La Note
14 20
14 20
Les plus
- Bande Son
Les moins
- Jouabilité
Le Test
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L’agent le plus sexy de la CIA débarque enfin sur nos consoles, pour un test en bonne et due forme.
Après de nombreux voyages de presse nous montrant à quel point les développeurs du jeu et les créateurs de la série étaient content de leur jeu Alias, nous voici enfin en mesure de vous donner nos impressions définitives sur ce « Metal Gear light » version CIA.
Tout pareil
Beaucoup d’entre vous doivent connaître Alias, cette série extrêmement compliquée mettant en scène une jolie agent de la CIA, incarnée par Jennifer Garner (mais si, celle qui joue Elektra dans le filmDaredevil). Pour ce qu’on a suivi de cette série, voilà à peu près ce qu’on a compris : son père est son patron, mais il est également agent double alors il a préféré mettre au courant sa fille qui, du coup, est devenue agent triple afin de piéger tout le monde, y compris le téléspectateur. Si vous avez raté le début, autant opter pour le coffret en DVD de la saison 1. Encore mieux, pourquoi ne pas incarner tout simplement l’agent Sydney Bristow dans le jeu ? Les créateurs de la série ont vraiment mis la main à la pâte, les scénaristes ont bien bossé, et les acteurs aussi : La capture des mouvements est bonne, et les doublages français, assurés par les mêmes acteurs que pour la série, sont excellents. On retrouve tous les personnages de la série, tout comme les musiques qui mettront la puce à l’oreille aux habitués. L’emballage est donc parfait, mais comment se sont débrouillés les développeurs, finalement ?
Escarpins ou rangers ?
Comme la série est axée grand public, les développeurs ont préféré s’adresser également à un public plus large, ce qui n’a rien de honteux. Les caractéristiques de la série les ont forcément orienté vers un jeu d’action et d’infiltration, mais en beaucoup moins exigeant et difficile qu’un Metal Gear Solid ou un Splinter Cell. Les ordinateurs à pirater ne proposent jamais rien de compliqué, les gardes éliminés disparaissent, les alarmes ne rameutent jamais trop de monde et surtout, Sydney peut encaisser une dizaine de rafales de fusil mitrailleur avant de rendre l’âme. Alias est un jeu facile, mais il y a tout de même quelques passages délicats, bien heureusement.
Vous aurez également accès à toute une panoplie de costumes et de gadgets bien utiles, qui vous seront remis par Marshall, un nerd très rigolo bavard comme une pie. D’autres personnages vous guideront tout au long du jeu, afin de vous donner des conseils ou plus simplement la bonne direction à prendre. Il y a un vrai sentiment d’urgence dans Alias, avec des compteurs qui tournent, des ordres qui s’enchaînent et des bidules à aller chercher dans des pièces ultra sécurisées. Pour le coup, l’ambiance est au rendez vous mais encore une fois, ne soyez pas trop exigeant avec Alias si vous avez torché tous les jeux d’action / infiltration de ces dernières années. Ici, l’infiltration est surtout un prétexte à voir Sydney déambuler accroupie, car il est trop souvent possible de foncer dans le tas sans risquer sa vie pour autant.
Bastorama
De la même manière, le coup des costumes interchangeables est une bonne occasion de voir sa Barbie virtuelle changer de fringues, mais cela n’a pas beaucoup d’influence sur le jeu. Par contre les combats sont rapides et agréables, et les développeurs ont eu la bonne idée d’intégrer un système de contre à la manière de Dead Or Alive 3, ce qui dynamise encore plus le tout. Le seul problème, c’est lorsque Sydney entame un combo sans se rendre compte qu’elle ne fait plus face à un adversaire mais à un mur… Sinon, la belle peut se servir d’un grand nombre d’armes plus ou moins classiques, du katana au balai brosse en passant par l’Uzi ou la poêle à frire.
Les niveaux sont longs, les coups de théâtre nombreux, ce qui fait que l’on s’ennuie rarement dans Alias. Et ça, c’est déjà un bon point. Les dialogues sont bien écrits, le scénario est costaud et la réalisation, sans atteindre la cheville d’un Splinter Cell, est tout à fait correcte (mention spéciale pour la ressemblance des personnages). On ne vous sortira donc pas la sempiternelle phrase qui consiste à réserver le jeu aux « fans de la série » car sincèrement, il pourra séduire bon nombre de joueurs non assidus du feuilleton mais attirés par ce genre de jeu, simple et à la mise en scène efficace.
Finalement, notre plus grand regret réside dans l’utilisation du multi-fenêtrage à la De Palma, très utilisé dans la série et qui promettait beaucoup dans le jeu en terme de gameplay. Ce système censé donner une vraie personnalité au jeu se révèle finalement sous exploité, et c’est bien dommage. A part ça, Alias est un jeu agréable et pas ennuyeux, qui comblera à merveille les joueurs occasionnels adeptes d’espionnage facile et de scénario complexe.
Tout pareil
Beaucoup d’entre vous doivent connaître Alias, cette série extrêmement compliquée mettant en scène une jolie agent de la CIA, incarnée par Jennifer Garner (mais si, celle qui joue Elektra dans le filmDaredevil). Pour ce qu’on a suivi de cette série, voilà à peu près ce qu’on a compris : son père est son patron, mais il est également agent double alors il a préféré mettre au courant sa fille qui, du coup, est devenue agent triple afin de piéger tout le monde, y compris le téléspectateur. Si vous avez raté le début, autant opter pour le coffret en DVD de la saison 1. Encore mieux, pourquoi ne pas incarner tout simplement l’agent Sydney Bristow dans le jeu ? Les créateurs de la série ont vraiment mis la main à la pâte, les scénaristes ont bien bossé, et les acteurs aussi : La capture des mouvements est bonne, et les doublages français, assurés par les mêmes acteurs que pour la série, sont excellents. On retrouve tous les personnages de la série, tout comme les musiques qui mettront la puce à l’oreille aux habitués. L’emballage est donc parfait, mais comment se sont débrouillés les développeurs, finalement ?
Escarpins ou rangers ?
Comme la série est axée grand public, les développeurs ont préféré s’adresser également à un public plus large, ce qui n’a rien de honteux. Les caractéristiques de la série les ont forcément orienté vers un jeu d’action et d’infiltration, mais en beaucoup moins exigeant et difficile qu’un Metal Gear Solid ou un Splinter Cell. Les ordinateurs à pirater ne proposent jamais rien de compliqué, les gardes éliminés disparaissent, les alarmes ne rameutent jamais trop de monde et surtout, Sydney peut encaisser une dizaine de rafales de fusil mitrailleur avant de rendre l’âme. Alias est un jeu facile, mais il y a tout de même quelques passages délicats, bien heureusement.
Vous aurez également accès à toute une panoplie de costumes et de gadgets bien utiles, qui vous seront remis par Marshall, un nerd très rigolo bavard comme une pie. D’autres personnages vous guideront tout au long du jeu, afin de vous donner des conseils ou plus simplement la bonne direction à prendre. Il y a un vrai sentiment d’urgence dans Alias, avec des compteurs qui tournent, des ordres qui s’enchaînent et des bidules à aller chercher dans des pièces ultra sécurisées. Pour le coup, l’ambiance est au rendez vous mais encore une fois, ne soyez pas trop exigeant avec Alias si vous avez torché tous les jeux d’action / infiltration de ces dernières années. Ici, l’infiltration est surtout un prétexte à voir Sydney déambuler accroupie, car il est trop souvent possible de foncer dans le tas sans risquer sa vie pour autant.
Bastorama
De la même manière, le coup des costumes interchangeables est une bonne occasion de voir sa Barbie virtuelle changer de fringues, mais cela n’a pas beaucoup d’influence sur le jeu. Par contre les combats sont rapides et agréables, et les développeurs ont eu la bonne idée d’intégrer un système de contre à la manière de Dead Or Alive 3, ce qui dynamise encore plus le tout. Le seul problème, c’est lorsque Sydney entame un combo sans se rendre compte qu’elle ne fait plus face à un adversaire mais à un mur… Sinon, la belle peut se servir d’un grand nombre d’armes plus ou moins classiques, du katana au balai brosse en passant par l’Uzi ou la poêle à frire.
Les niveaux sont longs, les coups de théâtre nombreux, ce qui fait que l’on s’ennuie rarement dans Alias. Et ça, c’est déjà un bon point. Les dialogues sont bien écrits, le scénario est costaud et la réalisation, sans atteindre la cheville d’un Splinter Cell, est tout à fait correcte (mention spéciale pour la ressemblance des personnages). On ne vous sortira donc pas la sempiternelle phrase qui consiste à réserver le jeu aux « fans de la série » car sincèrement, il pourra séduire bon nombre de joueurs non assidus du feuilleton mais attirés par ce genre de jeu, simple et à la mise en scène efficace.
Finalement, notre plus grand regret réside dans l’utilisation du multi-fenêtrage à la De Palma, très utilisé dans la série et qui promettait beaucoup dans le jeu en terme de gameplay. Ce système censé donner une vraie personnalité au jeu se révèle finalement sous exploité, et c’est bien dommage. A part ça, Alias est un jeu agréable et pas ennuyeux, qui comblera à merveille les joueurs occasionnels adeptes d’espionnage facile et de scénario complexe.
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