Test également disponible sur : Xbox - PlayStation 2

Test Burnout 3 : Takedown sur PlayStation 2

Test Burnout 3 : Takedown
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Les Notes
note Burnout 3 : Takedown 18 20 note multi-utilisateurs Burnout 3 : Takedown 4 5

Le tableau est parfait ! Il aura fallu attendre qu’Electronic Arts prenne en charge le bébé de Criterion pour l’amener à maturité ! Speed, magnifique, long, on ne décroche pas facilement de Burnout 3 : Takedown. Qu’on se la joue solo ou collectif, notre soif de tôle froissée est assouvie. Un chef d’œuvre IN-CON-TOUR-NA-BLE!


Les plus
  • IA améliorée
  • Effet de vitesse inégalé
  • Crashs toujours plus spectaculaires
  • La claque visuelle
  • Jouable en ligne
Les moins
  • Voix française insupportable
  • Interface Xbox Live perfectible


Le Test

Radars, permis probatoire, limitation de vitesse, ceinture de sécurité, tous ces termes ne font pas parti de votre vocabulaire ? Electronic Arts l’a bien compris en proposant l’excellent Burnout 3 : Takedown. Un titre incontournable sur bien des plans ! Explications.


Fin 2001, les joueurs sur PlayStation 2 ont découvert un jeu de course frais proposant des courses en milieu urbain et dont le principal intérêt résidait dans ses crashs spectaculaires, qu’il fallait éviter. Burnout était le premier titre issu des studios Criterion. Après deux conversions sur Xbox et NGC, la saga prend de l’ampleur avec Burnout 2 : Point of Impact. Toujours plus rapide, toujours plus puissant, cet opus était emprunt de la touche Fast & Furious qui sévissait partout dans le monde. Depuis de l’eau a coulé sous les ponts. Acclaim a revendu sa licence si précieuse à Electronic Arts et Criterion a été racheté par ce même éditeur. Ces revirements de situations ont permis de créer le fabuleux, et encore je pèse mes mots, Burnout 3 : Takedown. Encore plus speed, plus beau et plus long, Burnout 3 s’impose cette année encore comme une référence dans son genre.

 

La définition du takedown

  

Burnout 2 : Point of Impact avait crée l’événement grâce à son mode "Crash". Burnout 3 prouve une nouvelle fois que les p’tits gars de chez Criterion ont de la suite dans les idées pour proposer un gameplay innovant. Par habitude, les courses de Burnout sont régies par une loi, une seule : la conduite dangereuse. Celle-ci se caractérise par des dérapages abusifs, des dépassements dangereux, des sauts ou par le fait de conduire à contre-sens. Chacune des ses techniques vous assure du boost qui, à la manière du NOS, augmentera votre vitesse de pointe. Dès lors qu’on avait joué au 1er volet, on devenait un as sur Burnout 2 : Point of Impact grâce à une jauge de boost impressionnante. Cependant la donne a changé avec la passation de pouvoir à EA. Il faut prendre désormais en considération le takedown. Le takedown consiste à envoyer valdinguer les véhicules adversaires dans le décor. Durant la course, un bon coup sur l’aile d’un concurrent l’enverra contre le rail de sécurité pour un vol plané mémorable. L’intérêt du takedown est remplir sa jauge de boost plus rapidement. Il existe énormément de takedowns possibles selon les situations de jeu :

 

  • Takedown Pression : lorsque vous poursuivez un adversaire de très près. Outre le fait que votre concurrent décrochera de la route, vous gagnerez du boost grâce à la technique d’aspiration.
  • Takedown Mur : lorsque vous adversaire s’écrase contre un mur.
  • Takedown Voiture/Poids Lourd/Bus/Tramway/Remorque : lorsque vous poussez un concurrent sur l’un des véhicules cités.
  • Takedown Vengeance : comme son nom l’indique il s’agit de se venger d’un adversaire qui vous a envoyé dans le décor.
  • Double/Triple Takedown : lorsque plusieurs adversaires partent à la casse.
  • Déluge de Takedowns : si vous dépassez les 5 takedowns d’affilée vous obtenez ce bonus de points.
  • Takedown Signature : lorsque vous réalisez un takedown à un endroit précis du circuit. Il sera immortalisé avec une photo. Chaque circuit possède ses endroits clefs.

 

Criterion Games a également ajouté un autre takedown beaucoup moins attendu que les précédents. Il s’agit du Takedown Aftertouch. C’est-à-dire qu’après un malheureux, mais tellement habituel, crashs de votre véhicule, vous avez le moyen de rendre la vie impossible à vos concurrents. En appuyant sur A, vous allez ralentir votre accident. Et à ce moment-là, le stick analogique gauche permettra de faire glisser votre voiture et ainsi percuter un adversaire. Dès que le Takedown Aftertouch est réalisé, vous repartirez avec une jauge de boost remplie. Dans le cas contraire, cette dernière se verra tronquée à cause de votre maladresse. Mais il faut l’avouer, Burnout 3 : Takedown est vraiment très rapide ! La vitesse de défilement, lorsqu’on enclenche le boost, est tout bonnement hallucinante. Plutôt que "maladresse", je devrais dire "votre manque de réflexes". Lancé à plus de 250 km/h, il est parfois difficile de discerner des phares de voiture d’un simple reflet sur la route. Et quelques fois, on remercie le bon Dieu d’avoir placé 3 centimètres entre nos deux pare-chocs. Une fois de plus ce nouvel opus de Burnout est riche en trafic. Devant, derrière, sur les côtés, il faut avoir l’œil partout. Et comme si ça ne suffisait pas, les adversaires se la jouent saligots  et viennent volontairement percuter notre bolide pour nous voir partir en éclat sur le bas-côté. Plus vicieux, plus rapides et bourrés de techniques de jeu, Burnout 3 réinvente la conduite Burnout pour le plus grands plaisirs des habitués !

 

Distance d’arrêt = temps de réaction + distance de freinage

 

Réputé pour être court, Criterion a décidé de nous offrir un troisième opus riche en épreuves, en modes de jeu et en bonus. Elle est bien loin l’époque du Burnout 2 : Point of Impact que l’on terminait en une dizaine d’heure. Burnout 3 : Takedown propose 4 modes de jeux. Les plus classiques étant Course Simple et Multijoueurs, je ne vais pas m’y attarder plus que ça. A c’est deux là, s’ajoutent Tour du Monde Burnout 3 et bien évidemment le très attendu Mode Xbox Live. Le Tour du Monde Burnout 3 est une sorte de campagne solo dans laquelle il faudra terminer un certain nombre de challenges pour débloquer voitures, circuits et bonus. Et par "certains nombres de challenges", j’entends 173 ! Fort heureusement, il ne s’agit pas que de courses bêtes et méchantes. Au menu des réjouissances, on retrouve 6 types d’épreuves différentes. L’Aperçu Tour vous propose de battre le meilleur temps avec une voiture spéciale. La médaille d’or débloquera la voiture en question mais pour gagner ce prix, évitez à tout prix les accidents. Dans le même style, on a le Tour Boosté. Même principe, si ce n’est que votre jauge de boost est remplie à fond. Ensuite, on découvre le très commun mode Course où 4 autres participants se joignent à vous. Les Duels vous offrent l’opportunité de gagner la voiture adverse en passant en premier la ligne d’arrivée. Comme pour les deux autres épisodes de la saga Burnout, il faudra remporter également des Grands Prix aux nombreuses courses pour mériter sa place de champion. Apparu dans Point of Impact, on retrouve également les séquences cultes de Crashs revisitées pour l’occasion. Enfin, du fait de l’originalité du takedown, le Mode Road Rage pousse votre agressivité à son paroxysme puisque seul le nombre de takedowns est pris en considération pour la victoire. Sachez que pour débloquer les 40 véhicules et les 70 circuits de Burnout 3 : Takedown, il faudra s’accrocher ! En plus du challenge du Mode Tour du Monde, il faut prendre en considération les Trophées, les Signatures, les Gros Titres (lorsque vous réalisez un pur score en mode "Crash") et les Cartes Postales (si vous décrochez l’or pour les Aperçus Tours). Les Trophées sont de petits objectifs à atteindre durant une course ou tout au long du jeu. Par exemple, il faudra réaliser deux takedowns remorques sur un circuit, cumuler 2000 takedowns ou éjecter 40 adversaires en mode Road Rage. Il faut toujours garder ses challenges en tête et comme les Takedowns Signatures, ils sont assez difficiles à réaliser.

 

Un peu de brutalité dans ce monde de finesse – le retour

 

Véritable révolution à l’époque du deux grâce à sa caméra rotative et ses ralentis impressionnants, le mode "Crash" a subi un léger lifting qui le différencie malgré tout de Burnout 2. Désormais, l’accident parfait est plus difficile à repérer. Les carrefours et autres embranchements du genre chers à Criterion sont toujours au rendez-vous mais encore plus nombreux. S’ils nous paraissent, au premier abord, désertés de tout trafic, c’est pour mieux nous surprendre. Le but du jeu reste le même : créer un carambolage monstrueux afin de cumuler un maximum de points. Pour vous aider dans cette tâche, Criterion a agrémenté le mode de bonus, de tremplins et de multiplicateurs de points. Et si avec ça vous n’arrivez pas à décrochez la une des journaux, il vous reste la solution Crashbreaker. Le Crashbreaker est accessible dès lors qu’un certain nombre de véhicules sont accidentées. En appuyant sur B au moment désiré, vous déclencherez une magnifique explosion. Ici également, le ralenti Aftertouch est béni. Appelé le Crash Aftertouch, il vous permettra d’atteindre certains véhicules ou les bonus malicieusement placés. Mais gare aux malus qui réduiront votre total de points. Beaucoup plus technique que Burnout 2 : Point of Impact, chaque crash est différent du précédent, et allier un excellent saut, une bonne trajectoire, un grand nombre de véhicules détruits, les bonus, un crashbreaker efficace requiert une habile dextérité.

 

Burn to be alive

 

Lorsque Acclaim était encore de la partie, la compatibilité Xbox Live de Burnout 2 se résumait à un simple tableau des scores … Rageant. Désormais, et depuis l’E3 2004,  on sait qu’Electronic Arts ne boycottera plus le service en ligne de Microsoft. Et c’est Burnout 3 qui se présente comme le premier titre EA compatible Xbox Live. Voilà qui méritait une petite semaine d’exclusivité pour la Xbox. Est-ce que Burnout 3 se fera une place aux côtés de PGR2, Rallisport Challenge 2, Toca 2 ? Oui, indéniablement. Fun à souhait, le plaisir est immédiat que ce soit en course, en crash ou lors des parties en équipes. Désormais, personne ne se plaindra qu’untel s’appuie sur un joueur lors des virages. Mais, voilà Electronic Arts n’est pas au point et cela se ressent dans l’interface Xbox Live. Impossible de rejoindre un ami ou d’inviter une connaissance sur une partie à moins de créer soit même une partie protégée d’un mot de passe que l’on enverra par message écrit. Durant les courses, on ne sait pas qui parle puisque aucun nom n’est affiché à l’écran. Lorsque vous êtes dans le lobby, les véhicules des autres joueurs manque de visibilité à cause d’une icône rabougrie. Enfin on notera un problème lorsqu’on veut voir le ralenti du vainqueur en Mode Crashs. La synchronisation plante assez souvent et il s’en suit un temps de chargement plutôt long. Fort heureusement, il y a toujours moyen de discuter à ce moment-là. On espère bien évidemment qu’Electronic Arts créera un patch afin d’améliorer ses lacunes.

 

La perfection à l’état pure

 

On en terminera bien évidemment en faisant le tour de la réalisation sans tâche de Burnout 3. Comme le prouvent les screenshots, le jeu est beau, très beau. Les reflets des véhicules sont d’un réalisme saisissant et lorsque survient l’accident, voir la voiture se décomposer est un spectacle intournable. Bref on en prend plein les yeux grâce notamment aux ralentis des takedowns, aux gerbes d’étincelles lors des chocs ou aux villes scintillantes de lumière. La sensation de vitesse est au rendez-vous, et il est plutôt difficile de cligner des yeux à bord de la Formule 1 tellement le paysage défile. Burnout 3 est assurément à l’heure actuelle le jeu de course le plus rapide sur consoles. Arcade au possible, la maniabilité est instinctive et conviendra aux novices comme aux habitués de la série. Les musiques en parfaite harmonie avec l’ambiance du jeu assurent au soft un rythme entraînant. Le seul bémol a apporter concerne la voix française de l’animateur radio de Crash FM. Le genre « salut le jeun’z, je kiff trop ma race » tape rapidement sur les nerfs. Heureusement, il est possible de le désactiver dans les options.




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Julien Dordain Julien Dordain

le vendredi 10 septembre 2004, 10:40




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