Le SLIN
Initiateur du genre en Europe, le Salon des Loisirs Interactifs & Numériques ou plus communément le SLIN ouvrait ses portes au CNIT de La Défense du 3 au 5 décembre dernier. A l’approche des fêtes, le SLIN était une excellente alternative pour découvrir les tendances numériques de cette fin d’année ainsi que des produits à venir…
Pour sa première édition, le SLIN aura su s’entourer de partenaires prestigieux et le visiteur avait largement de quoi faire sur les 10 000 m² qu’offrait le salon. Il pouvait ainsi déambuler entre les stands où des écrans surdimensionnés et des projections foisonnaient de partout. Le jeu vidéo était également à l’honneur avec la présence de nombreux éditeurs qui présentaient leurs dernières productions.
Le numérique sous toutes ses formes
Les plus grandes sociétés technologiques s’étaient données rendez-vous pour présenter leurs produits dernier cri et parfois même, on pouvait assister à des avant-premières de matériels et logiciels. C’est ainsi que Samsung exposait la MiniTech, la plus petite caméra du monde ainsi que de nombreux Home Cinéma, chaînes hi-fi, micro-ordinateurs, portables ou encore écrans plats. Intel y allait de sa maison numérique à l’intérieur de laquelle s’enchaînait de nombreuses représentations théâtrales afin de présenter l’utilité et l’usage quotidien du numérique à domicile, même si l’on n’y prête pas toujours attention. MaLigneVisio était présentée au public pour la première fois par France Télécom qui en profitait pour glisser quelques informations sur la télévision par ADSL. Sur son stand, Adobe dispensait des conseils sur la retouche photo et le montage vidéo au travers de ses logiciels Adobe Photoshop Elements 3.0 et Premiere Elements. On pouvait également s’informer sur les moyens mis en œuvre pour pouvoir télécharger légalement de la musique (via VirginMega, Imation ou Archos) ou sur la sécurité informatique et les moyens de se protéger contre les pirates et autres virus, notamment grâce à Panda Software. Entouré de ses nombreux partenaires, le pavillon Navtek mettait l’accent sur la navigation GPS. Les exposants s’étaient rendus en masse et ainsi on pouvait se surprendre à se retrouver sur les stands de Acer, Toshiba, Koos, Creative ou Logitech, attirés par le joli minois des charmantes hôtesses. La taille de la plupart des écrans était littéralement impressionnante et une petite salle reproduisant une petite salle de cinéma, se trouvait au fond du salon et passait quelques films mythiques en boucle comme La Guerre des Etoiles ou Le Seigneur des Anneaux. De nombreux jeux-concours étaient également organisés et pour qu’un visiteur soit un tantinet cultivé ou chanceux, il pouvait repartir les bras chargés d’un ensemble Home Cinéma, de lecteurs mp3, d’enceintes, de téléphones mobiles ou encore de jeux vidéo. C’était un Noël avant l’heure ! Signalons également la présence de Titi et Gros Minet qui avaient fait le déplacement jusqu’au stand Kodak pour repartir avec une photo souvenir bien sympathique.
La Mobility Party !
Réservé à la presse et aux professionnels, le premier jour fut rythmé par les conférences de presse de GFK et d’In-Fusio et de la Mobility Party. L’institut GFK dressait le bilan de la situation actuelle sur la situation mondiale et française sur les produits numériques, sur son évolution potentielle des cinq années à venir et sur les produits phares et high tech de cette fin d’année. In-Fusio, l’éditeur leader de jeux sur mobile, présentait l’adaptation de Midtow Madness 3 sur portable. Un jeu impressionnant au demeurant, par ses graphismes et l’adaptation fidèle du soft de la Xbox sur une aussi faible taille de mémoire. A noter qu’en mars prochain, JeuxActu se rendra dans leur studio de développement pour y faire un reportage et vous dévoiler un de leurs titres. Après une journée plutôt calme, sonnèrent alors les cloches signalant les 20 heures passées. Je me retrouvais donc seul… pour participer au cocktail V.I.P. où j’ai apporté ma contribution pour aider mes confrères à s’enfiler les 255 bouteilles de champagne et nombreux petits fours, gâteaux, etc., prévus pour l’occasion. La Mobility Party, pour sa quatrième édition, avait élu le pavillon Navtek comme quartier général. Un jeu de piste était organisé et consistait à partir à la chasse de téléphones équipés de terminaison Bluetooth pour engranger des points, grâce à la technologie MP4 BlueHunt qui permet de repérer ce type d’appareil et leur envoyer divers fichiers ou messages gratuitement sur une portée de quinze mètres. Les équipes participantes partaient ainsi avec de nombreux cadeaux comme des navigateurs GPS ou encore des mobiles hauts de gamme. Les Mobility Party Girls animaient le show qui se déroulait sur un fond de musique hip pop. C’était sans compter sur l’apparition d’une jolie pin-up qui s’est mise à poser sous l’œil vigilant de notre appareil. Suspension impeccable, carrosserie comme neuve, elle était vraiment bien… cette petite moto !
A comme… A !
Le jeu vidéo ne sera pas en reste, loin de là, puisqu'une grande partie du salon lui est entièrement consacré pour s’essayer aux dernières nouveautés mais aussi sur quelques uns des futurs jeux des éditeurs. On retrouvait pêle-mêle Sega, Focus, Sony, Microsoft, Konami, Vivendi, Atari, In-Fusio, BigBen Interactive ou encore Empire qui avaient fait le déplacement. Mais c’est indubitablement Sega SuperStars et Trackmania : Sunrise qui se partageaient la vedette. En effet, le jeu était jouable en avant-première sur le stand de Focus, sur un peu plus d’une vingtaine de PC connectés en réseau. Les joueurs, en quête d’une partie mémorable, s’y jetaient littéralement et trouver une borne de libre relevait du défi. Sega avait préféré aligner une vingtaine de Sega SuperStars, le fameux jeu jouable avec l'EyeToy et réunissant toutes les licences phares de la marque, assortie de deux écrans géants qui retransmettaient les pitreries sur deux postes. Au final, de charmantes hôtesses nous ont bien fait comprendre que « Sega c’est plus fort que toi ! » Autre attraction phare du salon : le BodyPad, un accessoire révolutionnaire dont nous avons déjà parlé plus haut. Grâce à des capteurs astucieusement placés, « le corps devient la manette ». BigBen Interactive avait fait les choses en grand puisque le produit était jouable sur un ring grandeur nature sur Dead or Alive II, Tekken 4 ou bien encore Dragon Ball Z : Budokai 3. In-Fusio nous en mettait plein les mirettes avec ses versions pré-finalisées de Midtown Madness et Zoo Tycoon 2 qui mériteront sans conteste une place sur la mémoire de votre mobile dès le début de l’année prochaine.
Bien sûr, les deux ténors que sont Microsoft et Sony ont répondu présents avec une pléiade de consoles et de jeux en tous genres. Les amoureux du monolithe noir pouvaient jeter leur dévolu sur EyeToy : Play 2, Sly 2 : Association de Voleurs, WRC4, Jak 3 ou encore le très controversé Killzone, pour ne citer qu’eux. La Xbox avait également réuni ses fers de lance tels que PES 4, Fable, OutRun 2 et de nombreux concours sur Halo 2 permettaient de remporter le jeu éponyme. Le stand Empire nous proposait de s’éclater sur FlatOut, de même que Logitech avec leur volant, tandis qu’Atari misait principalement sur RollerCoaster Tycoon 3 et Pirates. A défaut de pouvoir tâter un World of Warcraft qui n’a finalement pas pointé le bout de son nez, les amateurs de MMORPG pouvaient se rabattre sur Dark Age of Camelot via l’atelier découverte de Wanadoo. Le stand de Vivendi était généralement bondé. Proposant Leisure Suit Larry : Magna Cum Laude et d’autres titres moins hot, ce sont essentiellement Warcraft III et surtout Half-life 2 qui ont rameuté du monde. Le jeune public n’était pas oublié avec la présence de Smoby, Vtech et Adibou. Autant dire que Frantz s’amusait comme un fou… La venue de Nobuo Uematsu, le créateur des musiques de la série Final Fantasy, dans le cadre de Tokyo Zone 4 fut un des grands moments du salon. Venu faire une séance de dédicace le samedi 4 décembre, il fut acclamé lors de son entrée, devant des fans formant une file d’attente interminable.
Pour une première édition, le salon aura tenu ses promesses en s’attirant les faveurs de bon nombre de partenaires prestigieux. Premier salon du genre en Europe, le SLIN nous aura permis d’assister à de nombreuses exclusivités et aura accueilli pas moins de 20.000 personnes. Que dire d’autre ? Sinon que l’édition prochaine affiche une plus grande ambition. See you next time !