TGS 07 > Patapon
Même si la sortie de Crisis Core : Final Fantasy VII a permis à la PSP de dépasser pour la première fois la DS Lite dans les charts japonais, la portable de Sony est continuellement en quête de reconnaissance auprès d’un public qui a préféré craquer pour les qualités ludiques de la machine bi-écran de Nintendo. Pour contrer cet état de fait, les défenseurs de la PSP n’hésitent pas à faire appel à l’exemple LocoRoco, véritable OVNI vidéoludique désormais adopté par tous. A partir d’aujourd’hui, ce dernier peut compter sur la présence de Patapon pour défendre les qualités de la PSP.
TGS 07 > Trailer Patapon (PSP)
Planqué sur le côté ouest du stand de Sony Computer Entertainment sur à peine 5 m², Patapon n’est pas le genre de jeu sur lequel l’éditeur japonais a voulu miser ses plus grosses billes. Il suffisait pourtant de voir la longue file d’attente pendant ces trois premiers jours du salon pour comprendre que la firme s’était royalement plantée. Il est vrai qu’au premier coup d’œil, Patapon ne possède pas le pedigree type pour en faire un premier de la classe, un jeu AAA comme on dit dans notre jargon de vieux nerds et de geeks. Pourtant, en regardant de plus près, certains indices pouvaient nous mettre la puce à l’oreille. Graphismes minimalistes, palette de couleurs fortement réduite, et concept complètement tordu, ce sont pourtant ces détails qui font de Patapon le jeu le plus hype du moment.
Monsters inc.
Au-delà de sa réalisation originale et attrayante, Patapon cache en lui un gameplay quasiment inédit, mariage parfait entre jeu de rythme, de réflexion, voire même de stratégie. Aux commandes d’un peuple de cyclopes montés sur pattes rappelant évidemment le Mike Wazowski de Monstres & Cie, le joueur-dieu ne peut que communiquer avec ses sbires par le biais de commandes musicales. A l’aide des touches Carré et Rond, l’astuce est de faire avancer ou de lancer une attaque tout en respectant le rythme imposé par le jeu. La formule Pata, Pata, Pata, Pon permet de faire avancer ces créatures tandis que Pon, Pon, Pata, Pon leur permet de se servir de leur lance contre des ennemis à première vue paisibles. Mais il ne faut pas se fier à cette petite démo du TGS, car Patapon risque de se corser au fil des niveaux et des formulations musicales acquises. On imagine alors différentes combinaisons, plus longues et plus complexe, assurant un véritable challenge pour ne pas frustrer les plus doués d’entre nous. La surprise s’arrête malheureusement là, la démo de Patapon étant bridée à seulement quelques minutes de jeu, mais le bouche-à-oreille ayant plutôt bien fonctionné, le jeu désigné par Rolito - une équipe d’origine française – peut compter sur la presse pour faire monter le buzz au maximum. Quand on vous dit que les OVNI nous veulent du bien…