GTA IV : The Ballad of Gay Tony


GTA IV : The Ballad of Gay Tony

Réaliser deux épisodes de GTA IV exclusivement pour la Xbox 360, voilà le deal qui a été passé entre Microsoft et Rockstar Games en 2006 lorsque Peter Moore nous dévoilait son tatouage un peu cheap lors de la conférence de presse à l’E3 de la firme de Redmond. Trois années plus tard, les créateurs de la série la plus lucrative de tous les temps ont tenu parole puisque dans quelques semaines, Ballad of Gay Tony pourra partir en walkabout librement sur le Xbox LIVE.


Six mois seulement après un GTA IV : The Lost and Damned remarquable, Rockstar Games surprend une fois encore en s’attaquant cette fois-ci à l’univers très huppé des nightclubs avec The Ballad of Gay Tony, la seconde extension payée par Microsoft pour s’attirer les faveurs des joueurs avides d’exclusivité. A l’instar de The Lost and Damned, l’histoire de The Ballad of Gay Tony nous permettra d’incarner un tout nouveau personnage ; ici Lui Lopez, le bras droit de Tony Prince, qu’on connaît mieux sous le sobriquet de Gay Tony. Propriétaire de deux boîtes de nuit assez prisées de Liberty City, notre businessman a plutôt mal géré ses affaires récemment. Revendre les parts du Hercules et de Maisonnette 9 à des voyous peu scrupuleux, voilà une erreur qu’il ne fallait pas commettre. C’est pourtant la direction que Tony Prince a choisi et qu’il va devoir recadrer pour ne pas finir cribler de balles. Heureusement, Tony est plutôt le genre de personnes à bien s’entourer et c’est là que notre héros, Luis Lopez, intervient en exécutant tout d’abord les tâches subalternes données par son patron. Attaché à de grandes valeurs que sont l’amitié, la famille, la santé et l’argent, Luiz va tout faire pour sortir son patron de cette merde noire.

Gay friendly

Couleurs criardes et chatoyantes, personnages exagérément caricaturaux et situations cocasses voire grotesques, l’ambiance de Ballad of Gay Tony rappelle immédiatement celle de Vice City. Le choix est d’autant plus volontaire car les développeurs de Rockstar North voulaient à tout prix renouer avec ce côté festif et décalé que GTA IV avait mis de côté pour aborder un aspect plus noire, plus réaliste de la série. Une façon comme une autre de réintroduire le base jump, activité on peut plus favorite des joueurs, d’autant que cette fois-ci, le joueur pourra pleinement profiter d’une vue panoramique grâce à l’utilisation du RAGE Engine. C’est d’ailleurs la séquence d’ouverture de la mission "Dropping in" qui nous a été présentée. Du haut de son hélicoptère, Luiz doit en effet arriver sur le toit d’un immeuble où l’attendent les gardes du corps d’un propriétaire complètement véreux. L’objectif : abattre cet homme à la vue de tout le monde en le défenestrant, histoire de montrer l’exemple. Evidemment, pour pimenter un peu plus cette mission, Lopez devait par la suite réutiliser son parachute pour atterrir sur la remorque d’un camion plus bas en pleine manœuvre. Maîtriser le base jump et ouvrir son parachute au bon moment n’étant pas franchement une mince affaire, on pourra se faire la main dans des défis annexes afin d’améliorer sa pratique.

Couleurs criardes et chatoyantes, personnages exagérément caricaturaux et situations cocasses voire grotesques, l’ambiance de Ballad of Gay Tony rappelle immédiatement celle de Vice City."

Comme d’habitude, pour GTA IV : The Ballad of Gay Tony, Rockstar Games n’a pas oublié d’incorporer d’innombrables cinématiques, très utiles pour présenter de nouvelles têtes, mais aussi faire avancer l’histoire de manière constructive. Une fois encore, les scénaristes et les dialoguistes se sont donnés à cœur joie avec des scénettes déjà cultes, dévoilant des personnages hauts en couleurs. Parmi les ajouts qu’offre cette seconde extension, on trouve de nouvelles armes, comme ce fusil à pompes doté de balles explosives. Plutôt efficace lorsqu’il faut se débarrasser d’une horde de flics armés jusqu’aux dents. Les sticky bombs sont aussi des armes redoutables, d’autant qu’il est possible de les faire sauter à distance. Mais le clou du spectacle et de cette démo en petit comité reste la mission "Sexy Time" qui nous demandait d’aller voler un hors-bord pour se rendre à un yacht en pleine mer où nous attendait un hélicoptère militaire. Evidemment, avant de pouvoir prendre les commandes de cet engin, il faut aussi se débarrasser du propriétaire, drôlement bien entouré d’autant plus que c’est en pleine réunion du G7 que notre ami Lopez le dérange. Au terme d’une rixe mouvementée, il ne restait plus qu’à se débarrasser des derniers intervenants qui avaient décidé de prendre la fuite à bord de vedettes. Cette mission fut l’occasion de se rappeler la prise en main assez complexe des véhicules aériens, surtout quand il faut piloter et envoyer la sauce en même temps. Une fois encore, c’est une question de maîtrise et The Ballad of Gay Tony nous permettra de devenir un spécialiste en la matière grâce à ces défis facultatifs. On rappelle que GTA IV : The Ballad of Gay Tony sera disponible en téléchargement sur le Xbox LIVE à partir du 29 octobre. Les allergiques au download pourront se le procurer en boutiques grâce à la sortie de GTA : Episodes from Liberty City à la même date. Royal.




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