Stuntman : Ignition

Voir les photos de l'événement presse sur le circuit de Marcoussis

C’est dans les bureaux qui jouxtent le circuit de Marcoussis que THQ a décidé de présenter Stuntman : Ignition à la presse européenne. Un lieu qui n’a pas été choisi au hasard puisqu’il s’agit là de l’un des plus grands centres d’entraînement de cascades en France. Cascades en voiture et courses-poursuites comme au cinéma, les moyens mis en œuvre pour plonger les journalistes dans l’ambiance de Stuntman : Ignition étaient colossaux. D’ailleurs, afin de crédibiliser encore plus l’événement, THQ a fait appel aux services de Julien Piguet afin de faire la promotion du jeu. Cascadeur professionnel et grand habitué des plateaux de cinéma, Piguet peut compter bon nombre de films à son palmarès tels que The Bourne Identity (La Mémoire dans la peau), Ronin, Le Boulet, plusieurs James Bond, quelques films d’action produits par Luc Besson ou bien encore le prochain Lady Di, tiré de la biographique de la Princesse Diana. Puisque nous étions sur place avec deux caméras, nous ne pouvons que vous conseiller de lancer notre reportage vidéo, histoire de partager avec vous ces grands moments d’émotion.

L’homme qui tombe à pic

"Avec Stuntman : Ignition, il fallait à la fois opérer une refonte totale de la série sans non plus en dénaturer le concept". Ces mots sortis tout droit de la bouche de Randy King, producteur du jeu, reflètent à peu près l’état d’esprit qui règne au sein même du développement de Stuntman : Ignition. Bien conscient que le premier Stuntman n’avait pas brillé par sa qualité, THQ et Paragdim Entertainment sont en revanche persuadés qu’il y a quelque chose à tirer du concept original. Une aubaine pour les deux sociétés que cette suite soit développée sur les plates-formes next gen’, quand bien même une version PS2 est prévue, marketing oblige. A l’instar du premier opus, Stuntman : Ignition proposera son lot de films dans le mode "Carrière". Six au total, chacun découpé en six niveaux distincts, ce qui fait un total de 36 niveaux au total. Mais pour l’heure, seuls deux films sur les six annoncés ont été présentés : "Overdrive" et "Strike Force Omega". Le premier nous plonge dans une Amérique des années 70, à l’époque où les gangsters portaient des chapeaux melon et de long manteaux. "Strike Force Omega" est à l’opposé de cette image de l’Amérique grandissante et prône davantage la destruction. Avec son univers désertique et ses véhicules montés comme des chars d’assaut, ce dernier renvoie directement à Mad Max, l’une des nombreuses références utilisées par Paragdim Entertainment. Et ce n’est pas la seule.

De la même façon que le premier volet, l’objectif dans Stuntman : Ignition est de piloter divers véhicules sur un circuit fermé tout en suivant à la lettre les consignes du réalisateur. Celui-ci privilégiant les plans séquences, il va falloir se montrer à la hauteur pour ne pas le décevoir, sous peine de se faire remercier sur le champ. D’ailleurs, contrairement au premier opus, où la moindre erreur n’était pas permise, Stuntman : Ignition offre un sursis de 5 cartons rouges au pilote cascadeur. Car en sus de devoir piloter son bolide (voiture, motos, camion etc.) comme un as, il va falloir également réaliser moult cascades. Sauter d’un immeuble à un autre, traverser une fenêtre, passer sous un camion enflammé, rouler sur deux roues (lorsqu’il s’agit de voitures ou de camions, il y va de soi), déraper au bon moment, les actions sont multiples et le challenge de taille. Bien évidemment, chaque action réussie engendre un gain et permet de gagner en notoriété, ouvrant les portes vers d’autres films et horizons.

And... Action !

Grande première de l’événement : la possibilité de jouer au multijoueur. Une véritable aubaine pour tous ceux qui s’étaient déjà lassés des deux premiers films dans le mode solo. Pas de grands changements dans les lignes mais un prolongement du plaisir qui s’étend à travers le globe, grâce notamment à l’accès online. Plusieurs modes sont au programme et pour notre première découverte, nous avons pu nous amuser sur deux d’entre eux. Le premier relativement basique consiste à enquiller le nombre de tours demandés et arriver en tête de course. Tous les moyens pour y parvenir sont possibles et mieux vaut envoyer ses concurrents dans le décor pour s’assurer d’une victoire complète. Puisque chaque circuit propose plusieurs embranchements, les possibilités pour gravir la première marche du podium sont aussi nombreuses. Le second mode que nous avons pu appéhender est un mode un peu plus original, puisque c’est celui qui ressort avec le plus gros score qui est déclaré vainqueur. Pour ce faire, inutile d’appuyer sur la pédale d’accélération, franchir la ligne d’arrivée en premier ne sert à rien. Pour cumuler le maximum de points, il faut enchaîner les cascades, celles que le réalisateur nous impose. D’ailleurs, à l’instar du mode solo, 5 ratés équivaut à la remise à zéro des compteurs. Atteindre la barre du million de points n’est pas impossible mais voir son score réduit au néant est encore plus simple, d’autant qu’il existe quelques fourberies pour grappiler les points chez le voisin. La meilleure façon pour le faire étant de percuter les concurrents de façon virulente. Sadique oui mais assez grisant. Pour le reste, il va falloir attendre encore quelques mois avant de découvrir de nouveaux modes de jeu, mais on peut d’ores et déjà vous dire que les fans de tôles froissées devraient, eux aussi, être satisfaits.

La sortie de Stuntman : Ignition est prévue pour cette année sur Xbox 360, PlayStation 3 et PlayStation 2.