Just Cause 2


Just Cause 2

Sorti en septembre 2006, principalement sur les consoles de l’ancienne génération, le premier Just Cause aura le droit à une suite qui déboulera sur PC, Xbox 360 et PlayStation 3 durant l'année 2009. Toujours développé par le studio Avalanche pour le compte d'Eidos Interactive, la nouvelle aventure musclée de Rico Rodriguez nous a été présentée lors d'un séjour londonien organisé par l'éditeur. Cette suite arrivera-t-elle à corriger les lacunes du premier opus ? Premiers éléments de réponse...


Nous avions laissé Rico Rodriguez il y a un peu plus de deux ans, après qu'il ait réussi à renverser le dictateur Salavatore Mendoza en mettant le souk dans l'archipel de San Esperito. On l'imaginait en train de siroter des mojitos au soleil, profitant d'un repos bien mérité, les doigts de pied en éventail sur une plage de sable fin au milieu des Caraïbes. Paisible, l'ami Rico rêve... Mais le mal, lui, ne prend jamais de vacances, et voilà que Rico apprend que Tom Sheldon, son mentor – celui qui lui a tout appris – a disparu alors qu'il était sur l'île de Panau dans la Pacifique Sud. Ni une ni deux, l'Agence lui demande de laisser tomber son cocktail et de prendre l'avion pour Panau (bien connu pour ses déserts ardents, ses pleines enneigées et ses forêts luxuriantes) afin de retrouver Sheldon. Manque de pot pour Rico, Panau est dirigé par un impitoyable dictateur appelé Baby Panay. Et comme si cela ne suffisait pas, trois factions armées se battent pour la suprématie de l'île : les Roaches, les Reapers et les Ular Boys. Ca, c'est pour le background de l'histoire.

 

Pirate des Caraïbes

 

Pour retrouver Sheldon, Rico va remettre le couvert façon San Esperito : il va monter les factions les unes contre les autres et mettre un dawa tel sur Panau que le pauvre Baby Panay se verra dans l'obligation de rendre les armes. Bref, le gars Rico va faire péter tout ce qui se trouvera à sa portée. Et pour ce faire, il aura une gamme assez monstrueuse d'outils à sa disposition. A commencer par un parachute qui, comme dans le premier Just Cause, lui permet de se faire crapahuter à n'importe quel endroit de l'île de Panau, cette dernière atteignant la surface assez monumentale de 1 000 km² et offrant sept environnements totalement différents. Mais en plus du parachute, Rico dispose d'un grappin lui offrant la possibilité de s'accrocher à presque tous les éléments de décors. Couplé au parachute, ce grappin sera un moyen de déplacement ultra dynamique pour notre héros, qui pourra à son aise enchaîner des cascades plus spectaculaires les unes que les autres. Il peut ainsi s’agripper aux voitures, aux maisons, aux poteaux électriques, etc. De plus, toujours à l’aide de son grappin, il peut attraper ses ennemis et les envoyer valdinguer dans le décor. Mais le plus drôle est la possibilité de les attacher à l'arrière d'une voiture en marche pour qu'ils se fassent traîner sur plusieurs centaines de mètres. Un grappin, c'est rigolo ;  mais un bazooka, c'est mieux ! C'est pourquoi, en plus de ce "gadget à tout faire", les développeurs du jeu ont eu la bonne idée de permettre à Rico d'utiliser plusieurs douzaines d'armes différentes (du simple pistolet à la grenade explosive en passant par le fusil à pompe) et surtout plus d'une centaine de véhicules terrestres, marins ou aériens ! Une des phases du jeu qui nous a été dévoilés montrait d'ailleurs Rico se faire parachuter au-dessus d'une base aérienne, atterrir sur un avion en plein décollage et high-jacker son pilote. Même ritournelle avec un 4x4 lancé à pleine vitesse, sur lequel Rico peut se déplacer à son aise (debout sur le toit ou accroché à l'avant ou à l'arrière) pour mieux éliminer ses occupants ou les ennemis aux alentours. Comble du bonheur, une fois à votre disposition, tous ces véhicules pourront être upgradés via un système de pièces cachées à récupérer sur la carte et à intégrer aux engins, en passant par un mystérieux marché noir. Et une fois mises à jour, ces machines seront à votre disposition quand vous le voudrez puisqu’il suffira d'appeler votre base qui s'empressera de vous les parachuter où bon vous semble. Avec de telles possibilités de gameplay, la liberté semble être au rendez-vous dans Just Cause 2.

 

Mais en plus du parachute, Rico dispose d'un grappin lui offrant la possibilité de s'accrocher à presque tous les éléments de décors. Couplé au parachute, ce grappin sera un moyen de déplacement ultra dynamique pour notre héros, qui pourra à son aise enchaîner des cascades plus spectaculaires les unes que les autres."

 

Mais ceux qui ont joué au premier opus n’ont pas oublié que cette liberté d’action était déjà présente dans le premier volet, et que le gros défaut de ce dernier résidait dans son manque de challenge et sa répétitivité. Sans doute conscients de la chose, les petits gars d'Avalanche Studios ont décidé de rendre l'expérience Just Cause 2 plus intense encore et surtout plus variée. Le joueur pourra donc se frotter à plusieurs types de missions (une cinquantaine en tout), réparties dans 260 spots différents, allant du sauvetage de VIP au simple défi (courses par exemple), en passant par l'assassinat d'officier ou le sabotage de points stratégiques. De plus, comme si cela ne suffisait pas, quelques boss seront la pour égayer vos parties (dans celle que nous avons pu voir, Rico devait se défaire de trois ninjas/bodyguards). Toutes ces missions feront grimper une jauge de "Chaos", le but étant bien sûr que cette jauge soit à bloc. En ce qui concerne la difficulté du jeu, elle semble aussi avoir été revue à la hausse car on nous annonce une toute nouvelle I.A., permettant aux ennemis de tirer parti de l'environnement pour nous piéger. Ce n'est d'ailleurs pas la seule amélioration de Just Cause 2, puisque le modèle physique et les animations de Rico Rodiguez ont été entièrement revus (ils sont d'ailleurs assez impressionnants de précision, mention spéciale aux vêtements qui restent mouillés quand le héros sort de l'eau), tout comme la modélisation de l'environnement qui, à défaut d'être plus large que dans le premier Just Cause, est beaucoup plus détaillé. La différence est flagrante, d'autant qu'il semble désormais possible de faire sauter un paquet de trucs dans les décors (véhicules bien sûr, mais aussi maisons et autres édifices architecturaux). A noter également que l'île de Panau subira des changements climatiques et saisonniers, ainsi que les passages du jour à la nuit. D'un point de vue de la réalisation globale du titre donc, Avalanche Studios semble s'être donné les moyens afin d’offrir au joueur une expérience captivante et amusante, dans laquelle les maîtres-mots seront liberté, action et cascades. Le scénario nous est annoncé comme digne d'un film Hollywoodien (on attend de voir) avec une fin dite "explosive". Notre intuition nous dit que Tom Sheldon, le mentor de Rico, est derrière tout ça... Réponse au moment de la sortie du jeu.




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Pierre Delorme

le mercredi 1er avril 2009, 9:05




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