GTA 5 : pourquoi vous devez absolument jouer au mode "Braquages" !
Ce n'est pas parce que GTA V est sorti voilà presque un an et demi que Rockstar Games allait passer à autre chose. Les développeurs d’Edimbourg, en plus de peaufiner la version PC du jeu, sont encore au charbon afin de blinder GTA Online de nouveaux contenus, histoire que les joueurs ne se lassent jamais d’arpenter les rues de Los Santos. Aujourd’hui, il s’agit des fameux braquages coopératifs qui sont disponibles dans le jeu depuis ce matin même, et que vous allez pouvoir exécuter avec vos meilleurs potes. Pourquoi avec les meilleurs ? Tout simplement parce que la rédaction de JEUXACTU s’est attelée à la tâche avec autant d’entrain que d’incompétence pendant plus de 4 heures. Enfilez vos masques, on vous raconte tout.
Depuis que Payday est sorti, le grand banditisme virtuel en coopération prend de l’ampleur, et c’est désormais au tour de Rockstar North de nous proposer leur vision du casse à grande échelle avec la dernière mise à jour de GTA Online. Pour réaliser un casse, c’est plutôt simple dans les faits : il suffit qu’un joueur soit au niveau 12 - ou plus - et propriétaire d’un appartement de grand standing. Une fois ces prérequis accomplis, le joueur recevra un coup de téléphone de la part de Lester qui lui proposera de passer en mode braquage. Le premier des joueurs qui répond au coup de fil de Lester devient alors l’organisateur du crime. Concrètement, ce dernier pourra choisir son équipe en invitant d’autres joueurs de GTA Online, mais devra par contre avancer les fonds nécessaires pour la mise en place du casse. Prévoyez-vous donc un sérieux matelas de devises avant de tenter le coup. Au niveau du déroulé, les gars de chez Rockstar North sont restés fidèles à leur modèle développé pour le solo de GTA 5. En effet, si le braquage en lui-même est une mission, il faudra d’abord passer par plusieurs étapes préparatoires où votre équipe (ou certains membres) iront rassembler l’équipement nécessaire. Chaque mission concernant ces préparatifs permettra de mettre en place les éléments du braquage, mais servira aussi à se remplir les poches puisque tous les membres seront payés. Tous ? Non. L’organisateur qui avance la thune ne pourra pas toucher un kopeck. Frustrant n’est-ce pas ? Sauf que ce dernier dispose d’un énorme avantage, à savoir qu’il pourra définir la répartition du butin final, et décider de garder 90% pour sa pomme, ou de faire un partage bien équitable…Il faut savoir que l’organisateur est le pivot du système puisque c’est lui qui envoie les invitations aux autres joueurs, et qui leur permet donc de progresser dans le braquage. Ainsi, après chaque mission préparatoire, les joueurs se retrouveront en jeu libre, jusqu’à ce que l’organisateur les recontacte pour passer à la suite.
L'AGENCE TOUS RISQUES
Dans notre cas, la fine équipe de JEUXACTU s’est donc retrouvée à devoir aller chourer des données depuis les laboratoires Humane Labs. Première étape : aller au point de rendez-vous pour retrouver un contact peu scrupuleux prêt à nous vendre des cartes d’accès magnétiques. Les 4 joueurs sont ainsi mis à contribution, deux pour monter la garde sur les toits et deux autres qui effectuent la transaction. Sauf que bien entendu les choses tournent mal : le FIB arrive en force, et c’est sous des nuages de balles qu’il faut récupérer la valise contenant les cartes. Une cohue qui se transforme en un joyeux bordel saupoudré d’explosions. Attention à ne pas mourir, l’équipe ne dispose que d’une seule vie en rab, ce qui signifie qu’un seul membre peut mourir une seule fois. Au-delà, il faudra recommencer. Bref, une fois la carte en main, il faut rentrer à la maison, et ce n’est pas aussi simple. Entre Laurely Birba qui conduit comme un routier polonais un soir de beuverie, les poursuivants du FIB et nos équipiers plus enclins à sauver leurs fesses qu’à nous aider (merci Maxime), la galère se profile. Surtout que l’IA ne s’intéresse qu’au porteur de l’objectif, sans trop calculer les autres membres de l’équipe. Autant vous dire qu’il a fallu plusieurs essais avant qu’un semblant de coordination dans l’équipe rende la mission jouable. Seconde étape : aller récupérer une paire d’Insurgent, à savoir un tout nouveau type de 4x4 blindé, dont un équipé d’une Browning M2 chambrée en 12.7mm. Heureusement là, il suffit de foncer dans le tas. Du coup, on a dû recommencer la mission une seule fois à cause d’un coéquipier qui regardait le paysage au milieu des balles. Retour en free-play et concours de celui qui descendra ses potes le plus vite avant de s’attaquer à la suite du programme : chourer un EMP (IEM) embarqué sous l’aile d’un chasseur posé sur un porte-avions, rien que ça. On souffle et on y va !
Au niveau du déroulé, les gars de chez Rockstar North sont restés fidèles à leur modèle développé pour le solo de GTA 5. En effet, si le braquage en lui-même est une mission, il faudra d’abord passer par plusieurs étapes préparatoires où votre équipe (ou certains membres) iront rassembler l’équipement nécessaire.
Concrètement, il faut trouver un zodiac puis foncer jusqu’au porte-avions que l’on abordera par la poupe, avant de progresser vers la proue à travers les étages en décimant tout l’équipage. Là aussi la coordination redevient déterminante puisqu’un des joueurs devra décoller à bord du chasseur équipé de l’EMP pour le ramener intact à la base, tandis que ses potes devront le couvrir avec les autres avions du bord. Quand tout le monde est soudé, cela envoie du pâté, quand l’un se baigne près du zodiac et que le second se barre avec l’avion en la jouant perso, ça marche moins bien. Mais avec une bonne communication, tout le monde reste collé et la fuite devient une bataille aérienne géante. Surtout qu’une fois le boulot terminé, vous pouvez rentrer à la maison devant un soleil couchant en écoutant "Danger Zone" tiré de la B.O de Top Gun. Jouissif !
LES 4 FANTASTIQUES
Reste les deux ultimes missions de préparation, qui sont forcément les plus dures ! La première nous envoie récupérer un Valkyrie qui est en fait un tout nouvel hélicoptère de combat. Il s’agit d’une réplique d’un UH-1 dans laquelle 4 personnes peuvent prendre place, soit un pilote, un artilleur qui gère le canon 20mm frontal, et un mitrailleur sur chaque flanc avec un M134 minigun entre les mains. Bref de quoi faire beaucoup de dégâts, et il va falloir être efficace car le Valkyrie ne résiste pas bien aux dégâts malgré son nom de vierge guerrière. On découvre d’ailleurs avec cette mission qu’il existe en fait une myriade d’approches possibles pour une même mission. Et si le bon sens nous dicte de rentrer par la porte et de traverser moult hangars sur-défendus pour récupérer notre hélico, rien n’empêche d’arriver par bateau, ou en parachute, ou même en faisant le tour du hangar à la nage ! Bref, quelques décès de l’équipe plus tard, on laisse tomber l’approche frontale et on divise nos forces. Les deux bourrins sans cervelle restent devant à allumer du garde Merryweather, tandis que la fine fleur de l’équipe s’infiltre par derrière tel un Solid Snake (ou un acteur porno) pour choper l’hélico. La douceur, ça a du bon aussi parfois, et moins on est de joueurs, mieux on se coordonne. Equipiers récupérés et Buzzard de combat Merryweather descendus, il ne reste plus qu’un dernier coup de rein avant le dénouement final.
Quand tout le monde est soudé, cela envoie du pâté, quand l’un se baigne près du zodiac et que le second se barre avec l’avion en la jouant perso, ça marche moins bien. Mais avec une bonne communication, tout le monde reste collé et la fuite devient une bataille aérienne géante.
Cette dernière mission est particulièrement dure car elle nécessite une coordination sans faille de la part de tous les membres de l’équipe. Il faut en effet s’introduire dans l’enceinte de Humane Labs pour planquer notre Insurgent farci de son EMP dans le garage du labo. Le tout afin de pouvoir faire sauter les plombs le moment venu ! Dit comme ça, on pourrait croire qu’il s’agit d’une balade de santé, mais en fait la moindre indiscrétion fera capoter la mission. L’objectif : abattre tous les gardes et scientifiques, sans qu’aucun ne s’aperçoive de la mort d’un collègue. Il faut dont rester l’œil rivé au rader pour voir où regardent nos cibles, puis se coordonner pour les éliminer par 2 ou par 4 en une seule seconde. Sauf qu’évidemment entre le boulet de service qui sort le fusil sniper lourd sans silencieux, celui qui court partout et se fait griller, et celui qui essaye de flinguer 3 gardes alignés d’une seule balle "parce qu’on n’est pas des noobs" ; les choses se compliquent. D’ailleurs, la rejouabilité est de mise puisque le pattern des ennemis n’est pas immuable. En effet, certaines petites variations viendront vous obliger à réfléchir dans le feu de l’action. Comme par exemple une voiture qui ne passe pas toujours au même moment. Heureusement, à force de volonté on s’en sort, et comme avec tous les braquages de GTA, il faut passer à l’opération en elle-même, la cerise sur le gâteau.
LES PÉPÉS FLINGUEURS
Comme dans les plus grands films d’action, l’équipe arrive par les airs en Valkyrie, et alors que l’EMP est mise en marche, le binôme d’élite saute en parachute pour mener à bien la mission, tandis que la paire de bourrins habituelle se chargera de dézinguer du Merryweather depuis les airs pour protéger les potes au sol. Une fois les parachutes décrochés, et la porte d’entrée plastiquée, on progresse dans un labo plongé dans l’obscurité grâce à des NVG ajoutées au jeu pour l’occasion. Une fois face au coffre, on active la serrure en même temps grâce à la paire de clefs achetées plus tôt, puis on s’échappe en plongeant avec foi dans le système d’égouts qui nous amène à la mer. Là on sent l’influence James Bond puisqu’au lieu de recourir aux bouteilles d’air comprimé habituelles au jeu, les développeurs ont préféré introduire des respirateurs autonomes, qui malgré leur faible autonomie, peuvent se transporter dans une poche. Les égouts menant à la mer, et la mer à la plage, c’est ici que nous bourrins héliportés viennent récupérer l’équipe de choc pour clôturer un premier braquage qui aura été largement chronophage.
Après une telle aventure, on retient surtout l’incroyable quantité de contenu qui va être ajouté à GTA Online via ces braquages coopératifs. Avec une durée de vie de 2 à 3 heures par casse (sans faire n’importe quoi), sachant que Rockstar a développé 5 types de braquages différents que vous pouvez tous rejouer autant de fois que vous le voulez, on vous laisse imaginer la plus-value. Surtout que cette mise à jour est totalement gratuite quel que soit le support sur lequel vous jouez au jeu. Ajoutez à cela les ajouts mineurs comme le mode adversaire qui rajoute plus de 16 missions sur 3 styles de jeu différents, les nouveaux véhicules et les nouveaux objets, et on parie que GTA 5 ne devrait pas sortir de votre console de sitôt.