E3 2013 > Destiny : nos impressions sur ce vrai jeu next gen' !
En février dernier, Activision nous avait conviés dans les locaux de Bungie à Seattle, afin de faire connaissance avec le très ambitieux Destiny. Malheureusement, même si les créateurs de Halo s'étaient plutôt montrés bavards pour décrire la philosophie de leur nouvelle licence, ils n'avaient en revanche dévoilé aucune phase de gameplay, histoire de conserver l'effet de surprise intact. Il aura donc fallu patienter jusqu'à l'E3 2013 pour enfin voir de quoi est capable Destiny. Nos impressions, sans plus attendre.
Sur le papier, Destiny souhaite tout simplement devenir la référence du FPS sur les consoles next-gen. Et la démo à laquelle nous avons pu assister a clairement démontré que le jeu disposait de tous les atouts pour y parvenir. En termes de réalisation, le titre de Bungie est une merveille pour les yeux malgré l'immensité des niveaux qui donne le tournis. Les textures brillent par leur richesse, et le niveau de détails affiché donne envie de se balader pendant des heures dans ces décors fabuleux. Pas de clipping, aucun aliasing, la netteté est exemplaire, la profondeur de champ rend fou et l'action demeure fluide de bout en bout. Bref, que demander de plus ? Peut-être un aperçu du mode coopération qui fait déjà la fierté des développeurs, et dont la représentation était particulièrement abstraite jusqu'à présent. Quelques secondes après le début de sa partie, Lars Bakken, designer chez Bungie, tombe nez à nez avec un second personnage qui souhaite l'accompagner dans les couloirs métalliques d'une infrastructure située à Old Russia. S'il n'est pas obligé d'accepter sa proposition, Bakken est néanmoins conscient qu'il a plus de chance d'atteindre son objectif épaulé par un partenaire que seul. Nos deux protagonistes pénètrent ainsi dans le gigantesque bâtiment, l'occasion de contempler de magnifiques effets de lumière rendent les intérieurs encore plus éblouissants. La voie empruntée par les deux guerriers devient de plus en plus sombre, ce qui oblige l'un deux à sortir un drone de sa poche pour se frayer un chemin à travers l'obscurité. Puisqu'il faut bien que les choses se corsent à un moment pour se faire une idée des gunfights, une armée de monstres débarquent et font feu sur les deux aventuriers. Le moment choisi par Bungie pour bien mettre en évidence les différentes armes qu'il sera possible d'utiliser durant les affrontements.
A ce stade du développement, il est difficile de parler de l'I.A. de Destiny, mais les ennemis ne fonçaient pas comme des crétins sur Lars Bakken et sa collègue. Ces derniers devaient alors coordonner leurs mouvements pour être le plus efficaces possible et, surtout, ne pas s'exposer aux attaques adverses. Une fois les premiers aliens exterminés, nos deux héros ont pris le temps de fouiller leurs cadavres pour récupérer des munitions. De quoi parfaire leur équipement juste avant d'affonter un golgoth visiblement décidé à venger ses amis morts au combat. Naturellement, il fallait plus que trois balles pour le mettre à genoux, d'autant que la partenaire de Bakken s'est rapidement retrouvée au sol. La récompense remise au terme de ce combat sans merci ? Le Thunder Lord, une arme à la puissance dévastatrice. C'est d'ailleurs l'un des principaux intérêts de s'adjoindre les services d'un alliés, à savoir la possibilité de récupérer des objets précieux susceptibles d'améliorer les performances de son avatar. En parlant de compétences justement, elles varieront en fonction de la classe (Warlocks, Hunters, Titans entre autres) que l'on aura choisie au début de l'aventure. Une fois revenus à l'entrée du bâtiment, Lars Bakken et sa coéquipière croisent le chemin d'un autre personnage lourdement armé. Avant même qu'ils ne puissent échanger quelque mots, un événement public est lancé. Pour les profanes, il s'agit d'une mission réunissant une foultitude de personnages autour d'un seul et même objectif. Dans le cas présent, il fallait se débarrasser d'un énorme engin qui ressemblait plus ou moins à une araignée. Avec ses points faibles bien mis en évidence, Bakken et tous les autres personnages présents sur les lieux n'avaient aucun mal à lui régler son compte.
Mais au-delà de la victoire, c'est surtout cette facilité qu'a Destiny pour afficher autant d'éléments à l'écran sans le moindre ralentissement qui est bluffante. S'il y a des jeux next-gen qui nous ont vraiment déçus, ce n'est certainement pas le cas du FPS de Bungie qui semble être au point. Cela dit, il reste encore un certain nombre de questions en suspens, comme le système de progression du personnage ou encore la façon dont le studio va s'y prendre pour proposer une narration en béton armé. Mais cette année, avec l'avènement de la PS4 et de la Xbox One, il fallait d'abord en mettre plein la vue. Et sur ce point, Destiny a parfaitement rempli sa mission.
Pas de clipping, aucun aliasing, la netteté est exemplaire, la profondeur de champ rend fou et l'action demeure fluide de bout en bout. Bref, que demander de plus ?"
A ce stade du développement, il est difficile de parler de l'I.A. de Destiny, mais les ennemis ne fonçaient pas comme des crétins sur Lars Bakken et sa collègue. Ces derniers devaient alors coordonner leurs mouvements pour être le plus efficaces possible et, surtout, ne pas s'exposer aux attaques adverses. Une fois les premiers aliens exterminés, nos deux héros ont pris le temps de fouiller leurs cadavres pour récupérer des munitions. De quoi parfaire leur équipement juste avant d'affonter un golgoth visiblement décidé à venger ses amis morts au combat. Naturellement, il fallait plus que trois balles pour le mettre à genoux, d'autant que la partenaire de Bakken s'est rapidement retrouvée au sol. La récompense remise au terme de ce combat sans merci ? Le Thunder Lord, une arme à la puissance dévastatrice. C'est d'ailleurs l'un des principaux intérêts de s'adjoindre les services d'un alliés, à savoir la possibilité de récupérer des objets précieux susceptibles d'améliorer les performances de son avatar. En parlant de compétences justement, elles varieront en fonction de la classe (Warlocks, Hunters, Titans entre autres) que l'on aura choisie au début de l'aventure. Une fois revenus à l'entrée du bâtiment, Lars Bakken et sa coéquipière croisent le chemin d'un autre personnage lourdement armé. Avant même qu'ils ne puissent échanger quelque mots, un événement public est lancé. Pour les profanes, il s'agit d'une mission réunissant une foultitude de personnages autour d'un seul et même objectif. Dans le cas présent, il fallait se débarrasser d'un énorme engin qui ressemblait plus ou moins à une araignée. Avec ses points faibles bien mis en évidence, Bakken et tous les autres personnages présents sur les lieux n'avaient aucun mal à lui régler son compte.
DESTINÉE...!
Mais au-delà de la victoire, c'est surtout cette facilité qu'a Destiny pour afficher autant d'éléments à l'écran sans le moindre ralentissement qui est bluffante. S'il y a des jeux next-gen qui nous ont vraiment déçus, ce n'est certainement pas le cas du FPS de Bungie qui semble être au point. Cela dit, il reste encore un certain nombre de questions en suspens, comme le système de progression du personnage ou encore la façon dont le studio va s'y prendre pour proposer une narration en béton armé. Mais cette année, avec l'avènement de la PS4 et de la Xbox One, il fallait d'abord en mettre plein la vue. Et sur ce point, Destiny a parfaitement rempli sa mission.
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