La Note
15 20
Si vous possédez déjà Bravely Default, Bravely Second n'est que d'un intérêt limité : en réalité, seul le scénario vous amènera réellement quelque chose de neuf (et encore, les lieux et les personnages sont souvent déjà connus). Un achat à prix réduit est donc conseillé, si vous tenez absolument à connaître la suite des aventures d'Agnès et cie. En revanche, si vous n'avez pas joué à Default, Bravely Second est une très bonne pioche, d'autant que l'histoire reste relativement accessible sans aucune connaissance du background. On reste maintenant à l'affût d'une réelle nouvelle production de Silicon Studio, celle-ci étant à la limite de la version 1.5.15 20
Les plus
- L'efficacité du système de combat et de jobs
- Des nouvelles classes originales
- Les petites optimisations en termes d'ergonomie
- La VO japonaise et la traduction, toujours de qualité
- Une réalisation très chouette...
Les moins
- ...pourvu que vous accrochiez au style
- L'écriture pas franchement transcendante
- Tellement peu de véritables nouveautés
Le Test
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Personne n'attendait vraiment Bravely Default en 2013. Et pourtant, avec sa recette ultra-classique mais surtout archi-efficace, le J-RPG de Silicon Studios et Square Enix s'est construit une petite notoriété sur une 3DS en manque de ce genre d'expériences. Plusieurs longs mois après le Japon, l'Europe accueille Bravely Second, suite directe de Default dont l'ambition n'est peut-être pas à la mesure du joli succès de son prédécesseur. Une occasion manquée de confirmer.
Rarement jeu n'aura mieux porté son sous-titre que Bravely Second. End Layer, la couche finale, dans la langue de Shakespeare. Comme si les Japonais de Silicon Studio voulaient annoncer la couleur d'entrée de jeu : cette suite n'est qu'un vernis définitif pour Bravely Default, l'épisode original. Et après avoir passé quelques jours en compagnie de Bravely Second, difficile de leur donner tort. Le jeu embraye pourtant sur une nouvelle trame narrative, qui se déroule quelques temps après la fin de Default. Agnès, devenue pape de l'Orthodoxie, est kidnappée par le très masqué kaiser Oblivion en pleines négociations avec le duché d'Eternia. Dans la peau de Yew, un des gardes rapprochés d'Agnès, vous allez vous lancer à la poursuite de la forteresse volante du kaiser dans laquelle elle est retenue prisonnière.
ON PREND (PRESQUE) LES MÊMES ET ON RECOMMENCE
Au gré de ses pérégrinations et de divers retournements de situation qu'on vous laisse découvrir, notre jeune héros va monter sa petite équipe, as usual. Moins prévisible en revanche, c'est le retour de deux anciens héros au sein de cette équipe : Tiz et Edéa. Nous l'avons dit, l'idée de la relecture est clairement au menu, et vous allez arpenter différents lieux de Luxendarc que vous aurez déjà visités, pour peu que vous ayez joué à Default. Rayon héritage toujours, le scénar' de cette suite pâtit des mêmes qualités et des mêmes défauts que son aîné. Il suit le cahier des charges qu'on peut qualifier de traditionnel pour un J-RPG, avec un côté gnan-gnan qui pourra être désagréable pour certains et des longueurs souvent inutiles dans les dialogues (heureusement doublés en anglais et en japonais). L'ensemble tient toutefois la route, sans pour autant tenir en haleine sur les trois ou quatre dizaines d'heures que compte le jeu.
Le cœur de Bravely Default, à savoir son système de combat, fait lui aussi un retour assez peu surprenant. Pas de méprise : il est toujours aussi efficace et aussi tactique. Bravely Default avait réussi en 2013 à rafraîchir le tour-par-tour, avec les fonctions Default et Brave : la première permettait de rester en posture défensive en cumulant les tours d'action pour balancer une enchaînement ensuite, tandis que la deuxième vous offrait la possibilité de prendre une avance sur vos prochains tours d'action afin de prendre l'adversaire de vitesse. Tout cela est toujours d'actualité, Silicon Studios ayant simplement perfectionné un peu la prise en main de son système, avec l'utilisation des gâchettes et l'intégration de patterns d'action et de profils à configurer pour le combat. La jauge de SP, qui permet de ralentir le temps et d'éclater l'ennemi en le rouant de coups à la puissance renforcée, est toujours là, prête à se remplir naturellement ou à la force de votre porte-monnaie.
Légère nouveauté à souligner, les combats aléatoires (dont on peut toujours réguler la fréquence en cours de jeu) disposent désormais d'un attrait supplémentair. En éliminant l'ennemi en un seul tour, vous pouvez enchaîner immédiatement sur un deuxième voire un troisième combat plus difficile, avec un bonus d'XP à la clé. Le but étant de ne pas se livrer complètement pour pouvoir tenir la distance. Enfin, Bravely Second récupère le système de jobs à la souplesse exemplaire du premier épisode. Tous les personnages peuvent jouer toutes les classes, en changer à tous moments, empiler les capacités des unes et des autres, et ainsi se forger un profil unique. Une poignée de nouvelles classes font leur entrée, et il faudra comme d'habitude faire tomber le détenteur de l'astérisque concerné pour pouvoir profiter d'un nouveau job, en se lançant notamment dans les quêtes annexes.
Vous l'aurez compris, on peine à définir les chantiers de renouvellement dans Bravely Second. Le titre, en tous points identiques au premier visuellement, reprend son mélange de 3D temps réel et d'illustrations 2D pour les villes et les décors lointains. La structure de l'aventure demeure la même, tout comme la mise en scène des combats. On soulignera tout de même la bonne idée de Silicon Studio d'ajouter une indication de niveau pour chacun des donjons du jeu. Seule la qualité des compositions musicales descend d'un cran, par rapport aux mélodies très marquantes du premier opus. Côté jeu connecté, on retrouve à la fois le Mentorat, qui vous laisse apprendre une capacité d'un ami, et l'invocation des amis en cours de combat. Enfin si le village de Norende n'est évidemment plus d'actualité, il a été remplacé par la base lunaire de Magnolia Arch, une des héroïnes du jeu. Il est toujours question de reconstruction et d'augmentation de la population grâce au Streetpass. Plus vous aurez d'habitants au sein de votre base, plus les travaux de rénovation seront rapides. Et vous accèderez ainsi très vite à des objets gratuits, des armes et des coups spéciaux plus puissants développés par les différents laboratoires et ateliers.
ON PREND (PRESQUE) LES MÊMES ET ON RECOMMENCE
Au gré de ses pérégrinations et de divers retournements de situation qu'on vous laisse découvrir, notre jeune héros va monter sa petite équipe, as usual. Moins prévisible en revanche, c'est le retour de deux anciens héros au sein de cette équipe : Tiz et Edéa. Nous l'avons dit, l'idée de la relecture est clairement au menu, et vous allez arpenter différents lieux de Luxendarc que vous aurez déjà visités, pour peu que vous ayez joué à Default. Rayon héritage toujours, le scénar' de cette suite pâtit des mêmes qualités et des mêmes défauts que son aîné. Il suit le cahier des charges qu'on peut qualifier de traditionnel pour un J-RPG, avec un côté gnan-gnan qui pourra être désagréable pour certains et des longueurs souvent inutiles dans les dialogues (heureusement doublés en anglais et en japonais). L'ensemble tient toutefois la route, sans pour autant tenir en haleine sur les trois ou quatre dizaines d'heures que compte le jeu.BE BRAVE
Le cœur de Bravely Default, à savoir son système de combat, fait lui aussi un retour assez peu surprenant. Pas de méprise : il est toujours aussi efficace et aussi tactique. Bravely Default avait réussi en 2013 à rafraîchir le tour-par-tour, avec les fonctions Default et Brave : la première permettait de rester en posture défensive en cumulant les tours d'action pour balancer une enchaînement ensuite, tandis que la deuxième vous offrait la possibilité de prendre une avance sur vos prochains tours d'action afin de prendre l'adversaire de vitesse. Tout cela est toujours d'actualité, Silicon Studios ayant simplement perfectionné un peu la prise en main de son système, avec l'utilisation des gâchettes et l'intégration de patterns d'action et de profils à configurer pour le combat. La jauge de SP, qui permet de ralentir le temps et d'éclater l'ennemi en le rouant de coups à la puissance renforcée, est toujours là, prête à se remplir naturellement ou à la force de votre porte-monnaie.
Une poignée de nouvelles classes font leur entrée, et il faudra comme d'habitude faire tomber le détenteur de l'astérisque concerné pour pouvoir profiter d'un nouveau job
Légère nouveauté à souligner, les combats aléatoires (dont on peut toujours réguler la fréquence en cours de jeu) disposent désormais d'un attrait supplémentair. En éliminant l'ennemi en un seul tour, vous pouvez enchaîner immédiatement sur un deuxième voire un troisième combat plus difficile, avec un bonus d'XP à la clé. Le but étant de ne pas se livrer complètement pour pouvoir tenir la distance. Enfin, Bravely Second récupère le système de jobs à la souplesse exemplaire du premier épisode. Tous les personnages peuvent jouer toutes les classes, en changer à tous moments, empiler les capacités des unes et des autres, et ainsi se forger un profil unique. Une poignée de nouvelles classes font leur entrée, et il faudra comme d'habitude faire tomber le détenteur de l'astérisque concerné pour pouvoir profiter d'un nouveau job, en se lançant notamment dans les quêtes annexes.
MARCHER SUR LA LUNE
Vous l'aurez compris, on peine à définir les chantiers de renouvellement dans Bravely Second. Le titre, en tous points identiques au premier visuellement, reprend son mélange de 3D temps réel et d'illustrations 2D pour les villes et les décors lointains. La structure de l'aventure demeure la même, tout comme la mise en scène des combats. On soulignera tout de même la bonne idée de Silicon Studio d'ajouter une indication de niveau pour chacun des donjons du jeu. Seule la qualité des compositions musicales descend d'un cran, par rapport aux mélodies très marquantes du premier opus. Côté jeu connecté, on retrouve à la fois le Mentorat, qui vous laisse apprendre une capacité d'un ami, et l'invocation des amis en cours de combat. Enfin si le village de Norende n'est évidemment plus d'actualité, il a été remplacé par la base lunaire de Magnolia Arch, une des héroïnes du jeu. Il est toujours question de reconstruction et d'augmentation de la population grâce au Streetpass. Plus vous aurez d'habitants au sein de votre base, plus les travaux de rénovation seront rapides. Et vous accèderez ainsi très vite à des objets gratuits, des armes et des coups spéciaux plus puissants développés par les différents laboratoires et ateliers.
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