décors très sympathiques à partir du troisième acte, des bruitages et des voix réussis avec le franchement moyen avec des baisses de frame rate assez remarquables quand les effets graphiques se font très présents et un thème musical tournant quasiment en boucle. On reste donc dans une bonne moyenne mais en multi, puisque le jeu permet de jouer jusqu’à quatre simultanément, mieux vaut éviter de balancer des boules de feu simultanément sous peine de voir l’action fortement ralentir. Cet aspect du jeu, qui le distingue de Baldur’s Gate Dark Alliance est d’ailleurs assez confus à quatre mais reste parfaitement jouissif à deux. Pour être totalement honnête avec vous, nous n’avons pas pu, pour diverses raisons, tester le jeu online et nous n’émettrons donc pas d’avis à ce sujet.
Champions of Norrath est un bon hack & slash qui supporte la comparaison avec Baldur’s Gate Dark Alliance. On lui reprochera simplement de ne véritablement prendre toute son ampleur qu’à partir du troisième de ses cinq actes. Tout amateur devrait y trouver les ingrédients qui rendent le genre aussi addictif.
Si je voulais faire court et vous spolier quelque peu, je vous dirais bien que Champions of Norrath est, à peu de chose près, la copie conforme de Baldur’s Gate : Dark Alliance et que cela suffit pour vous faire une idée de la chose. Tout cela est bien évidemment réducteur et même si les points communs sont très nombreux, Champions of Norrath n’est pas qu’un simple décalque. Les principes de jeu restent conformes aux commandements du hack & slash : on avance, on extermine tout ce qui croise notre chemin en prenant soin de se soigner et de faire remonter sa jauge de mana pour pouvoir balancer des sorts. La structure même du jeu, découpée en acte, répond aux canons édictés depuis Diablo tout comme la possibilité de se déplacer rapidement d’un point vers un lieu central grâce à des portails. Bref, vous l’aurez compris, on est ici dans un terrain déjà bien balisé.
Acte IV, scène 3
De l’histoire, je ne vous dirai pas grand chose, non pas par volonté de ne rien vous dévoiler mais tout simplement parce que je n’en ai pas retenu grand chose. En effet, comme dans la plupart des hack & slash, le scénario n’est qu’un prétexte pour enchaîner des quêtes visant la plupart du temps à occire des monstres ou à trouver un objet. Certaines d’entre elles restent tout de même originales avec, par exemple, des chatons à récupérer ou encore des vasques enflammées à éteindre. Vous devrez même, à un moment donné, conduire un drôle d’engin dans de la lave en fusion. Dans l’ensemble, ces quêtes restent malgré tout assez classiques et vous mèneront alternativement dans des lieux clos et des espaces un peu plus ouverts. Une seule d’entre elles, située dans l’acte IV nous a semblé particulièrement horripilante, consistant à retrouver sept morceaux d’un item dans des grottes, l’obscurité de celles-ci demandant une attention plus que soutenue afin de ne pas louper un objet. Si par malheur vous deviez passer à côté de l’un d’entre eux, il vous faudrait alors vous retaper toutes les grottes afin de trouver la fichue pièce manquante. Et c’est très énervant, je parle en connaissance de cause… Enfin, là n’est pas l’essence même du hack & slash qui repose essentiellement sur la jouissance éprouvée à la montée en puissance de son personnage. Explications au paragraphe suivant.
Montée en puissance
Je vous avais promis des explications, les voilà. Ce qui motive un joueur dans un hack & slash, ce n’est pas le scénario mais tout ce que l’expérience accrue de son héros va permettre. Dans Champions of Norrath, vous pouvez vivre vos aventures avec cinq types de persos différents : le Barbarian Warrior, le Wood Elf Ranger, le High Elf Cleric, l’Erudite Wizard et le Dark Elf Shadowknight, tous issus du monde d’Everquest. Le grand pied, dans Champions of Norrath va consister à découvrir les nouveaux sorts de vos personnages, bien qu’on les aurait aimés plus nombreux mais surtout à essayer les quantités, d’armes, armures, colliers, boucles d’oreilles disponibles et à les améliorer grâce à des pierres ou des objets. Cette abondance de biens ne nuit pas, bien au contraire, ce qui fait que les objets rares ne sont, en définitive, pas si rares que ça ! De ce point de vue, Champions of Norrath contentera les plus exigeants. Pour le reste, même si quelques petits ajouts de gameplay ont été faits, tels que l’utilisation du bouclier, on reste une fois de plus très proche de Baldur’s Gate : Dark Alliance. On note simplement que les sorts de magie ont tendance à sortir moins rapidement que chez son concurrent, ce qui est parfois gênant.
4 dans un bateau, ça rame
D’un point de vue technique, Champions of Norrath alterne le très bon avec des monstres d’un beau gabarit et des décors très sympathiques à partir du troisième acte, des bruitages et des voix réussis avec le franchement moyen avec des baisses de frame rate assez remarquables quand les effets graphiques se font très présents et un thème musical tournant quasiment en boucle. On reste donc dans une bonne moyenne mais en multi, puisque le jeu permet de jouer jusqu’à quatre simultanément, mieux vaut éviter de balancer des boules de feu simultanément sous peine de voir l’action fortement ralentir. Cet aspect du jeu, qui le distingue de Baldur’s Gate Dark Alliance est d’ailleurs assez confus à quatre mais reste parfaitement jouissif à deux. Pour être totalement honnête avec vous, nous n’avons pas pu, pour diverses raisons, tester le jeu online et nous n’émettrons donc pas d’avis à ce sujet.
Champions of Norrath est un bon hack & slash qui supporte la comparaison avec Baldur’s Gate Dark Alliance. On lui reprochera simplement de ne véritablement prendre toute son ampleur qu’à partir du troisième de ses cinq actes. Tout amateur devrait y trouver les ingrédients qui rendent le genre aussi addictif.
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