Test également disponible sur : PC

Test Act of War

Test Act of War
La Note
note Act of War : Direct Action 17 20
 

Les plus
  • Le concept des prisonniers
  • Des vrais combats urbains
  • Les graphismes sidérants
  • Techniquement au top
Les moins
  • Le mode multijoueur pas assez creusé
  • Très gourmand
  • 6 Go sur le disque dur


Le Test

A travers Act of War, Eugen Systems déclare la guerre ouverte au monde du RTS et plus principalement à son principal concurrent auquel le jeu fait clairement référence : Command & Conquer. Alors coup à blanc ou véritable bombe atomique de la part des auteurs du respectable Gladiators ?


Cinéma... Cinéma ! Cinéma !!!

 

Dès l’installation du jeu (consistante puisqu'il nécessite 6 Go d'installation sur le disque tout de même), le ton est immédiatement donné. Le jeu se donne des ambitions de blockbuster et rien n’a été laissé au hasard. Des cinématiques de qualité introduisent une histoire hollywoodienne. Dans un futur très proche, le monde libre (donc américain, forcément...) est menacé par des terroristes ultra organisés qui n’hésitent pas à déclarer la guerre ouverte aux Etats-Unis et cela depuis le monde entier en passant par le cœur des villes américaines. La puissance de ces terroristes, le Consortium, s’est construite à coup de pétro-dollars et l’or noir est la clef de ce conflit. N’allez pas croire qu’ils sont d’ailleurs démunis et se battent comme des terroristes artisanaux. Non, il s’agit d’une réelle armée dotée des dernières technologies de pointe comme des chars furtifs. Face à ça, les gentils de l’U.S. Army, première force du jeu, se retrouve vite débordée et fait appel à son armée secrète ultra high-tech, la Task Force Talon, troisième force du jeu. La mise en scène est assez réussie et les cinématiques, mélangeant acteurs filmés, synthèse, moteur de jeu sont de toute beauté. Des insertions vidéo (à la 24H) viennent en temps réel dans une mission vous donner des informations dynamiques sur le terrain et/ou les nouveaux objectifs à atteindre.

 

And... Action !

 

Act of War : Direct Action se place comme un concurrent des Command & Conquer mais pas des Warcraft-like. Pourquoi ? Par ses mécaniques de jeu qui favorisent la construction d’unités en masse (pas non plus comme un Cossacks où là c’est l’invasion), et la gestion de ressources (ici le pétrole notamment). Ici, point de micro management ou d’unités-héros aux pouvoirs surdimensionnés capables de faire un RTS à base de "je construis ma base, j’exploite le pétrole local, je crée des unités, je lance les améliorations pour accéder aux nouvelles technologies". Act of War : Direct Action innove sur deux points essentiels. Le premier se base sur la gestion des blessés. Car après chaque affrontement, des blessés restent sur le terrain. Si vous les capturez, ils vous rapportent de l’argent et deviennent ainsi la véritable seconde ressource du jeu. Ces blessés peuvent aussi être soignés pour repartir au combat. Inutile de vous dire qu’en multijoueur, il est préférable ne jamais laisser un camarade derrière soi, puisque cela en devient vital car c’est autant d’argent que vous laissez. De plus, ils peuvent révéler des informations tactiques sur le terrain une fois capturés et interrogés. Bref, les blessés deviennent très convoités dans le jeu. Le second point réside dans la gestion du décor. Non pas la gestion du relief mais celle des bâtiments présents sur le terrain. De véritables champs de bataille se déroulent dans des environnements urbains et la nécessité d’avancer en capturant chaque bâtiment s’avère vitale. Inutile d’espérer traverser une zone d’immeubles avec une colonne de blindées sans avoir éliminé au corps à corps les fantassins embusqués dans les immeubles.

 

Urban Legends

Les environnements urbains sont d’ailleurs majestueux, superbement réalisés et surtout utilisés avec brio lors des différentes missions. Celles-ci sont variées avec des missions d’escorte, des missions d’annihilation, des objectifs à capturer, des otages à sauver… La variété est au rendez-vous et vous évitera toute lassitude pendant la campagne. Les unités sont variées et assez différentes entre les trois camps pour qu’une approche différente de jeu soit envisageable. Il n’y a pas non plus de différence flagrante entre les trois mais cela reste très raisonnable et on passe d’un camp à l’autre sans trop de souci. Le design des unités se montre très propre et assez réaliste chez les unités créées pour l’occasion. La modélisation et autres textures sont vraiment superbes pour l'ensemble du jeu. Même combat pour les animations. Mention spéciale pour les bâtiments, ceux des trois camps mais les buildings civils que l’on rencontre dans le jeu sont absolument somptueux. La taille de certains d'entre eux (Maison Blanche, le Capitol, Buckingham Palace…) étant gargantuesque, l’impression de gigantisme est parfaitement rendue. Tous ces environnements sont destructibles et peuvent subir différents dégâts. Jamais cette impression de combat urbain n’avait été aussi bien rendue. Vivement que d’autres mégalopoles soient envisagées (New York ? Tokyo ?). Les effets spéciaux ne sont pas en reste et même si le ton rouge vif est un peu trop souvent utilisé, la bande son et les voix sont de très bonne facture et pour une fois, la version française a bénéficié de voix-off de qualité. C’est important de la signaler. La technique du jeu est solide mais si vous voulez pleinement profiter du jeu, alors ce sera sur une très grosse machine seulement, le jeu étant foncièrement gourmand en ressource. Si vous êtes en possession d'une bête de course, Act of War : Direct Action est un vrai plaisir pour les yeux ! Le plus gros défaut provient de son mode multijoueur, vraiment pauvre pour l’occasion avec de simple Deathmatch ou Team Deathmatch sans aucun paramètre poussé, mis à part le choix de la carte. Vraiment dommage compte-tenu de l’importance de ce genre d’options pour un RTS qui pourrait étendre sa durée de vie sur le net.

Act of War : Direct Action est définitivement la référence RTS dans la catégorie des Command & Conquer-like. Jamais la qualité graphique dans le domaine n’avait été aussi loin. A ceci s'ajoute des missions bien structurées, sans oublier ses vidéos qui entraîneent le joueur vers d’autres cieux. Et pour la première fois, toute l’intensité d'un combat urbain se fait sentir. Seul grosse ombre au tableau, la faiblesse du jeu en multijoueur. Peu importe, Act of War : Direct Action est un nouvel étalon maître pour les fans de RTS.




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Philippe Baude

le jeudi 24 mars 2005, 16:17




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