Hideo Kojima : la thèse du jeu d'horreur prend du poids, le mangaka Junji Itô contacté

Avant même la sortie de Death Stranding sur PC (14 juillet), les disciples de Hideo Kojima se demandaient quel serait son prochain projet. Très vite, la thèse du jeu d'horreur s'est répandue sur la Toile, d'autant que l'annulation du très prometteur Silent Hills est encore dans toutes les mémoires. Et puis, il faut dire que c'est un genre qui a toujours fasciné Kojima-san, comme il l'a indiqué dans une interview avec Rocket Beans Gaming, en 2019.

"Un jour, je veux faire un jeu d'horreur. J'ai de nouvelles idées qui, je pense, pourront être communiquées mais je ne sais pas quand. [...] Pour ce qui est des films d'horreur, vous pouvez fermer les yeux en regardant quelque chose de vraiment effrayant... mais les jeux sont différents des films. Si vous fermez les yeux dans un film, il disparait et le film continue. Mais dans les jeux, c'est interactif. Vous devez avancer par vous-même."

Il avait également précisé : "Je veux créer un jeu d'horreur mais je n'ai pas la bonne solution pour le faire. Pour P.T., je voulais concevoir quelque chose que tout le monde partagerait. Mais si vous avez trop peur, vous n'allez pas y jouer, pas vrai ? Je veux challenger le genre de l'horreur et régler ce problème. Je veux faire un jeu d'horreur et l'interactivité des médiums s'accorde vraiment bien avec cela. Je pense que cela pourrait être vraiment plus effrayant que les films si c'était sur une plateforme interactive."

Bref, tout ça pour dire que Junji Itô, le mangaka pour lequel l'horreur n'a aucun secret, a confié lors de la Comic-Con 2020 avoir été contacté par Hideo Kojima. "Je connais le réalisateur Hideo Kojima, et nous avons discuté d'un projet qui pourrait être un jeu d'horreur, a-t-il affirmé dans des propos relayés par Comic Book. Il m'a demandé de travailler dessus, mais il n'y a aucun détail là-dessus." Pour mémoire, Itô-san avait déjà été sollicité par Hideo Kojima pour Silent Hills, mais les échanges étaient restés superficiels. On croise les doigts pour que, cette fois-ci, les discussions aboutissent à quelque chose de concret.