Test également disponible sur : Wii U
Test Xenoblade Chronicles X : le dernier grand RPG de la Wii U ?
La Note
16 20
Presque. Xenoblade Chronicles X passe assez près d'un certain souffle épique amené par cette sensation de fin de règne, ce côté pionnier isolé seul au fin fond de la galaxie, cet aspect découverte d'un monde encore vierge. Mira remplit son office : un monde titanesque, varié, vivant, bougrement bien conçu. L'idée même de le parcourir librement à bord d'un mécha est censée être la cerise sur le gâteau. Mais malheureusement, l'ensemble peine à décoller vers les très hautes sphères à cause de problèmes de rythme énormes, d'une écriture fadasse rendue encore plus banale par le dénuement de la mise en scène et par un chara-design qui nous crache au visage à chaque apparition des personnages. Pourtant, la Wii U prouve qu'elle est capable de faire mieux et d'accueillir le très grand RPG que manque d'être ce Xenoblade.16 20
Les plus
- Met l'exploration au cœur du gameplay
- La planète Mira, une vraie réussite sur tous les plans
- Un monde ouvert sans aucune transition
- Ce sentiment grisant de découverte
- ...et l'envie d'aller toujours plus loin
- La Wii U prouve qu'elle en a un peu dans le bide !
- Un système de combat finalement assez tactique
- Un contenu dantesque
- Ce moment où on peut enfin monter dans un Skell...
- Des morceaux vraiment très réussis au cœur de la bande-son
Les moins
- Des longueurs artificielles
- Beaucoup de quêtes inintéressantes
- Manque cruel de mise en scène
- Le manque de planification tactique pour les partenaires
- Des archaïsmes agaçants à la longue
- Les boucles de musique trop courtes et de la J-Pop WTF
- Le clipping radical
- Le chara-design qui gifle...
Le Test
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Ces temps-ci, les jeux vidéo ont des envies d'ailleurs. Et vu comment c'est la grosse éclate sur notre petite planète bleue à l'heure actuelle, on aurait du mal à s'élever contre cette volonté de s'évader un peu. Dans la famille des space-opera dopés aux hormones de Stabilo, je demande donc Xenoblade Chronicles X, J-RPG surdimensionné de Monolith Soft qui a le mérite de faire transpirer un peu la Wii U et de remettre l'exploration, la vraie, la (très) longue, au cœur de son expérience de jeu. C'est une chouette idée, surtout quand en plus, on y ajoute la possibilité de se balader librement en mécha. Mais l'écrin a beau être stylé et spacieux, il faut tout de même le garnir correctement. Et c'est là que le studio japonais s'est un peu pris les pieds dans la carpette. Explications.
2050 et des brouettes. La Terre, qui s'est retrouvée au milieu d'un conflit colossal entre deux races extraterrestres, n'est désormais qu'un gros nuage de poussière dans l'espace. De l'Humanité, il ne reste que quelques milliers de rescapés, ceux dont les énormes vaisseaux ont eu la chance de passer au travers des lignes de feu xénos, avant de dériver dans le cosmos. Vous êtes un de ces petits chanceux. Et comme vous avez vraiment le cul bordé de nouilles, The White Whale (c'est le nom de votre paquebot volant) s'est écrasée, après deux ans de dérive, sur une planète viable pour l'espèce humaine : Mira. Le tout en larguant sans trop de grabuge le module de vie intégré au vaisseau, dans lequel s'est développée la ville de New Los Angeles. Vous allez donc rapidement vous retrouver enrôlé dans le BLADE, la force d'exploration, de combat, de maintien de l'ordre et de gestion de la pâte à crêpes formée par les survivants sur Mira. Car le caillou sur lequel vous êtes tombé est joli mais complètement inconnu, voire hostile. Votre rôle premier en tant que membre du BLADE sera donc de jouer les éclaireurs pour New L.A. Vous allez donc partir à l'aventure avec votre équipe, dans la nature sauvage, histoire de cartographier un peu tout ça.
Et hop, on s'arrête ici car nous voilà déjà arrivés sur une des très forces essentielles de ce Xenoblade Chronicles X : sa grande liberté d'action, son monde gigantesque, vierge, sauvage et ce sentiment grisant d'être un pionnier dans l'immensité de l'espace. Ça sonne un peu too much, mais en même temps, il y a vraiment de ça dans l'expérience proposée par Monolith, et ce d'abord grâce à la qualité de sa direction artistique. Il n'y a qu'à pointer le bout de son nez hors du cocon de New L.A. pour laisser s'échapper un "Oooooh" d'admiration. Certes, les cinq continents de Mira n'ont pas tous bénéficié de la même dose d'inspiration ou de souci du détail ; la vallonnée Primordia et la jungle façon Avatar de Noctilum l'emportent sur les désertiques Oblivia et Sylvalum mais l'ensemble laisse tout de même pantois. C'est coloré, exotique, vivant, bourré de panoramas (et j'adore les panoramas), de recoins, de cols, de grottes insoupçonnées, de lacs, de petites criques... La découverte est un véritable plaisir, et on bascule régulièrement dans la contemplation. Le cycle jour/nuit est cohérent et offre de très beaux éclairages tandis qu'orages et tempêtes de sable animent le paysage. La Wii U quant à elle prouve qu'elle peut faire beaucoup mieux que ce qu'on lui demandait jusque-là, en proposant un open-world unifié, sans rupture. Si le clipping est agressif et si les textures piquent un peu les yeux de près, la machine réussit tout de même à accompagner dignement la DA de Monolith.
Et c'est tant mieux, parce que vous allez voir du pays. Comme nous vous le disions plus tôt, l'une des missions essentielles des agents du BLADE est d'explorer Mira. Ses cinq continents sont divisés en une multitude de petites zones hexagonales sur la mini-map du GamePad. Certaines renferment un artefact spécifique, d'autres sont habitées par un monstre alpha, tandis que les dernières, plus importantes, accueilleront vos sondes de recherche. Chaque sonde est un relais capital qui, en plus de servir de point d'ancrage au voyage rapide, va également vous permettre de cumuler des ressources, pour acheter et développer votre équipement. L'exploration devient donc un enjeu de progression en plus d'être une activité kiffante. Ce ne sera toutefois pas sans danger. Xenoblade Chronicles X fait partie de ces action-RPG dans lesquels les créatures indigènes se baladent librement sur la map. Certaines sont inoffensives, d'autres n'hésiteront pas à se jeter sur vous si elles vous voient ou vous entendent. Certaines seront à votre portée, d'autres vous exécuteront d'un seul coup. Tout cela est indiqué bien entendu, et il vous faudra parfois (souvent) éviter des combats trop durs ou inutiles pour continuer votre avancée. A ce sujet, on avoue ne pas avoir trouvé de logique au système de détection des ennemis, qui va du très permissif au très punitif, sans qu'on sache réellement pourquoi...
Et cela nous conduit inévitablement à … la castagne. Cet opus Wii U reprend d'ailleurs peu ou prou le système de combat de Xenoblade Chronicles. Les attaques s'effectuent donc automatiquement, comme dans un MMO, et vous déclenchez manuellement différents coups spéciaux, les Arts, qui se rechargent avec le temps, plus ou moins rapidement. Le but est de combiner les bonnes attaques entre elles, tout en se plaçant au bon endroit et en visant le point névralgique de l'adversaire afin de faire un maximum de dégâts. On cible les membres afin d'affaiblir les offensives ennemies, on essaie de le faire chuter et de l'enchaîner pendant qu'il est au sol, on essaie de passer dans son dos, on garde l'Art le plus pertinent pour le lâcher au bon moment. Bref, malgré le joyeux foutoir à l'écran, c'est plutôt tactique...jusqu'à ce que la gestion des partenaires vienne s'en mêler. Ou ne vienne pas s'en mêler plutôt, car il est proprement impossible de paramétrer des gambits pour votre équipe. Tout au plus, vous pourrez sélectionner leurs Arts et donner une orientation à leur façon de combattre à travers vos cris de guerre en cours de combat. Mais dans les faits, les copains font un peu ce qu'ils ont envie quand ils en ont envie. Ils participent à l'effort de guerre, c'est indéniable, mais ne comptez pas sur eux pour vous requinquer si la jauge de santé commence gentiment à se vider. Il vous faudra pour ça lancer vos propres Arts de soin ou réussir des QTE liés aux coups critiques infligés à l'ennemi.
Toutefois, et ce malgré le choix qui vous sera demandé en début de partie, un agent du BLADE est bien plus qu'un simple explorateur et vous allez rapidement vous retrouver à accepter tout un tas de missions pour aider la communauté. Tout un tas de missions relativement relous d'ailleurs. Il faut bien comprendre que Xenoblade Chronicles X est littéralement miné par un problème de rythme et de remplissage artificiel. Chaque chapitre de l'histoire principale vous impose des conditions minimales avant d'être lancé ; comprenez qu'entre chaque mission intéressante, il vous faudra vous taper tout un tas de quêtes qui le sont beaucoup moins. Résultat : l'aventure met des plombes à se lancer véritablement (avec une tonne d'éléments à intégrer dans les premières heures de jeu), le rythme prend un sérieux coup dans les lampions et le scénario s'effile... Même les quêtes dites d'Entente, centrées sur un des nombreux personnages secondaires qui pourront intégrer votre équipe, n'arrivent à susciter qu'un vague intérêt. L'ensemble du jeu pâtit en réalité d'une écriture médiocre et surtout d'une mise en scène inexistante, qui font passer toutes les séquences de dialogue pour des moments interminables où des morceaux de J-Pop apparaissent sans crier gare au milieu de la bande-son réussie du jeu. D'ailleurs, comment être vraiment pris dans les propos de personnages au design aussi mal fichu ?!
Et quand on parle de moments interminables, difficile de ne pas évoquer les Skells, les fameux Méchas du jeu, qui attirent le chaland sur la jaquette. Car les gars de Monolith sont malins : pour vraiment apprécier quelque chose, il faut d'abord savoir à quel point il manque. Pendant environ 35 heures de jeu, vous allez donc vous balader à pied dans les décors d'Eden de Mira (ce qui n'aide d'ailleurs pas le problème de rythme du jeu, qui multiplie les allers-retours) avant de pouvoir enfin avoir accès à un premier modèle de Skell...non-volant. OK, il saute déjà vachement haut, mais il vous faudra encore attendre une dizaine voire une quinzaine d'heures pour enfin sillonner le ciel à bord du bazar. C'est trop, même si c'est voulu. Et pourtant, on se surprend à apprécier ce renouveau de puissance, ce sentiment de vitesse, la possibilité d'atteindre des endroits inaccessible relançant l'intérêt du jeu à un moment critique. Xenoblade Chronicles X vaut le coup ne serait-ce que pour ça et pour le changement d'échelle des combats. Une expérience unique, qui se trouve légèrement teintée d'agacement par des archaïsmes difficilement supportables à la longue. Ainsi, si votre mécha est détruit sur le champ de bataille, il vous faudra retourner à la caserne pour payer les réparations et le récupérer. Quand on sait qu'un monstre d'un niveau bien supérieur au nôtre peut entrer à n'importe quel moment sur le champ de bataille, et nous latter la tronche pendant qu'on est concentrés sur un autre adversaire, ça fout légèrement les glandes. Dans le même style, on notera l'absence de classement dans les inventaires ou encore la nécessité d'aller chercher un équipier sur son spot habituel, au cœur de New LA pour pouvoir le recruter pour une mission.
CONQUISTADOR NEW WAVE
Et hop, on s'arrête ici car nous voilà déjà arrivés sur une des très forces essentielles de ce Xenoblade Chronicles X : sa grande liberté d'action, son monde gigantesque, vierge, sauvage et ce sentiment grisant d'être un pionnier dans l'immensité de l'espace. Ça sonne un peu too much, mais en même temps, il y a vraiment de ça dans l'expérience proposée par Monolith, et ce d'abord grâce à la qualité de sa direction artistique. Il n'y a qu'à pointer le bout de son nez hors du cocon de New L.A. pour laisser s'échapper un "Oooooh" d'admiration. Certes, les cinq continents de Mira n'ont pas tous bénéficié de la même dose d'inspiration ou de souci du détail ; la vallonnée Primordia et la jungle façon Avatar de Noctilum l'emportent sur les désertiques Oblivia et Sylvalum mais l'ensemble laisse tout de même pantois. C'est coloré, exotique, vivant, bourré de panoramas (et j'adore les panoramas), de recoins, de cols, de grottes insoupçonnées, de lacs, de petites criques... La découverte est un véritable plaisir, et on bascule régulièrement dans la contemplation. Le cycle jour/nuit est cohérent et offre de très beaux éclairages tandis qu'orages et tempêtes de sable animent le paysage. La Wii U quant à elle prouve qu'elle peut faire beaucoup mieux que ce qu'on lui demandait jusque-là, en proposant un open-world unifié, sans rupture. Si le clipping est agressif et si les textures piquent un peu les yeux de près, la machine réussit tout de même à accompagner dignement la DA de Monolith.
ZOO A CIEL OUVERT
Et c'est tant mieux, parce que vous allez voir du pays. Comme nous vous le disions plus tôt, l'une des missions essentielles des agents du BLADE est d'explorer Mira. Ses cinq continents sont divisés en une multitude de petites zones hexagonales sur la mini-map du GamePad. Certaines renferment un artefact spécifique, d'autres sont habitées par un monstre alpha, tandis que les dernières, plus importantes, accueilleront vos sondes de recherche. Chaque sonde est un relais capital qui, en plus de servir de point d'ancrage au voyage rapide, va également vous permettre de cumuler des ressources, pour acheter et développer votre équipement. L'exploration devient donc un enjeu de progression en plus d'être une activité kiffante. Ce ne sera toutefois pas sans danger. Xenoblade Chronicles X fait partie de ces action-RPG dans lesquels les créatures indigènes se baladent librement sur la map. Certaines sont inoffensives, d'autres n'hésiteront pas à se jeter sur vous si elles vous voient ou vous entendent. Certaines seront à votre portée, d'autres vous exécuteront d'un seul coup. Tout cela est indiqué bien entendu, et il vous faudra parfois (souvent) éviter des combats trop durs ou inutiles pour continuer votre avancée. A ce sujet, on avoue ne pas avoir trouvé de logique au système de détection des ennemis, qui va du très permissif au très punitif, sans qu'on sache réellement pourquoi...
MEME A QUATRE, ON SE SENT TRES SEUL
Et cela nous conduit inévitablement à … la castagne. Cet opus Wii U reprend d'ailleurs peu ou prou le système de combat de Xenoblade Chronicles. Les attaques s'effectuent donc automatiquement, comme dans un MMO, et vous déclenchez manuellement différents coups spéciaux, les Arts, qui se rechargent avec le temps, plus ou moins rapidement. Le but est de combiner les bonnes attaques entre elles, tout en se plaçant au bon endroit et en visant le point névralgique de l'adversaire afin de faire un maximum de dégâts. On cible les membres afin d'affaiblir les offensives ennemies, on essaie de le faire chuter et de l'enchaîner pendant qu'il est au sol, on essaie de passer dans son dos, on garde l'Art le plus pertinent pour le lâcher au bon moment. Bref, malgré le joyeux foutoir à l'écran, c'est plutôt tactique...jusqu'à ce que la gestion des partenaires vienne s'en mêler. Ou ne vienne pas s'en mêler plutôt, car il est proprement impossible de paramétrer des gambits pour votre équipe. Tout au plus, vous pourrez sélectionner leurs Arts et donner une orientation à leur façon de combattre à travers vos cris de guerre en cours de combat. Mais dans les faits, les copains font un peu ce qu'ils ont envie quand ils en ont envie. Ils participent à l'effort de guerre, c'est indéniable, mais ne comptez pas sur eux pour vous requinquer si la jauge de santé commence gentiment à se vider. Il vous faudra pour ça lancer vos propres Arts de soin ou réussir des QTE liés aux coups critiques infligés à l'ennemi.
REMBOURRAGE
Toutefois, et ce malgré le choix qui vous sera demandé en début de partie, un agent du BLADE est bien plus qu'un simple explorateur et vous allez rapidement vous retrouver à accepter tout un tas de missions pour aider la communauté. Tout un tas de missions relativement relous d'ailleurs. Il faut bien comprendre que Xenoblade Chronicles X est littéralement miné par un problème de rythme et de remplissage artificiel. Chaque chapitre de l'histoire principale vous impose des conditions minimales avant d'être lancé ; comprenez qu'entre chaque mission intéressante, il vous faudra vous taper tout un tas de quêtes qui le sont beaucoup moins. Résultat : l'aventure met des plombes à se lancer véritablement (avec une tonne d'éléments à intégrer dans les premières heures de jeu), le rythme prend un sérieux coup dans les lampions et le scénario s'effile... Même les quêtes dites d'Entente, centrées sur un des nombreux personnages secondaires qui pourront intégrer votre équipe, n'arrivent à susciter qu'un vague intérêt. L'ensemble du jeu pâtit en réalité d'une écriture médiocre et surtout d'une mise en scène inexistante, qui font passer toutes les séquences de dialogue pour des moments interminables où des morceaux de J-Pop apparaissent sans crier gare au milieu de la bande-son réussie du jeu. D'ailleurs, comment être vraiment pris dans les propos de personnages au design aussi mal fichu ?!
Pendant environ 35 heures de jeu, vous allez donc vous balader à pied dans les décors d'Eden de Mira.
Et quand on parle de moments interminables, difficile de ne pas évoquer les Skells, les fameux Méchas du jeu, qui attirent le chaland sur la jaquette. Car les gars de Monolith sont malins : pour vraiment apprécier quelque chose, il faut d'abord savoir à quel point il manque. Pendant environ 35 heures de jeu, vous allez donc vous balader à pied dans les décors d'Eden de Mira (ce qui n'aide d'ailleurs pas le problème de rythme du jeu, qui multiplie les allers-retours) avant de pouvoir enfin avoir accès à un premier modèle de Skell...non-volant. OK, il saute déjà vachement haut, mais il vous faudra encore attendre une dizaine voire une quinzaine d'heures pour enfin sillonner le ciel à bord du bazar. C'est trop, même si c'est voulu. Et pourtant, on se surprend à apprécier ce renouveau de puissance, ce sentiment de vitesse, la possibilité d'atteindre des endroits inaccessible relançant l'intérêt du jeu à un moment critique. Xenoblade Chronicles X vaut le coup ne serait-ce que pour ça et pour le changement d'échelle des combats. Une expérience unique, qui se trouve légèrement teintée d'agacement par des archaïsmes difficilement supportables à la longue. Ainsi, si votre mécha est détruit sur le champ de bataille, il vous faudra retourner à la caserne pour payer les réparations et le récupérer. Quand on sait qu'un monstre d'un niveau bien supérieur au nôtre peut entrer à n'importe quel moment sur le champ de bataille, et nous latter la tronche pendant qu'on est concentrés sur un autre adversaire, ça fout légèrement les glandes. Dans le même style, on notera l'absence de classement dans les inventaires ou encore la nécessité d'aller chercher un équipier sur son spot habituel, au cœur de New LA pour pouvoir le recruter pour une mission.
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