Tunic : que vaut le nouveau jeu indé de Microsoft ? Nos impressions depuis l'E3 2018


Tunic : que vaut le nouveau jeu indé de Microsoft ? Nos impressions depuis l'E3 2018

Annoncé en 2017 lors du PC Gaming Show sous le nom de Secret Legend, Tunic vient de refaire parler de lui grâce à sa présence lors de la conférence pré-E3 de Microsoft. Présenté comme le porte-étendard de la sélection de titres indépendants issus du programme ID@Xbox, ce projet semble toujours aussi séduisant avec son héros mignon et ses gros polygones taillés à la serpe. Développé par Andrew Shouldice, Tunic était présent lors du Showcase de Microsoft où il était possible de prendre en mains plusieurs des titres Xbox One annoncés. Voici nos impressions après un petit quart d’heure manette en mains.  


TunicLoin des grosses productions qu’on a pu voir lors de la conférence, Tunic  arbore un style très simple et épuré, ce qui est dû autant à la volonté du développeur qu’au moteur graphique Unity utilisé. Dès les premiers instants, on reconnaît ce style graphique si particulier qui rappellera des bons souvenirs aux amateurs de productions indé comme Block’Hood  de Plethora-Project LLC. Tout commence lorsque le renard que l’on incarne se réveille, seul, sur une plage abandonnée (comme dans la Madrague de BB). L’essentiel de l’expérience va donc être de fouiller et d’explorer les lieux afin de comprendre le passé de l’endroit dans lequel on se trouve. Peuplé de nombreux ennemis, le jeu ne se défait jamais de son aspect enfantin, sauf lorsqu’il faut hausser le rythme au niveau du combat, particulièrement sur certains ennemis. Car oui, Tunic est loin d’être un jeu pour enfants malgré une direction artistique toute mignonne… D’abord pensé pour laisser libre cours aux explorations du joueur, ce jeu ne souffre jamais de temps mort grâce à l’énorme travail de fouilles des niveaux qu’il va falloir entreprendre pour pouvoir connaître chaque recoin de l’univers, ainsi que ses habitants.

 

SACRIPOUILLE, SACRÉ VAURIEN

 

TunicTrès simple à manier, le goupil se dirige simplement au stick, avec une touche pour effectuer une roulade, et trois boutons qu’on peut assigner au matériel (épée, bouclier, potions, bonus d’argent et d’XP, etc…). Si on passe une bonne partie du début du jeu (et donc de notre démo) à esquiver les ennemis, les choses s’améliorent lorsqu’on ramasse notre première arme, même si cette dernière n’est qu’un simple bâton. Lors de notre aventure on a repéré trois types d’ennemis différents, dont des blobs (une forme gélatineuse qui nous fonce dessus), des araignées et des robots armés comme des soldats du Moyen-Âge. L’engagement se fait de manière libre en combinant les mouvements et le bouton sur lequel on a attribué notre arme, soit en profitant du verrouillage de cible offert par la gâchette de la manette. Globalement, le système est très instinctif, et après quelques échecs, on arrive rapidement à tirer la quintessence des combats en mélangeant déplacements rapides et coups placés au millimètre. L’interface lors des combats reste d’ailleurs simple et lisible puisque chaque ennemi affiche sa barre de vie au-dessus de sa tête, tandis que chaque attaque fait visiblement descendre cette dernière. Il faut savoir que si l’on rate les coffres bien cachés dans les niveaux , on peut alors passer à côté de pièces d’équipement et ainsi devoir en passer par des combats plutôt complexes.

 

Tunic réussit à se doter d’une atmosphère très attachante où tout s’imbrique parfaitement, qu’il s’agisse des graphismes, de la Direction Artistique et de la bande son de grande qualité qui habille le tout

 

TunicL’autre grande spécificité de Tunic, c’est bien sûr que le jeu s’adresse au joueur dans une langue imaginaire. Toute la narration va donc passer par des bulles de textes illisibles et souvent incompréhensibles, même si de rares idéogrammes permettent d’avoir une idée plus ou moins vague du message. Il est donc très difficile de se prononcer sur la narration après une démo aussi courte que la nôtre, puisqu’il va clairement falloir investir un certain nombre d’heures de jeu avant de pouvoir se faire happer (ou pas) par l’histoire. D’ailleurs, malgré le manque d’éléments pouvant guider le joueur, on n’a pas vraiment perdu de temps à chercher notre objectif, preuve de la qualité du level-design. La plupart du temps, quand on  s’éloigne de la route principale, ce sera pour dénicher un coffre caché, ou pour actionner un interrupteur un peu mieux dissimulé que ses amis. Néanmoins, Tunic réussit à se doter d’une atmosphère très attachante où tout s’imbrique parfaitement, qu’il s’agisse des graphismes, de la Direction Artistique et de la bande son de grande qualité qui habille le tout. Reste qu’il nous manque encore pas mal d’éléments pour nous faire une idée précise des qualités de Tunic. Des éléments comme la durée de vie du jeu, où le fait simple d’avoir une idée de la diversité proposée par les donjons sont pour l’instant indisponibles, ce qui nous pousse à la précaution avec ce jeu bien qu’on ait étés séduits par de nombreux aspects de notre démo.

 


Notre degré d’attente

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