TGS 08 > Dead Rising Chop Till You Drop

Sorti à la rentrée 2006, Dead Rising faisait partie de ces rares titres à l’époque qui pouvaient justifier l’achat
d’une Xbox 360. Beau, plutôt original dans son approche, bardé d’humour, gore à
souhait et surtout jouissif, le jeu d’action de Capcom synthétisait à lui tout
seul plusieurs genres à la fois. Alors qu’on s’attendait à une suite développée
toujours sur la console HD de Microsoft, c’est sur Wii que Franck West a décidé
de faire son come-back. Toutefois, inutile de sabrer le champagne ou de faire
péter la carte gold, Dead Rising : Chop Till You Drop n’est qu’une
adaptation Wii du jeu original. En mettant ses a priori de côté et en prenant
le soin d’aller s’essayer à une petite partie sur le stand de Capcom, on
pouvait constater que le résultat à l’écran n’est pas la catastrophe graphique
que certains s’emploient à répandre. Evidemment, si on s’amuse à comparer le
titre avec la mouture Xbox 360, il y a de quoi sortir déprimé de la tentative.
Forcément moins claquant que sur Xbox 360, Dead Rising : Chop Till You Drop affiche
des graphismes qui picotent les yeux. Le scintillement et l’aliasing ambiants sont
les principales raisons de cette plainte oculaire, mais il ne fait pas non plus
oublier de citer la pauvreté des textures, de la modélisation assez sommaire de
certains personnages ou objets, et de constater que le nombre hallucinant de
zombies qui se baladaient dans le mall a été réduit comme peau de chagrin.
Cependant, pour contrebalancer cette perte technique due aux capacités faiblardes de la Wii, Capcom avait prévu d’adapter les choses pour que la jouabilité avec la Wiimote et le Nunchuk soit fonctionnelle."
Cependant, pour contrebalancer cette
perte technique due aux capacités faiblardes de la Wii, Capcom avait prévu d’adapter
les choses pour que la jouabilité avec la Wiimote et le Nunchuk soit fonctionnelle.
C’est d’ailleurs le cas et diriger notre reporter de l’extrême se fait sans
trop d’accroc. Si les déplacements – d’origine – paraissent aujourd’hui quelque
peu rigides, les commandes réalisées à l’aide des deux appendices se gèrent
avec une certaine aisance, il faut bien le reconnaître. Seul le ramassage
d’objets (Z + A) peut paraître un brin incohérent, alors qu’agiter la Wiimote
pour tabasser du zombie est un geste qui ne peut qu’être naturel. Pas étonnant
de se surprendre à vouloir essayer toutes sortes d’armes – primaires comme
secondaires – que l’on trouve à portée de main. Comme d’habitude, le choix est
varié et multiple, allant du simple couteau au lance-roquettes, en passant par
la poêle à frire, la batte de base-ball, la peluche inoffensive ou bien encore
tous les ustensiles de travaux qu’on trouve chez Black & Decker. Si le
nombre de personnages à scalper a été fortement réduit, on se délecte de voir
que le sang coulera toujours à flots dans Dead Rising : Chop Till You Drop. En
revanche, tout ce qui concerne la mutilation a été évincé, si bien que le
plaisir n’est malheureusement pas entier. Programmé pour cet hiver sur tous les
territoires, Dead Rising : Chop Till You Drop devrait nous réserver quelques
surprises au moment de sa sortie ; du moins, on l’espère.


