Pour rappel, sachez que Dawn Of War est un jeu de stratégie en temps réel sur PC basé sur la licence Warhammer 40 000 de Games Workshop. Nous y avons consacré un dossier complet après nous être rendu à Nottingham, où se trouve le quartier général de Games Workshop. C’est là que JeuxActu a rencontré Erik Mogensen.

Interview d’Erik Mogensen – Licensing Manager Games Workshop –

JeuxActu.com : Comment s’est passé la collaboration avec THQ ( l’éditeur du jeu ) ?

Erik Mogensen : THQ a un réel respect de l’univers de Warhammer 40 000. Ils ont voulu un jeu qui respecte la propriété intellectuelle, en plus d’être un bon  jeu dans son genre.

JA : Peut-on imaginer la suite, des extensions par exemple ?

C’est à THQ de décider mais j’aimerais beaucoup que sorte une extension avec les factions que nous n’avons pas pu aborder. Il nous faut d’abord attendre de voir l’impact de Dawn of War, mais il est vrai que nous avons, grâce à notre univers en place depuis longtemps, toute la capacité d’étendre le jeu, avec les Nécrons, les Tyranides, les Sœurs de Bataille...

JA : Pourquoi pas un film par la suite ?

Ca serait fantastique, mais c’est un domaine un peu compliqué. Ici pour Dawn of War, THQ nous apporte son aide et son expérience. Nous, nous apportons l’imaginaire et la profondeur au jeu. Or la plupart des compagnies de cinéma veulent pouvoir tout contrôler, y compris la création.

L’occasion viendra de celle qui acceptera de collaborer avec nos propres créateurs et scénaristes. Nous sommes d’une manière générale, très stricts quant à l’exploitation des univers de nos jeux, quel que soit le support de développement. Donc pour l’instant, non... Et pour être honnête, cela serait sympathique, mis nous n’en avons pas besoin pour transmettre notre passion...

JA : J’ai l’impression que l’imagerie de votre univers a des facettes un peu sombres, est-ce une intention des scénaristes ?

« Dans l’obscurité des ages futurs, il n’est que guerres... »

Cette dimension dont vous parlez est présente depuis le début dans l’univers de Warhammer 40 000.

Mais il y a des règles que nous ne briserons jamais. Nos représentations sont toujours faites dans un contexte de combat, de lutte et il y a parmi les combattants des fanatiques des dieux sombres (la figure même de l’Empereur, guide de l’Humanité, est très contrastée).

Oui, il y a de la violence et de la douleur mais nous y associons toujours une ligne infranchissable, la raison. Si, dans le jeu, il y a une action de sacrifice, elle aura une justification, une raison.

JA : Qu’est-ce que Relic, avec son expérience d’Homeworld, a pu apporter au jeu ?

La chose la plus importante est qu’ils sont tous des passionnés de figurine. Il me semble que Jay Wilson ( Lead Designer pour D.o.W. ) possède 4 ou 5 armées. Cela se ressent dans l’attention portée aux détails du jeu.

Les gars de Relic ont une expérience technologique fabuleuse, en particulier pour la représentation des créatures en pleine bataille ! Homeworld a été acclamé par les communautés de joueurs et ça, c’est un signe qui ne trompe pas.

La clé de tout cela reste qu’il fut agréable de travailler ensemble car ils connaissent notre univers et ils l’aiment. Ils étaient donc d’emblée excités à l’idée de faire le jeu.

En tant que joueurs passionnés, ils ont senti l’opportunité de mettre au point le premier jeu moderne en RTS installé dans notre univers...

JA : Merci !