Assassin's Creed Odyssey : nos impressions rassurantes après 6h de jeu
Evidemment, ne comptez pas sur nous pour vous dévoiler quoi que ce soit sur l’intrigue d’Assassin’s Creed Odyssey, mais sachez que les scénaristes n’ont pas chômé. Avec plus de 30 heures de cinématiques et de répliques, ils avaient visiblement des choses à raconter. D’ailleurs, c’est dans le système de dialogue que résidait l’intérêt de cette nouvelle démo, puisque l’on pouvait enfin avoir un aperçu des conséquences qu’auront nos choix durant l’aventure. Bon, on est loin de la complexité d’un Detroit : Become Human, mais les développeurs nous ont promis que l’impact de certaines décisions ne serait pas immédiat et que l’on ne le mesurerait que bien plus tard. Un exemple ? Au cours d’une mission, on est tombé sur une famille originaire d’un village ravagé par une épidémie. Menacée par des gardes qui ont reçu comme instructions d’éliminer tout individu susceptible de porter le virus, elle nous a suppliés de lui porter secours. Magnanime, on les a aidés à s’enfuir, ce qui a eu pour conséquence de favoriser la propagation de la maladie vers une autre zone de la carte que l’on sera amené à explorer ultérieurement. Si l’on fait le choix d’exécuter chaque membre de la famille afin de circonscrire la contagion, Alexios et Kassandra n’auront pas à compter les cadavres à chaque endroit de la map.
Bon, on est loin de la complexité d’un Detroit : Become Human, mais les développeurs nous ont promis que l’impact de certaines décisions ne serait pas immédiat et que l’on ne le mesurerait que bien plus tard.
On a également été confronté à un cruel dilemme face au Wolf – dont nous n’avons pas le droit de vous dévoiler l’identité : lui porter le coup fatal ou lui accorder la rédemption. Dans le premier cas, il faisait une révélation que l’on n’aurait pas obtenue sans lui planter notre lame dans les entrailles – une confession qui sera faite plus tard si on lui laisse la vie sauve. Le studio canadien a lourdement insisté sur le fait que les décisions prises ne se limiteraient pas uniquement aux personnages principaux, mais qu’elles conditionneraient également le comportement des PNJ. Ce fut vrai pour le bodygard du Wolf qui a tout de suite dégainé son arme quand il a vu le corps inerte de son maître, mais on se demande quand même jusqu’où les PNJ se sentiront concernés. On ignore également si les différentes fins d’Assassin’s Creed Odyssey tiendront réellement compte de chacun de nos choix, ou s’il faut s’attendre à quelque chose de moins nuancé. En tout cas, des pictogrammes montrent au joueur quelles sont les réponses qui risquent d’influencer la suite des événements, histoire de savoir où l’on met les pieds. Ce troisième rendez-vous avec le jeu a également été l’occasion de se familiariser avec le mode « Exploration », une nouveauté censée renforcer l’immersion. D’habitude, on se contente de suivre les icônes sur la carte pour progresser dans les missions. Avec le mode « Exploration », ce n’est plus le cas, le joueur ne pouvant compter que sur les indications mentionnées en haut à gauche de l’écran.
"ON VA AU GREC ?"
Dit comme ça, on a l’impression que l’on va galérer pour trouver tel ou tel point de chute, mais en réalité, c’est suffisamment balisé pour ne pas se perdre dans une map plus grande que celle d’Assassin’s Creed Origins. Une fois que l’on a repéré la bonne région, le risque de se planter est faible, des « ? » prémâchant le travail de recherche. Bref, il n’y a aucune raison d’avoir peur de se lancer dès le premier run. Pour le reste, ceux qui ont retourné l’Egypte dans tous les sens seront en terre connue, même si l’on note quelques retouches au niveau des mécaniques de gameplay. Par exemple, on peut désormais assigner jusqu’à 8 skills spéciales aux touches et aux gâchettes. L’utilité, c’est la possibilité de modeler le style de combat de notre personnage, l’arbre de compétences étant découpé en trois parties distinctes : Chasseur, Guerrier et Assassin. Tout miser sur le corps-à-corps, devenir un sniper hors-pair avec l’arc, ou encore opter pour une sorte d’équilibre afin de laisser paraître le moins de faiblesses possible ; plusieurs profils sont envisageables. Contre des ennemis plus coriaces que ceux que l’on a rencontrés, il faudra voir si cette richesse sera mise à contribution où si ce n’est que de la poudre aux yeux. Même chose pour les équipements qui, comme dans n’importe quel RPG, octroieront de précieux bonus et pourront être améliorés en rendant visite au forgeron du coin. Là encore, il faudra faire en sorte que chaque pièce de notre armure colle aux caractéristiques de notre perso.
Sur le plan graphique, difficile de ne pas résumer Assassin’s Creed Odyssey à une simple skin d’Origins. On part clairement sur les mêmes bases, sauf pour les cut scenes qui semblent avoir bénéficié d’un soin tout particulier.
Sur le plan graphique, difficile de ne pas résumer Assassin’s Creed Odyssey à une simple skin d’Origins. On part clairement sur les mêmes bases, sauf pour les cut scenes qui semblent avoir bénéficié d’un soin tout particulier. Par rapport à celles de 2017, elles ont meilleure mine, c’est net. On doit bien admettre que ce n'est pas aussi dépaysant que l'Egypte qui, en plus, affichait des couleurs beaucoup plus vives. Avec tout ce qu’il y avait à découvrir dans ces deux premiers chapitres, nous n’avons pas pu approfondir au max certains aspects du jeu. Les batailles navales sont bien là, on a même torpillé des navires de combat et recruté quelques gars, mais nous n’avons fait qu’effleurer la customisation de notre embarcation dont les développeurs d’Ubisoft Québec paraissent si fiers. On sait que des améliorations ne seront accessibles qu’en mettant la main sur des hommes bien précis, qu'il s'agisse des armes ou de la robustesse de notre embarcation. Heureusement, nous aurons le temps de revenir en détail sur chaque point lors de notre test qui se rapproche à grands pas, la sortie d’Assassin’s Creed Odyssey étant programmée pour le 5 octobre prochain sur Xbox One, PS4 et PC.