Rule of Rose : l'éditeur prend la parole
Plus qu’un simple fait divers, l’annulation du jeu Rule of Rose en Angleterre réouvre le débat sur la violence des jeux vidéo et les conséquences qu’elle peut avoir sur le public et plus particulièrement sur la jeunesse. Aujourd’hui, 505 GameStreet, l’éditeur du fameux survival horror en Europe, a décidé de prendre la parole et de nous éclairer sur certains points. Tout d’abord, d’un point de vue des règles imposées par le PEGI qui répertorie les jeux en différentes classes d’âges, 505 GameStreet a respecté scrupuleusement le certificat donné à l’univers des jeux vidéo. Ce qui signifie donc que Rule of Rose, malgré les pressions exercées autour du jeu, était un titre approprié pour sortir sur le marché européen que ce soit à travers l’évaluation du Pan European Game Information, de l’ISFE (Interactive Software Federation of Europe) et du VSC (Video Standard Council). Mais 505 GameStreet a surtout voulu revenir sur les propos tenus par deux députés. Tout d’abord, Lionel Luca trouve "…scandaleux, violer une petite fille de cinq ans, faire des scènes de torture, c’est du nazisme ordinaire…" et M. Pierre Depierre surenchérit en affirmant "qu’il s’agit de violer dans les plus horribles conditions une petite fille puis de la torturer avant de la tuer dans la pire des souffrances." Cependant, à aucun moment Rule of Rose ne propose ce genre de séquences de jeu. Ni viol, ni torture, ni meurtre sur une fillette. Les seules parties interactives consistent à combattre des monstres issus de l’imagination des développeurs. C’est pourquoi avant de propager des rumeurs infondées, 505 GameStreet invite les hommes politiques et les journalistes à visionner le contenu réel du jeu. Ça a le mérite d’être clair.