Total War Warhammer 2 : on y a joué juste avant l'E3 2017, nos impressions

Pour Total War Warhammer 2, les développeurs de The Creative Assembly nous ont confirmé qu'il ont pu prendre plus de liberté sur le gameplay, même si Games Workshop est toujours extrêmement attentif au respect absolu des plus petits détails du background de Warhammer. Dans ce second opus, on va donc pouvoir aborder une toute nouvelle campagne avec 4 nouveaux continents, 4 races et 8 héros bien distincts, chacun ayant son propre emplacement de départ sur la carte, ce qui modifiera le style de jeu, même au sein d'une même race. Au centre de la carte se trouve le Vortex, une entité magique très puissante qui garantit l'équilibre dans l'univers, et que les 4 espèces veulent s'approprier. Concrètement, deux races visent à protéger le vortex, tandis que les deux autres veulent le déstabiliser et tirer profit de la puissance qu'il octroie à ceux qui le contrôlent. Un objectif qui va donc être capital et transformer la manière dont on joue. En effet, quelle que soit la tactique qu'on utilise, il faudra toujours garder un œil sur les autres clans, et éventuellement aller les combattre pour empêcher que le Vortex ne tombe sous le joug de quelqu'un, ce qui met immédiatement fin à la partie. Si l'ensemble du jeu est similaire au premier opus, Total War Warhammer 2 proposera quand même une campagne bien plus travaillée qu'auparavant, même si les développeurs sont restés discrets sur le sujet

TOTAL ANNIHILATION

Au niveau de la démo que nous avons pu essayer, il s'agit de celle qui sera présentée lors de l'E3 2017 et qui consiste en une bataille contre les Elfes, sachant qu'on jouait avec les Hommes-Lézards. Deux difficultés étaient proposées : "Facile" (trop d'ailleurs) et "Hard" pour les joueurs habitués à la série Total War. Tactiquement, il s'agit de mener une offensive sur une colline défendue par les Elfes afin de faire sortir de leur cachette deux mages Elfes qu'il faut ensuite anéantir pour remporter la victoire. Pour atteindre cet objectif, on bénéficie d'un héros assez costaud disposant de pouvoirs magiques sympathiques. On dispose ainsi d'un éclair qui peut frapper au sol et qui s'avère redoutable sur les concentrations d'ennemis, ainsi que d'un sort de soin pour redonner quelques PV à des unités cruciales. Pas question néanmoins de se reposer uniquement sur ces super-pouvoirs, chaque sort n'est utilisable que trois fois au total, sachant qu'un généreux cooldown empêche d'enchaîner les frappes. La magie ne s'arrête pas au héros d'ailleurs, puisqu'on peut également invoquer des unités de petits monstres (qui ressemblent à des vélociraptors) très rapides et efficaces au corps-à-corps. Des troupes qui ont une vie réduite, et qui disposent en prime d'une durée de vie limitée dans le temps. L'énorme avantage de ces escadrons de dinosaures, c'est qu'on peut les faire apparaître n'importe où sur la carte, à notre convenance. Les plus fins tacticiens auront déjà compris l'importance de cette nouveauté qui permet d'apporter un soutien à un héros ou une unité en péril, tandis qu'il s'agit d'un excellent outil pour anéantir une cohorte d'archers qui pilonnent vos positions à distance.

On a d'ailleurs découvert une grosse subtilité de gameplay inhérente aux Hommes-Lézards : la furie. Lors de certaines situations, vos unités peuvent passer dans ce mode de combat qui décuple leur forces, les rendant bien plus puissantes. Malheureusement, le revers de la médaille est plus gênant, chaque unité en mode furie échappe alors totalement à notre contrôle et fait ce qu'elle veut, sans coordination avec notre armée. Après un certain temps, tout s'arrête et on peut enfin recommencer à distiller des ordres précis. On a aussi découvert quelques nouveautés du côté des Elfes avec de jolis pouvoirs pour les mages, comme une tornade de flammes qui nous a fait atrocement souffrir alors qu'on avait un peu trop regroupé nos soldats. Sachez aussi que dorénavant, tous les dragons disposent d'une attaque à distance, puisqu'on s'est copieusement fait arroser de flammes alors qu'on pensait pouvoir tranquillement approcher un de ces reptiles volants ennemis. Globalement, la tactique pour s'en débarrasser ne change pas, il suffit d'envoyer des archers arroser la bestiole de flèches jusqu'à ce qu'elle atterrisse, avant de la terminer avec toute votre infanterie.

JURASSIC PARK

Au niveau de l'IA, on a vu du bon, mais aussi du moins bon, même si globalement, l'évolution se fait dans le bon sens. Tactiquement, l'ennemi réagit bien à nos décisions (surtout en mode "Hard"), tentant même d'audacieux mouvements de tenaille, ou brisant certaines formations qu'on avait scientifiquement établies. Dans le moins bon, on a vu notre groupe de vélociraptors invoqués passer en mode furie, puis chasser des archers ennemis qui ont fini par fuir la zone de combat. Au lieu de changer de cible, nos créatures invoquées ont continué de courir dans le vide en bordure de map de manière totalement inutile jusqu'à ce que mort s'en suive. Le jeu étant encore en développement, on ne tirera aucune conclusion sur ce bug, surtout qu'on a pu le rapporter directement à l'équipe de développement. Bien que la démo ait été un peu trop courte à notre goût, on peut clairement être confiant dans le potentiel de Total War Warhammer 2 qui capitalise sur les forces du premier épisode et enrichit le contenu, tout en apportant quelques petits twists dans son gameplay. Les fans devraient être ravis de pouvoir se replonger dans l'ambiance du lore de Games Workshop aux commandes des Hommes-Lézards, des Elfes Noirs, des Haut-Elfes ou des Skavens (de gros rats qu'on aperçoit dans certains trailers mais qui n'ont pas encore été officialisés). Il ne reste plus qu'à en savoir plus sur la campagne, ce qui devrait arriver probablement après l'E3 2017. Il n'y a plus qu'à attendre une officialisation de la date de sortie, ce qui devrait arriver prochainement.