TGS 07 > Ninja Gaiden II

Devenu la référence des jeux d’action sur la première Xbox, grâce notamment à sa réalisation sans faille et sa difficulté extrême, Ninja Gaiden aura tout de même mis plus de quatre ans avant d’accoucher d’une véritable suite. Annoncé pour le courant de l’année 2008, Ninja Gaiden II a donc à nouveau choisi la console Microsoft pour tenter à nouveau de s’imposer dans un genre qu’on connaît sur le bout de doigts. Mais c’est mal connaître Ryu Hayabusa qui a toujours plus d’un shuriken dans son sac pour nous surprendre à la volée.

"Aiguisé comme une lame, pointu comme un couteau..."

Format 16/9 et graphismes en haute définition, il n’y pas à dire, Ryu Hayabusa a encore plus la classe sur Xbox 360. Développé spécialement sur la machine, Ninja Gaiden II s’annonce dès aujourd’hui comme la suite tant attendue du premier épisode. A l’instar de ce dernier, rapidité et vitesse d’exécution sont les maîtres-mots qui désignent la façon de jouer dans ce Ninja Gaiden II. Les ennemis se déplaçant toujours en nombre et étant relativement coriaces, il est recommandé de ne pas trop resté au même endroit plus de 5 secondes, afin de ne pas se retrouver les quatre fers en l’air. Ca tombe plutôt bien car Hayabusa excelle dans le déplacé-chassé, ne laissant finalement que peu de temps à son adversaire pour l’attraper au vol. Avec ses litres d’hémoglobine giclant au moindre coup de sabre et les morceaux de cadavres qui souillent le sol, Ninja Gaiden II sera tout simplement déconseillé à la vente aux mineurs, avec une recommandation classée Z au Japon et certainement 18+ en Europe. Beaucoup plus violent que son aîné, Ninja Gaiden II se permet quelques folies qui risquent certainement de plaire aux amateurs de films gores, tant Hayabusa semble décider à changer de métier et devenir maître-boucher. Découper les ennemis en morceaux semble être le nouveau passe-temps de notre ninja qui n’hésitera pas à arracher un bras ou une jambe à l’aide d’une simple faux ou de ses doubles katanas. A ce sujet, sachez que les membres, les morceaux, les cadavres et autre flaques de sang resteront au sol, la Xbox 360 ayant une puissance de calcul très importante. Autre petit détail qui a son importance : Ryu se débarrassera du sang coulant de long de ses armes d’un simple geste, avant de les ranger dans leur fourreau. Classe, tout simplement.

A l’instar du premier Ninja Gaiden, tout l’intérêt de cette suite réside dans les combos à exécuter et leurs différentes variantes, évitant au joueur de sombrer dans une lassitude certaine. A première vue, il semblerait que Tecmo soit habitué à ce genre d’exercice. Les angles de vue changent d’un combo à un autre, et l’on a le sentiment que le cadre cinématographique est systématiquement recherché, de manière à dynamiser l’action. Il sera bien évidemment possible de multiplier les combos, grâce à la variété d’armes blanches mais aussi à feu avec lesquelles Ryu pourra s’amuser. Comme toujours, les pouvoirs ont une importance primordiale et l’utilisation d’une tornade de feu est toujours bien utile de se sortir d’une situation qui s’annonçait quelque peu délicate, ou à l’inverse pour se débarrasser efficacement des ennemis alentours. En ce qui concerne les niveaux, seul le stage de Venise nous a été montré, mais il semblerait que Ryu Hayabusa partira en voyage aux quatre coins du globe, en faisant un petit crochet du côté de New York, histoire de rendre visite à la statue de la liberté. Espérons maintenant que ce mélange d’ambiance ne vienne pas trop entacher la réputation du jeu. Réponse courant 2008, exclusivement sur Xbox 360.