E3 2013 > Dying Light : on y a joué sur Xbox One !
Présent à l'E3 2013, Warner Bros. Interactive dispose de plusieurs titres qui méritent le détour. On ne parle pas de Batman Arkham Origins que nous avons eu l'occasion de prendre en main pendant quasiment 45 minutes, mais plutôt de Dying Light dévoilé il y a déjà quelques semaines et qui s'annonce terriblement prometteur. Faut-il réellement s'attendre à un jeu accrocheur ou plutôt à un FPS banal ? Premiers éléments de réponse.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, il est intéressant de rappeler à ceux qui ne le sauraient pas encore que c'est Techland qui se cache derrière le développement de Dying Light, un FPS horrifique faisant immédiatement penser à Dead Island. Malgré un certain nombre de qualités, ce dernier était largement perfectible, ce qui explique sans doute pourquoi le studio polonais a décidé de plancher sur une toute nouvelle licence qui pourra d'ailleurs compter sur la puissance des consoles next-gen, pour tenter de s'imposer. A l'heure actuelle, on ne sait rien de l'histoire de Dying Light, les développeurs préférant attirer l'attention sur le gameplay du jeu. Et au bout de quelques minutes de pratique, on comprend mieux pourquoi. En fait, il s'agit d'un savant mélange entre survival horror et free running, histoire de ne pas connaître le même échec commercial que Mirror's Edge. Pas de désarmement de l'adversaire ici, puisque notre personnage pourra s'équiper d'une arme de poing, d'une massue, d'une batte de baseball et même combattre à mains nues en repoussant ses ennemis s'ils s'approchent de trop près. A côté de ça donc, il sera capable de sprinter, s'accrocher aux murs comme un Yamakasi, réaliser des glissades au sol ou bien encore exécuter un wrestling kick à la Zangief. Pour ajouter un poil de subtilité au gameplay de Dying Light, les développeurs de Techland ont ajouté deux jauges qui mesurent la condition physique de notre héros. En clair, l'une diminuera lorsque l'on portera des attaques (surtout chargées) avec une arme blanche, tandis que l'autre déclinera à chaque accélération. Une fois ces bases bien en tête, on pouvait se mettre à explorer les environs, l'occasion pour Techland de rappeler que l'univers du jeu sera en open-world et qu'il sera ainsi possible de se balader où l'on voudra.
C'est là que l'on se rend compte qu'avoir le sens du timing est vital dans Dying Light. En effet, il est arrivé que l'on chute plusieurs fois parce que l'on n'avait pas pris le bon appui au bon moment. Savoir observer ce qui nous entoure est également un atout pour repérer les objets qui peuvent servir pour franchir un obstacle, ou bien alors les différents passages que l'on peut emprunter afin d'atteindre un objectif. C'est d'ailleurs l'une des principales forces de Dying Light, qui permet d'aborder une même situation de plusieurs manières différentes. Dans la version d'essai que nous avons essayée, la mission était de mettre la main sur de la poudre explosive pour détruire un bâtiment, et enrayer ainsi l'épidémie qui frappait la zone. Un radar situé en bas à gauche de l'écran permettait de ne pas perdre le fil et de procéder dans le bon ordre. Bien évidemment, des ennemis rodaient dans les parages, à commencer par les autres survivants qui souhaitaient eux aussi garnir leurs stocks avant que la nuit ne tombe. Nous avons eu l'occasion d'en croiser deux pas très accueillants, et le peu de résistance qu'ils ont opposée n'a pas vraiment fait honneur à l'I.A. de Dying Light. En revanche, on a serré un peu plus les fesses avec les zombies. Il en existe plusieurs types à l'image des Runners qui, comme leur nom l'indique, foncent tête baissée sur leur proie pour lui croquer le coup. On a particulièrement aimé les zombies qui portent une sorte de combinaison jaune, avec une bouteille d'oxygène sur le dos. En visant cette dernière, on peut voir la créature s'envoler dans les airs et exploser dans une bouillie rouge-sang. Joli. En tout cas, les monstres sont loin d'être idiots et n'hésitent pas à attaquer en masse. Lorsque l'on se retrouve face à deux ou trois morts-vivants, il y a moyen de bomber le torse et de se prendre pour un caïd. En revanche, s'obstiner à combattre une dizaine de zombies alors que l'on est seul avec ses dix balles dans le chargeur, c'est suicidaire.
Avec ses talents de gynaste, il est préférable de prendre la fuite donc, sachant que les zombies peuvent grimper partout ; le contraire aurait été trop facile. Vous l'avez peut-être déjà deviné, mais l'autre aspect majeur de Dying Light est la gestion du cycle jour-nuit. Si en pleine journée les ennemis sont moins nombreux - ce qui permet de parfaire son équipement -, c'est la survie qui prime la nuit. C'est simple : nous n'avons fait que courir pendant la mission nocturne qui nous a été proposée, les zombies devenant plus agressifs. Pour éviter de se faire prendre comme un bleu, il était possible d'utiliser le mode "Pulse" qui ressemble dans les grandes lignes au mode "Hunter" de Prototype 2. Plus concrètement, le joueur peut envoyer des signaux et se baser sur leur retour pour évaluer la distance à laquelle se trouve la bête. De quoi ajouter de la tension, surtout dans l'obscurité. Enfin, puisqu'il faut bien parler des graphismes à un moment donné, ceux de Dying Light sont de très bonne facture. L'environnement est dynamique et on peut voir l'herbe et les feuilles des arbres bouger en fonction de la force du vent. Pas mal de textures à se mettre sous la dent, beaucoup de détails aussi, et aucune baisse du framerate à déplorer. Pour l'anecdote, il s'agissait d'une version qui tournait sur PC mais à partir des specs de la PS4 et de la Xbox One. Quoi qu'il en soit, Dying Light nous a beaucoup plus et il n'est pas impossible qu'il fasse partie de nos coups de coeur de cet E3 2013. Sortie prévue pour 2014 sur les consoles next-gen donc, mais aussi sur Xbox 360, PS3 et PC.
En fait, il s'agit d'un savant mélange entre survival horror et free running, histoire de ne pas connaître le même échec commercial que Mirror's Edge".
C'est là que l'on se rend compte qu'avoir le sens du timing est vital dans Dying Light. En effet, il est arrivé que l'on chute plusieurs fois parce que l'on n'avait pas pris le bon appui au bon moment. Savoir observer ce qui nous entoure est également un atout pour repérer les objets qui peuvent servir pour franchir un obstacle, ou bien alors les différents passages que l'on peut emprunter afin d'atteindre un objectif. C'est d'ailleurs l'une des principales forces de Dying Light, qui permet d'aborder une même situation de plusieurs manières différentes. Dans la version d'essai que nous avons essayée, la mission était de mettre la main sur de la poudre explosive pour détruire un bâtiment, et enrayer ainsi l'épidémie qui frappait la zone. Un radar situé en bas à gauche de l'écran permettait de ne pas perdre le fil et de procéder dans le bon ordre. Bien évidemment, des ennemis rodaient dans les parages, à commencer par les autres survivants qui souhaitaient eux aussi garnir leurs stocks avant que la nuit ne tombe. Nous avons eu l'occasion d'en croiser deux pas très accueillants, et le peu de résistance qu'ils ont opposée n'a pas vraiment fait honneur à l'I.A. de Dying Light. En revanche, on a serré un peu plus les fesses avec les zombies. Il en existe plusieurs types à l'image des Runners qui, comme leur nom l'indique, foncent tête baissée sur leur proie pour lui croquer le coup. On a particulièrement aimé les zombies qui portent une sorte de combinaison jaune, avec une bouteille d'oxygène sur le dos. En visant cette dernière, on peut voir la créature s'envoler dans les airs et exploser dans une bouillie rouge-sang. Joli. En tout cas, les monstres sont loin d'être idiots et n'hésitent pas à attaquer en masse. Lorsque l'on se retrouve face à deux ou trois morts-vivants, il y a moyen de bomber le torse et de se prendre pour un caïd. En revanche, s'obstiner à combattre une dizaine de zombies alors que l'on est seul avec ses dix balles dans le chargeur, c'est suicidaire.
Et la lumière tue !
Avec ses talents de gynaste, il est préférable de prendre la fuite donc, sachant que les zombies peuvent grimper partout ; le contraire aurait été trop facile. Vous l'avez peut-être déjà deviné, mais l'autre aspect majeur de Dying Light est la gestion du cycle jour-nuit. Si en pleine journée les ennemis sont moins nombreux - ce qui permet de parfaire son équipement -, c'est la survie qui prime la nuit. C'est simple : nous n'avons fait que courir pendant la mission nocturne qui nous a été proposée, les zombies devenant plus agressifs. Pour éviter de se faire prendre comme un bleu, il était possible d'utiliser le mode "Pulse" qui ressemble dans les grandes lignes au mode "Hunter" de Prototype 2. Plus concrètement, le joueur peut envoyer des signaux et se baser sur leur retour pour évaluer la distance à laquelle se trouve la bête. De quoi ajouter de la tension, surtout dans l'obscurité. Enfin, puisqu'il faut bien parler des graphismes à un moment donné, ceux de Dying Light sont de très bonne facture. L'environnement est dynamique et on peut voir l'herbe et les feuilles des arbres bouger en fonction de la force du vent. Pas mal de textures à se mettre sous la dent, beaucoup de détails aussi, et aucune baisse du framerate à déplorer. Pour l'anecdote, il s'agissait d'une version qui tournait sur PC mais à partir des specs de la PS4 et de la Xbox One. Quoi qu'il en soit, Dying Light nous a beaucoup plus et il n'est pas impossible qu'il fasse partie de nos coups de coeur de cet E3 2013. Sortie prévue pour 2014 sur les consoles next-gen donc, mais aussi sur Xbox 360, PS3 et PC.
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