Le créateur de Resident Evil estime qu'aujourd'hui, les zombies ne font plus du tout peur

Considéré comme l'un des pionniers du survival horror, Shinji Mikami regrette que les zombies soient devenu anecdotiques au fil des années. C'est en tout cas ce qu'il a fait comprendre à nos confrères d'IGN, dans le cadre d'une interview où il a égratigné un certain Left 4 Dead. "On a le sentiment que le concept de faire peur avec des zombies est cramé, que les joueurs sont immunisés, a-t-il indiqué. Ils ne se sentent plus menacés : on dirait que c'est devenu Zombieland, c'est-à-dire une comédie."
Avant d'ajouter : "C'est censé vous effrayer, mais lorsque vous jouez, c'est tellement répétitif, et les zombies sont tellement courants, que même s'ils se déplacent vite, ils ne représentent plus un danger. Je pense que c'est avec Left 4 Dead, un jeu qui est sorti il y a plus de dix ans et où les zombies sont vifs, qu'ils ont commencé à être grillés."
Lors du même entretien, Mikami-san a assuré que plus des créatures assoiffées de sang, l'humanité avait surtout peur d'elle-même. Cette idée fait échos aux propos qu'il avait tenus il y a quelques années avant la sortie de The Evil Within. "Le survival horror tel que nous le connaissons aujourd'hui, c'est-à-dire fuir les ennemis ou les combattre, va probablement disparaître, avait-il souligné. Le genre a besoin de se renouveler et nous devons apporter de nouvelles idées. Actuellement, dans un survival horror, ce sont surtout les ennemis qui vous font peur. Il faut que cela change, il faut que le jeu soit effrayant mais pas forcément à cause des monstres que vous croisez".
Du coup, on est curieux de voir ce que va donner GhostWire : Tokyo, son nouveau jeu présenté à l'E3 2019 et qui nous avait sacrément hypés.
Avant d'ajouter : "C'est censé vous effrayer, mais lorsque vous jouez, c'est tellement répétitif, et les zombies sont tellement courants, que même s'ils se déplacent vite, ils ne représentent plus un danger. Je pense que c'est avec Left 4 Dead, un jeu qui est sorti il y a plus de dix ans et où les zombies sont vifs, qu'ils ont commencé à être grillés."
Lors du même entretien, Mikami-san a assuré que plus des créatures assoiffées de sang, l'humanité avait surtout peur d'elle-même. Cette idée fait échos aux propos qu'il avait tenus il y a quelques années avant la sortie de The Evil Within. "Le survival horror tel que nous le connaissons aujourd'hui, c'est-à-dire fuir les ennemis ou les combattre, va probablement disparaître, avait-il souligné. Le genre a besoin de se renouveler et nous devons apporter de nouvelles idées. Actuellement, dans un survival horror, ce sont surtout les ennemis qui vous font peur. Il faut que cela change, il faut que le jeu soit effrayant mais pas forcément à cause des monstres que vous croisez".
Du coup, on est curieux de voir ce que va donner GhostWire : Tokyo, son nouveau jeu présenté à l'E3 2019 et qui nous avait sacrément hypés.

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