SNK Playmore redevient SNK et reprend le slogan "The Future is Now"
Il est en train de se passer des choses excitantes du côté de l'éditeur SNK Playmore qui vient d'annoncer vouloir changer de nom et reprendre celui qu'il arborait à l'époque de la Neo Geo, à savoir SNK "tout court". Mieux, le fameux slogan "The Future is Now" qui caractérisait l'état d'esprit conquérant de la firme a lui aussi été repris. Chose qui n'a évidemment pas manquer de faire ressortir toute la nostalgie de l'époque avec de nombreux messages de sympathie et de soutien de la part de ses fans qui ont été bercés par des jeux tels que Fatal Fury, Samurai Spirits, The Last Blade, Metal Slug ou bien encore The King of Fighters, dont on attend le 14ème épisode sur PS4 pour l'été prochain.
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec l'histoire de SNK (pour Shin Nihon Kikaku), sachez que la société japonaise a été créée en 1973 à Osaka, (la ville de la baston puisque Capcom est également basé là-bas), avant de se faire un nom en avril 1990 en lançant le système Neo Geo, décliné en deux version : la NeoGeo MVS en Arcade et la NeoGeo AES, qui n'est autre que la version console de salon, qui héritera quelques années plus tard du sobriquet de Rolls Royce des consoles. Si SNK rencontre un succès fulgurant dans les années 90, la firme nippone connaît un déclin au début des années 2000, avant d'être rachetée et renommée en SNK Playmore en 2003.
La suite, on la connaît, l'arrêt de la production de ses jeux phares, à l'exception de KOF, qui reste la série encore rentable, malgré un rythme de développement qui a drastiquement diminué. Mais depuis le rachat de SNK Playmore par les Chinois de Ledo Millenium, une filiale de Leyou Technologies, en août 2015, il semblerait que les investisseurs aient envie de faire revivre la marque comme à la belle époque. Entre les rumeurs d'un retour des séries telles que Samurai Spirits en 2017, d'une suite à Mark of the Wolves et l'arrêt du business (pourtant lucratif) des Pachinko pour revenir au jeu vidéo pur et dur, les fans ont tout à fait raison de jubiler.