E3 2010 > God of War : Ghost of Sparta
Alors que l'on pensait ne plus jamais entendre parler de God of War après un ultime épisode sur PS3 tout simplement exceptionnel, les développeurs de Ready at Dawn Studios en ont décidé autrement avec God of War : Ghost of Sparta qui représente la seconde apparition de la série sur la console portable de Sony. Nous avons donc profité de l'E3 2010 pour prendre en main le jeu qui s'annonce aussi convaincant que l'opus Chains of Olympus.
Pour ceux qui se posent la question, le scénario de God of War : Ghost of Sparta fait suite aux événements survenus dans le premier opus, lorsque Kratos devient le nouveau Dieu de la Guerre après avoir terrassé Arès. Selon les premières promesses faites par les développeurs, le jeu permettra d'éclaircir certaines zones concernant le passé du divin chauve, et devrait entre autres faire la lumière sur les origines des tatouages qui recouvrent la majeure partie de son corps. Comme toujours avec la série, les premières minutes de jeu de God of War : Ghost of Sparta jette immédiatement le joueur dans l'arène, avec une poignées de créatures qui ont envahi une embarcation en direction d'Atlantis. Un excellent prétexte pour commettre ses premiers meurtres avec les légendaires Lames d'Athéna. On remarque alors que celles-ci sont beaucoup moins souples que d'habitude, et il est moins évident d'orienter les attaques de Kratos pendant leur exécution. Il faut dire aussi que sur une session d'une quarantaine de minutes, il n'était pas évident de cerner les subtilités du système, mais cela a quand même suffi pour que l'on s'aperçoive que God of War : Ghost of Sparta intégrait un tout nouveau mouvement. Baptisée Charge d'Hypérion, cette attaque spéciale offre la possibilité au Fantôme de Sparte de foncer sur son adversaire et de le plaquer au sol, avant de le rouer de coups. Pas mal. Après avoir égorgé d'autres monstres, Kratos devait faire face aux tentacules de Scylla dont les proportions donnaient le vertige, comme toujours dès que l'on parle de God of War.
Baptisée Charge d'Hypérion, cette attaque spéciale offre la possibilité au Fantôme de Sparte de foncer sur son adversaire et de le plaquer au sol, avant de le rouer de coups.
Puisqu'il y aura moyen de placer des exécutions d'une brutalité rare dans God of War : Ghost of Sparta, les QTE seront bien évidemment de la partie ; Scylla peut même en témoigner. Plus sérieusement, la réalisation du jeu est une merveille pour les yeux et prouve encore une fois que la PSP était probablement l'écrin parfait pour se balader avec Kratos dans le métro. La modélisation du héros semble plus fine, de même que les perspectives, les effets et l'animation donnent l'impression d'avoir été retravaillés. De toutes les façons, les fondations étaient déjà solides alors il est fort probable que les artistes de Ready at Dawn Studios n'aient procédé que par retouches. On les comprend. Naturellement, nous n'avons pas pu jeter un coup d'oeil aux attaques que Kratos pourra débloquer durant l'aventure, mais nous avons quand même eu l'opportunité de ramasser une lance archi utile pour les attaques à longue distance, sans oublier le bouclier pour renforcer la protection et créer des brèches dans les défenses adverses. On croise les doigts pour que les énigmes soient à la hauteur de l'événement, même si cela n'a jamais été le point fort de la franchise. Ah oui, God of War : Ghost of Sparta est annoncé comme plus long que son prédécesseur, une nouvelle qui ravira à n'en pas douter les possesseurs du premier épisode sur PSP. On rappelle que la sortie du titre n'est pas prévue avant cet automne.