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- Le premier Zelda multijoueur
- De la superbe 2D
- Extrêmement fun à 4
- Avoir une GBA par joueur
- Aventure en solo peu intéressante
A défaut d’être une année à J.O., 2005 sera une année Nintendo. Ce n’est pas moi qui l’affirme mais Satoru Iwata, le président de la firme nipponne. Entre la DS, le prochain Zelda sur GameCube, et la présentation de la Revolution à l’E3, le géant japonais nous promet du lourd pour cette année. Vive 2005 !
Tester un Zelda est, et sera toujours, un honneur pour tout journaliste de ce milieu (NDRC : Ouais, c’est ça…). Une sorte de consécration qui fait qu’on est passé du rang de stagiaire ou de pigiste occasionnel, à celui de Daron en chef (NDRC : bah non, justement, le chef, c’est moi !). Bref, une bénédiction qui risque de fuir Laurely encore quelques longues décennies (NDRC : Ca, par contre, c’est vrai !). Tester un Zelda est certes un honneur, mais déjà que c’est particulièrement long et prenant, alors quand il s’agit d’une version multijoueur, on transforme le test en casse-tête. Mobiliser une personne pendant plusieurs jours sur un jeu ce n’est déjà pas évident, mais quand il faut en trouver quatre ça devient problématique. Rodolphe en vacances, Maxime sur ses jeux Neo Geo et Laurent sur MechAssault 2 ou Still Life, je me sentais bien seul avec mon GameCube et mes trois GBA SP flambants neuves. J’ai tout de même réussi à séquestrer Laurent une journée pour tester ce premier Zelda multijoueur de la série.
Pour 300€, t’achètes quoi ? Trois GBA SP ou un jeu Neo Geo ?
Puisque rien ne semblait simple avec ce test, il fallait désormais trouver un câble de liaison supplémentaire en plus de celui fourni avec le jeu. Après quelques minutes de fouilles minutieuses dans les cartons, les GBA étaient prêtes, installées sur les ports 1 et 2 du GameCube et nous pouvions enfin commencer. Vaati, l’ennemi des Minish dans The Minish Cap fait encore parler de lui, puisqu’il a kidnappé
Chacun son Link
Si vous êtes un adepte de la série, vous ne serez pas trop gêné par les nombreux pièges mis en place ici et là. Toutefois, certaines énigmes sont assez déroutantes. Par exemple, tirer une flèche à travers une porte pour toucher un interrupteur de l’autre côté, je ne l’avais encore jamais vu. Une fois cette technique assimilée, tout devrait se passer comme il faut. L’aventure est divisée en huit chapitres de trois niveaux chacun. Deux niveaux « classiques » et un donjon à chaque fois. A cet instant, je suis sûr qu’une question vous brûle les lèvres. « Mais à quoi servent les GBA ? ». Patience, on y vient ! Outre l’aspect coopératif, l’aventure présente également un challenge individuel assez fun. A la fin de chaque étape est établi un classement du meilleur Link. Sont pris en compte les gemmes ramassées, le nombre de morts et les coups infligés à vos « adversaires ». Totalement inutile, mais diablement prenant, on en oublie même parfois l’objectif principal de
Quatre GBA, quand même, quel bordel…
Une fois l’aventure terminée, Four Swords Adventures vous permet de vous affronter dans un deathmatch dans le mode « Bataille de l’Ombre ». Ici, c’est chacun pour soi, tout le monde part avec trois cœurs et il faut tuer vos adversaires. Dommage qu’il faille là aussi posséder une GBA par joueur, d’autant plus que la plupart des tableaux proposées n’exploitent absolument pas l’interconnexion. Techniquement, même si c’est franchement joli, on a le sentiment d’être revenu deux générations de consoles en arrière avec