Hour of Victory

Parmi la foultitude de FPS basé sur l’historique de la Seconde Guerre Mondiale, Hour of Victory va tenter une approche à la fois nouvelle et différente. Cela se traduit à l’écran par la possibilité de jouer à tour de rôle avec trois soldats, trois personnages au caractère différent mais aux aptitudes également uniques. C’est à partir de ce postulat de base que Midway Games a décidé de se démarquer de la forte concurrence dans le secteur du First Person Shooter sur consoles. Ainsi, le joueur pourra changer de soldat à des moments précis du jeu (le changement de personnage se fait en appuyant sur le bouton X) et pourra alors profiter des capacités spécifiques de chacun. Ambrose Taggert est d’origine américaine et s’avère être un as de l’infiltration. Il a donc la particularité de se déplacer sur la pointe des pieds et d’attaquer ses ennemis par surprise, tout en restant silencieux. Un coup de couteau dans le dos et le tour est joué. Le lieutenant William Ross à l’inverse est un spécialiste de l’attaque frontale et son caracatère trempé de britannique l’aidera à arroser l’ennemi nazi de ses nombreuses balles tirées ici et là. Reste alors le sergent Calvin Blackbull, appartenant au corps de l’armée américaine et considéré comme le meilleur tireur d’élite de sa section. Plutôt à l’aise avec les réticules de snipe, Blackbull est donc l’homme idéal pour abattre les soldats nazis à distance. Si le concept des trois personnages permutables fait irrémédiablement penser à un certain Commandos Strike Force, Hour of Victory nous promet des mécanismes de jeu plus accessibles, tout en gardant un aspect spectaculaire, repris de la série Call of Duty avec des évenements scriptés à tire-larigot.

Le sens du devoir

Enfin, c’est du moins ce qui est écrit sur le papier. Chose qui l’était peut-être moins, manette en mains lors de la découverte d’un niveau se déroulant en Afrique du Nord en 1942. Il est vrai que nos premiers pas dans Hour of Victory nous rappelle à quel point le spectre de Call of Duty est pesant. Ceci dit, en matière d’immersion, il reste encore un certain travail à faire pour espérer faire de l’ombre à la série d’Activision. Toutefois, la démo jouable au Midway Gamer's Day nous a permis de constater que l’utilisation du moteur Unreal Engine 3 offrait un rendu visuel assez réussi, avec un niveau de détail dans les décors assez élevé pour flatter l’œil. En revanche, il est vrai que la modélisation des soldats allemands ne s’est pas montrée exceptionnelle, avec en prime des animations qui manquaient parfois de souplesse et des ragdolls un brin exagérés. Mais ne tirons pas des conclusions trop hâtives, car il reste un certain nombre de mois avant que le résultat ne soit véritablement critiquable. Bien évidemment, à l’instar de tous les FPS de guerre d’actualité, Hour of Victory tentera de varier les plaisirs en intégrant des séquences de conduite de véhicules divers et variés, et la fameuse séquence à bord d’un blindé fera bien évidemment partie des moments clefs du jeu. Il faudra également d’attendre à plusieurs modes multijoueurs, aussi bien en réseau que sur le Xbox Live, mais à ce jour, Midway Games et nFusion restent encore discrets et préfèrent garder quelques cartouches en réserve pour les mois à venir. La sortie de Hour of Victory est prévue pour le courant de l’année sur Xbox 360 en exclusivité.