Test également disponible sur : PSP

Test Buzz! Brain Twister sur PSP

Test Buzz! Brain Twister
La Note
note Buzz! Brain Twister 3 20

C’est la mode qui veut ça et avec l’explosion du casual gaming et tous les jeux de réflexion, Sony Computer Entertainment ne pouvait résister à l’appel du gain facile. A l’aide de Buzz, son animateur de télé-quiz, l’éditeur se fond dans la masse et adapte le concept du Professeur Kawashima sur PSP avec douceur, légèreté et humour. Si on s’amuse les premières heures, on se rend compte au bout de plusieurs jours qu’on en fait – trop – rapidement le tour, si bien qu’au bout de plusieurs semaines, l’UMD finit par prendre la poussière. Sauf peut-être pour les accrocs…


Les plus
  • Amusant les premières heures
  • L'humour de Buzz
Les moins
  • Nombre d'exercices limité
  • Epreuves répétitives
  • Multijoueur à tour de rôle
  • On en fait rapidement le tour


Le Test

Compte-tenu de la grande popularité des jeux de réflexion, notamment ceux qui sévissent sur DS, Sony Computer Entertainment ne pouvait rester les bras croisés. Aussi, pour se fondre dans le moule (et par la même occasion, tenter de se faire un peu d’argent de poche facilement), l’éditeur a succombé aux sirènes du jeu de QI, celui que mamie Jeannine et oncle Bernard affectionnent tant. Nul besoin de lancer une nouvelle licence pour ce faire, l’ami Buzz fait très bien l’affaire.


Oubliez tout ce que vous connaissez de Buzz. Hormis sa face de camembert et sa tête à claques, le personnage n’est pas là pour faire l’animateur de télé-quiz mais pour nous apprendre à muscler notre cerveau. C’est assez tendance en ce moment et si Nintendo s’accompagne généralement d’un spécialiste des neurones pour appuyer son propos, Sony Computer Entertainment se contente allègrement de son animateur télé. A l’aide de sa blouse blanche et de son humour cynique, Buzz va donc tenter d’améliorer nos capacités intellectuelles de façon ludique. Une bien belle promesse qui affiche malheureusement ses limites assez rapidement, la faute peut-être à un nombre d’épreuves limitées et par-dessus très ultra répétitives. Car Sony Computer Entertainment a beau nous certifier qu’on s’amusera avec les 16 mini-jeux présents dans l’UMD, on en fait quand même rapidement le tour. Répartis en quatre catégories bien distinctes (analyse, calcul, mémoire et observation), ces défis sollicitent des zones bien précises de notre cerveau. De façon très rapide, limite spontanée, le joueur doit trouver les réponses des questions qui nous sont posées. Elles sont assez simples dans l’absolu : identifier des silhouettes, calculer le nombre d’objets à l’écran, retrouver son chemin dans un labyrinthe, calculer le nombre de parts de pizzas, rejouer des sons, retrouver des pièces de puzzle manquants… Bref, autant de défis qui demandent d’être au taquet en permanence pour que Buzz puisse connaître notre sens de l’observation, de calcul, d’analyse et de mémoire. En fonction du résultat, et surtout du nombre de kilos-joules obtenu, notre scientifique improvisé est capable de nous dire quel est l’objet (machine à couper les poils de nez, ventilateur, aspirateur, radiateur, etc.) que notre cerveau peut faire fonctionner. Vous l’aurez compris, l’humour reste omniprésent et les épreuves demandées intéressantes. Seulement voilà, comme dit plus haut, on aura vite fait d’en faire le tour, puisque les tests proposés se résument aux mêmes exercices. C’est un peu inhérent au genre, à savoir tourner en rond au bout de quelques parties et même si le but est de s’entraîner un peu chaque jour, on se demande finalement si l’investissement en vaut vraiment la chandelle. Reste alors le mode multijoueur, jouable tout de même jusqu'à 6 personnes, mais seulement à tour de rôle. Et c'est bien dommage, car on aurait préféré largement des épreuves de compétition en simultané, ce qui aurait considérablement augmenté l'intérêt de ce mode à plusieurs. A l'inverse, il va falloir poireauter avant que les cinq copains terminent leur session. Barbant en somme. Heureusement, Buzz! Brain Twister est beaucoup plus convaincant en solo. Certes, la méthode s’appuie sur celle du Professeur Kawashima mais il reste encore à prouver que ces jeux de réflexion réussissent vraiment à améliorer nos méninges, à défaut de percer notre porte-monnaie. Sympathique donc mais loin d’être indispensable.




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