X10 > Crackdown 2
Annoncé en plein E3 2009, Crackdown 2 reste néanmoins un titre qui se fait assez discret. Hormis une apparition furtive – et futile – au dernier Tokyo Game Show, le GTA-like de Microsoft et du studio Ruffian Games attend certainement les beaux jours pour se laisser complètement approcher. Présent mais pas jouable au X10 à San Francisco, Crackdown 2 se veut une suite encore plus décomplexée que son aîné. Explications.
Il est évident que le premier Crackdown n’a pas marqué les esprits par son scénario et ce n’est pas sa suite qui renversera la vapeur. Toutefois, le studio Ruffian Games s’est efforcé de construire une nouvelle histoire qui nous emmènera une fois de plus dans la ville de Pacific City, qui avait déjà servi de théâtre de guerre dans le premier épisode. La métropole a bien changé et une décennie après les événements du premier Crackdown, on note l’apparition de créatures envahissant les rues de la ville une fois la nuit tombée. Ces bêtes, on les appelle les Freaks, des zombies qui peuvent choquer au premier abord. Si elles fuient toute source lumineuse, la nuit, elles se montrent pour le moins féroce. Leur apparition a provoqué un sentiment de peur permanent au sein de Pacific City et les habitants vont apprendre à vivre avec ces bestioles venues d’ailleurs. S’il va falloir composer avec ces monstres une fois le soleil couché, le jour, ce sont carrément des bandes organisés qui sèment le trouble sur Pacific City. Autant vous dire que le chaos est omniprésent et faire régner la justice ne sera pas une partie de plaisir. C’est à partir de ce postulat que l’histoire de Crackdown 2 a été écrite, mais c’est davantage le gameplay qui nous intéresse aujourd’hui.
A ce sujet, sachez que Crackdown 2 utilise un système de cycle jour/nuit, permettant de mettre en avant les deux aspects de la ville de Pacific City."
A ce sujet, sachez que Crackdown 2 utilise un système de cycle jour/nuit, permettant de mettre en avant les deux aspects de la ville de Pacific City. Le gameplay se voit d’ailleurs changé en cours de partie puisque la manière d’appréhender les gangs le jour n’est pas tout à fait la même lorsqu’il faut se fritter avec les Freaks, beaucoup plus agiles et résistants qu’un simple loubard récalcitrant. L’une des grandes particularités du titre réside dans la possibilité de jouer jusqu’à quatre via un mode coop’. Les développeurs nous ont d’ailleurs soufflés à l’oreille qu’ils avaient pensé le jeu comme tel, avec des missions adaptées pour faire équipe. Bien évidemment, se lancer dans l’aventure en solo n’est pas une expérience interdite et pénible puisque Crackdown 2 conserve son esprit d’origine, à savoir le jeu bac à sable. A l’instar de n’importe quel GTA-like, il sera possible de se balader librement dans Pacific City, non seulement pour avancer dans l’histoire, réaliser quelques missions annexes, ou tout simplement faire parler la poudre et voir comment réagit l’environnement et les différents personnages. L’interaction avec le décor a été poussée au maximum et n’importe quel élément du décor peut servir d’arme de fortune. Une plutôt bonne idée quand on est à cours de munition. Tout comme le premier épisode, le gain d’expérience et la customisation des personnages et des véhicules sont toujours de la partie et plus on monte en niveaux et plus on se montre efficace face aux ennemis. D’ailleurs, dans Crackdown 2, il est désormais possible de stocker ses véhicules dans un garage, un aspect repris de la série Saints Row. Durant cette présentation au X10, les développeurs ont également mis l’accent sur l’utilisation de l’hélicoptère, nous prouvant la joie qu’il procure quand on survole Pacific City, laissant la possibilité de tout faire sauter si l’envie nous prenait. Beaucoup plus proche d’un Saints Row que d’un GTA, aussi bien dans son rendu graphique (on a toujours affaire à du cel-shading) que dans son gameplay, Crackdown 2 aura sa carte à jouer au moment de sa sortie, fixée pour cette année sans plus de précisions.